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JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
ELECTION DU MARDI, 14 JUIN 1859
H° 1,800. 108 Année.
Dimanche, 12 Juin 1850.
Vues acquint eundo.
Candidats de l'WJnittn libérale de
l'arrondissement d'If près.
A défaut de désignations spéciales, le premier
ou les premiers noms, jusqu'à concurrence du
nombre des sénateurs élire, sont attribués
l'élection de ceux-ci.
Les électeurs Yprols
le Bourgmestre d'Ypres.
LE PROCHES
ABONNEMENTS Y pues (franco), par trimestre, 5 francs 50 c. Provinces,! francs. Le Procrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout ee qui concerne le journal doit
INSERT IONS: Annonces, la ligne 45 centimes* Réclames, la ligne: 50 centimes. être adressé l'éditeur, Rue au Beurr
t Beurre, On ne reçoit que les lettres affranchies.
h neuf heures du matin.
pour le senat t
M. le Baron Mazeman de Coutuove.
pour la chambre des représentants
M. A lphonse Vanden Peereboom, Bourg
mestre de la ville d'Ypres.
M. N
M. IV
article 24 de la loi électorale.
Lorsqu'un collège aura élire le même jour
des sénateurs et des représentants, les suffrages
seront donnés aux uns et aux autres, par un
seul bulletin.
Si ces noms sont écrits sur plusieurs colonnes,
sans qu'il y ail de désignations spéciales, les
premiers noms sont ceux de la première co
lonne et ainsi de suite.
Le bulletin qui ne contiendra de suffrages
valables que pour l'élection de membres de
l'une des Chambres, n'entrera point en compte
afin de déterminer le nombre des volants pour
l'élection des membres de l'autre Chambre.
Tpbes, It Jnin.
et
Si nous avons le droit de constater que l'im
mense majoritédes électeurs Yprois appartenant
au parti libéral est animée de sentiments grands
et généreux, il est pénible de constater que la
minorité électorale qui se compose en notre
ville de catholiques de la pire espèce, est do
minée par des sentiments de haine, par de pe
tites passions, par de mesquines rancunes qui
étouffent les intérêts les plus naturels du cœur
et la voix même de l'intérêt public.
Que se passe-t-il eu ce moment dans notre
arrondissement
Le Propagateur a publié la liste des candi
dats catholiques le nom de notre bourgmestre
M. Alphonse Vandenpeereboom ne figure pas
sur celle liste et cela se conçoit facilement;
mais ce qui ne se conçoit pas, c'est qu'une can
didature étant vacante, on voit des membres du
clergé et de jeunes adeptes du cléricalisme faire
de grands efforts pour empêcher des électeurs
reconnaissants, d'ajouter aux noms des deux
candidats catholiques celui du bourgmestre
d'Ypres; volez pour les deux candidats, s'é
crient-ils, M. Vandenpeereboom doit être frappé
d'ostracisme! Conduite incompréhensible ex
clusivisme inqualifiable!
Agit-on ainsi dans les autres villes dans la
capitale, malgré l'ardeur de la lutte, le nom de
M. De Brouckere, bourgmestre de Bruxelles,
brille en tête de toutes les listes, qu'elles soient
dressées par les associations libérales, doctri
naires, cléricales, avancées, unionistes ou indé
pendantes; Dixmude, qui songerait en ville
biffer le nom de M. De Breyne leur bourg
mestre? Poperinghe même, n'avons-nous pas
vu en 1857 des électeurs de celte ville exclure
MM. Vandenpeereboom et Malou, et inscrire
sur leur bulletin le nom seul de leur bourg
mestre, afin de lui assurer une majorité relative
plus grande et produire ainsi un effet moral
favorable au candidat
Et pourquoi les habitants des localités im
portantes cherchent-ils assurer au chef de
leur commune un siège honorablement acquis
au parlement Pourquoi? Parce que ces élec
teurs comprennent que le bourgmestre-repré
sentant ou sénateur exerce unegrande influence
dans les régions gouvernementales et que cette
influence tourne évidemment au profit de la
ville. L'intérêt public est le mobile de ces corps
électoraux Ypres, au contraire, comme nous
venons de le dire, les passions haineuses étouf
fent non-seulement la voix du cœur mais encore
celle des intérêts locaux triste et absurde sys
tème
Pourtant quand on a un service solliciter,
un acte de justice réclamer, une faveur de
mander, qui s'adresse-t-on? est-ce M. Malou
qui, habitant Bruxelles, est absorbé par des
préoccupations étrangères la politique et qui
ne vient jamais Ypres? Prend-on le chemin
de fer pour faire visite M. Van Renynghe
trouve-t-on toujours dans ce représentant un
défenseur dévoué et prêt en toute circonstance
amplecler avec ardeur les intérêts de tous?
Non certes, on se rend tout simplement chez
M. Alphonse Vandenpeereboom qui toute
heure du jour reçoit ceux qui sollicitent, leur
donne des conseils et travaille assurer le
succès des affaires de ses commettants avec au
tant d'ardeur que d'autres assurer le succès
de leurs affaires personnelles.
Il y a trois mois peine, la population Yproise
acclamait le nouveau bourgmestre de la ville;
aujourd'hui déjà malgré les services rendus
tous depuis seize ans, malgré l'influence effi
cace pour la cité qu'un mandat confié par l'u
nanimité des électeurs Yprois donnerait son
premier magistrat, aujourd'hui déjà, on fait de
grands efforts pour réduire autant que possible
le nombre de» suffrages que M. Alphonse
Vandenpeereboom pourrait obtenir.
Espérons que ces tentatives inqualifiables
seront déjouées par les bons électeurs de l'ar
rondissement et surtout de la ville, espérons
que le corps électoral donnera M. Vanden
peereboom un témoignage éclatant de sym
pathie; espérons surtout que notre bourgmestre
saura faire désormais effort sa générosité na
turelle et qu'en voyant ceux qui encombraient
son antichambre hier et qui retiendront la
charge dès le 16, entraver aujourd'hui le succès
de sa candidature, espérons que notre bourg
mestre engagera dans ce cas ces faux bons
hommes aller faire visite M. Malou
Bruxelles ou son château, moins qu'il ne
préfère leur signaler l'adresse de M. Van Re
nynghe et les envoyer tout bonnement Pope-
rioghe.
i
TILLE D'YPRES. Conseil comni via
Sianc* puhliqu» du Lundi, 6 Juin 1859.
A trois heures, la séance s'ouvre sous la pré
sidence de M. Alph. Vanden Peereboom, bourg
mestre; et en présence de MM. Pierre Beke et
Paul Bourgois, échevins; Théodore Vanden
Bogaerde, Charles VandeBrouke, Legraverand,
Edouard Cardinael, Auguste De Gbe!cke,ErnesC
Merglielynck, Pierre-Léopold Boedt, Charles
Becuwe, Charles Lannoy, conseillers.
M. le secrétaire donne lecture du procès-
verbal de la séance du Samedi, 21 Mai 1859;
la rédaction en est approuvée.
11 est donné communication d'une requête
du Conseil de fabrique de l'église S' Martin
tendante obtenir la continuation de l'inter
vention de l'état, de la province et de la com
mune, dans les travaux de restauration de cet
édifice religieux. Elle est renvoyée la corn-
m Uffirtn
L'administration communale avait déféré
l'autorité supérieure la question de savoir si
l'entretien des aliénés était une charge directe
de la ville ou une obligation de l'administration
des Hospices. Une décision est intervenue et
elle est communiquée au Conseil. La maison
des aliénés doit être considérée comme un éta
blissement de l'administration des Hospices au
même titre que les autres refuges de l'espèce.
M. le Bourgmestre informe le Conseil que
l'arrangement et la plantation des jardins sur
les remparts sont entièrement terminés. Il y a,
l'intérieur de l'ehceinte un développement de
6611 mètres de chemin et l'extérieur le che
min de ronde présente une longueur de 5400
mètres.
Le Conseil s'occupe des fêles et réjouissances
de la kermesse communale et renvoie la rédac
tion du programme une commission spéciale,
dont feront partie les membres du collège et
MM. Vande Brouke et Boedt.
Le dernier terrain bâtir entre la rue des
Bouehérs et celle du Progrès vient d'être vendu
au sieur Vanden Broële, aux conditions ordi
naires.
La vérification trimestrielle de la caisse com
munale a été l'objet d'un rapport de la part
de M. le président. 11 y a un encaisse de
fr. 29,720-97i
Le Conseil émet un avis favorable la radia
tion d'une inscription hypothécaire prise en
faveur du Bureau de bienfaisance sur le vu de
la quittance de remboursement.
L'assemblée donne son assentiment une
permutation d'occupeurs de l'administration
des Hospices, un locataire n'exploitant plus les
terres qu'il avait louées.
Une proposition d'échange faite au Bureau
de bienfaisance par le sieur Bruneel-Delevigne
est soumise la sanction du Conseil. L'admi
nistration recevra en échange de 21 ares 60
centiares de bois de raspe, 25 ares de terre
labour, prendre daos une parcelle plus grande