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PLUS D'OPÉRATIONS AOXTEDX.
Nouvelles diverses.
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TRÈS-BELLES ET BONNES
AUTRES BIENS
COURS PRATIQUE
D'ACCOliCIIElIENT.
M™ CUINNIEZ, Sage-fem-
BC£DR»BorcHKa», 16,à LILLE,
SIROP F0RGET
saisies seront rendues une fois Is guerre finie; en
outre, les frais d'entretien seront remboursés k la
Suisse.
En suite de cette convention, la garnison de La-
veno et les soldats du corps de Garibaldi seront
renvoyés.
Les vapeurs faisant le 'service sur le lac Majeur
seroul rendus pour être affectés au service du com
merce, sous condition do ne plus être employés
pour la guarre.
Le» Autrichiens ont effectué un passage k Stelvio,
du côté du Tyrol, au nombre de i3 compagnies d'in
fanterie, a compagnies de carsbiniers et occupent
des positions entre Glurus et Traffai.
Unebatteiïeaétéplacée surune hauteur dominant
la route de Stelvio; des barricades ont été élevées; on
craint grandement uue descente de Garibaldi.
La nouvelle de l'arrivée Lugano de 4o médecins
autrichiens, renvoyés des hôpitaux de Milan, est
confirmée; ils seront dirigés sur leur patrie.
Chronique politique.
Du 30 Juin au 3 Juillet Inclus.
On commence trouver fort étrange l'absence
complète de détailssur la bataillede Solferino. L'Em
pereur jusqu'ici, dans ses dépèches, ne parle que de
lui-même, et l'on voudrait savoir ici comme Paris,
quelles sont les pertes de l'année française, quelle
est ss position nouvelle, et le résultat de la victoire.
De tout cela nous ne savons rien jusqu'à ce jour.
Pour toute nouvelle nous pouvons annoncer d'après
le* journaux de Vienne que l'Empereur est attendu
dans sa capitale et que le commandement de l'armée
restera enfin au général de Hess.
La Gazette de Cologne se fait de nouveau l'écho
des bruits inquiétants répandus depuis quelque
temps en Allemagne sur les intentions de la Russie
qui, dit-on, continue k réunir des forces considé
rables sur la frontière autrichienne, et se prépare
former un camp en Gallicie.
Eu Angleterre, les ministres ne cessent d'affirmer
leur désir de conserver une neutralité complète dans
la crise européenne. Mais ils poursuivent avec plus
d'activité que jamais les apprêts militaires.
En constatant ces mesures malheureusement in
dispensables, le Timenous reporte aujourd'hui
huit ans en arrière, cette époque où la réunion des
produits de l'industrie universelle Londres, inspi
rait aux masses l'espoir et l'illusion de la paix uni
verselle. Le journal anglais attribue tous les maux
de la guerre l'existence de» grandes armées perma
nentes, établies d'abord par les monarques contre
leurs propres sujets et devenues depuis de redouta
bles instruments de leur orgueil.
Le fait capital de la journée c'est le passage
du Miocio par les armées alliées annoncé par
l'Empereur Napoléon k l'Impératrice. La dépêche
porte que ce passage s'est accompli sans résistance.
Aucun détail n'étant parvenu, nous ne pouvons
nous expliquer la retraite de l'armée autrichienne,
qui n'était cependant pas en déroute puisque sa re
traite s'était exécutée eu bon ordre jusqu'au delà du
Mincio, l'une des faces du fameux quadrilatère et la
ligne de séparation de la Lomhardie et de la Vénétie.
Une dépêche de Vérono annonce, d'autre part,
que M. le comte Pourtalès, ministre de Prusse
Paris, est arrivé au quartier-général autrichien. La
même dépêche porte que le gouvernement civil et
militaire de la Lomhardie ainsi que les fonction
naires des autres institutions de la province ont reçu
l'ordre de transporter leur siège Laibach.
Nous ne croyons pas qu'il y ait aucune corré
lation entre ces deux faits. Seulement il est bien
permis de se demander si la retraite des Autrichiens
n'est pas concertée avec la Prusse, et si elle n'a pas
pour but d'amener la Confédération germanique k
se prononcer éuergiquement sur le parti qui lui
restera k prendre en lace des alliés.
Nous avons reçu quelques détails sur la bataille
de Solferino, mais on attend toujours avec impa
tience le rapport officiel. On croit généralement
Paris que la relation publiée par le Moniteur «<n«-
vereel a été rédigée sur des renseignements plus ou
moins authentiques recueillis k la hâteen vue de
câliner des iuquiétudea aussi unanimes que légitimes.
Un bulletin officiel publié Turin le 3o, an
nonce que le quartier-général impérial est k Voila,
et que le passage du Mincio continue.
L'Empereur a visité la rive gauche.
La position de Valeggio est occupée par les Fran
çais, qui ont Tait joter des ponts pour remplacer
ceux que les Autrichiens ont détruits dans leur
retraite.
Ou assure que de son côté Garibaldidont on
n'avait plus de nouvelles depuis plusieurs jours, a
suivi l'Adda en débouchant par le Sondrio et a re
monté le val de Cainonica avec l'intention d'envahir
le Tyrol.
Le feld-zeugmestre Giulay a pris le commande
ment de son régiment comme premier colonal. Les
correspondances d'Allemagne nous apprennent que
l'ex-commandaut en chef des forces autrichiennes
en Lombardie, au lieu de prendre aa retraite comme
ou l'avait dit, combattait Cavriana,k la tête de son
régiment.
Le colonel de Franconnerie, aida-de-camp de
S. A.'I. le prince Napoléon, est arrivé le 36 juin au
quartier-général. Le S* corps avait quitté Parme et
devait opérer sa jonction le 28 avec l'Empereur.
M. le comte de Cavour a adressé tous les repré
sentants de la Sardaigne près les cours étrangères,
une circulaire dans laquelle il leur indique le lan
gage qu'ils doivent tenir sur les affaires d'Italie, Le
chef du cabinet sarde s'explique sur les événements
accomplis depuis le commencement de la campagne
et sur le but de la guerre. C'est l'Autriche qui a,
selon lui, déchiré les traités de i8i4 et de 181S en
passant le Tessin, et les provinces italiennes que la
fortune de la guerre avait soumises k l'Autriche ont
été rendues k leur» droits naturels. Elles ont fait
connaître la volonté nationale en proclamant la dé
chéance de l'Autriche et leur annexion au Piémont.
M. de Cavour termine sa circulaire en exprimant la
confiance que l'équilibre européen ne sera pas trou
blé et qu'il y aura en Italie un royaume fortement
constitué, tel q u'il est naturellement indiqué par
la configuration géographique, l'unité de race, de
langue et de mœurs, et tels que la diplomatie
avait voulu le former en d'autres temps daus l'ia—
térét commun de l'Italie et de l'Europe.
Un grand incendie a éclaté S' Pétersbourg le
premier jour de la Pentecôte.
Près de 3oo maisons ont été réduites en cendres.
Le feu s'est déclaré vers midi tout le quartier, situé
au nord du débarcadère du chemin de fer de Moscou,
a été détruit. La plupart des maisons étaient as
surées.
Comme l'incendie a éclaté en plusieurs endroits
la fois, on a tout lieu de croire qu'il est l'œuvre de
la malveillance il a duré jusque dans la nuit, malgré
les efforts inouïs faits pour s'en rendre maître. Le
second jour de la Pentecôte plusieurs autres se sont
déclarés dans divers quartiers de la ville. Heureuse
ment, le feu a pu être éteint en très-peu de temps.
Un bourgmestre d'un village de notre arrondisse
ment envoya, il y a quelque temps, h un avocat de
Gand, un beau lié» ra avec la missive suivante:
Monsieur,
»Je vous envoie un lièvre par mon garde-cham-
pêtre qui a été tué ce malin, je vous engage
ne pas le manger tout de suite.
État-civil d'Vpbesdu 26 Juin au 2 Juillet inclus
Naissances. Sexe masculin 4, id. féminin S, total 9.
Mariages. Warlop, Charles, journalier, et Demey
Amélie, dentellière. Devers, Joseph, journalier, et
Debal, Julie, dentellière. Vollebout, Pierre, journa
lier, et Declercq, Barbe, dentellière.
Décès. Cornette, Hippolyte, 29 ans, avocat, céliba
taire, rue au Beurre. Hellin, Joseph, 36 ans, journa
lier, époux de Marie Beyls, rue de Menin. Gauquie,
Léopold, 30 ans, journalier, époux de Marie-Thérèse
Delperte, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 5, idem
féminin 2, total 7.
Marché: d'Vpbes.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
?rains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
e 2 Juillet 1839.
NATURE
DR*
grains et denrées.
quantités
vendues.
Kilogrammes.
prix moyen
PAR
cent kilogrammes.
poids moyen
tl
Thectolitra.
Froment
29,400
fr. 24 48
78 40
Seigle
6,072
16 84
73 60
240
25 00
40
Pois.
1)
Fèveroles
4,800
20 00
80
Pommes de terre
1,000
6 75
Beurre
189 83
n
llill
FERMES
et
J
A VENDRE
a a tz»& <732.2.2 is'ïsaaa,
Une FERME de 22 hec
ltares 49 ares 03 centiares, située
ik Briklin cl Boesinghe, un ki
lomètre et demi de la ville d'Ypres, l'ouest
contre la chaussée vers Dixmude; occu
pée par les enfants Callrtnio.
2- Un JARDIN POTAGER de 44 «re»
10centiares, situé k Boesinghe, contre ladite
chaussée et la ferme prémentionnée
oscupé par Désiré-Joseph Eeckhout.
3* Une FERME de 14
hectares 19 centiares, située k
Reningbs, au sud-ouest de l'é-
glise, k peu de dislance de la chaussée
d'Ypres k Furnes occupée par le sieur
Jean-François Vandergucht.
4* Une FERME de 10 hectares 50 ares
31 centiares, située Zonnebeke, près du
hameau le Fresenberg, contre la chaussée
vers Ypres occupée par le sieur Jean-
Baptiste Goemaere.
Et 3* - Un JARDIN POTAGER de 27
arcs 19 centiares, situé territoire rural
d'Ypres, au nord de la chaussée vers Comi-
nes occupé par la veuve Vandooren.
Le tout plus amplement désigné aux affi
ches.
La MISE-A-PRIX aura lieu en la ville
d'Ypres, k l'hôtel l'Épée royale, le Sa
medi, 33 Juillet 1859, k 2 heures
d« relevée, par le ministère du Notaire
VANDERMF.ERSCH, Ypres; et l'on
peut aussi obtenir tous renseignements en
l'étude du Notaibe VORREST, k VVervicq.
il sera accordé des primfs de mise a prix.
En vente au bureau de cette feuille
DE LA TAILLE ET DE LA CONDUITE
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HIJIZEN
VAN KEIIIING,
ItlVMV YPRE,
TE KOOPEN.
I" Een IIU1S ten dicnsle van
Wiiikel, in de Dixmudcstraet, n'
79; gcbruikt doorsieur Depuydt-
Verhelle.
2' Een ander HUIS in dezelve slraet,
n' 69, ten dienste van Becnhouwery;
gehruikl door sieur Muhieu- Vandromtne.
Den INSTEL zal geheuren binnen de
stad Ypre, in deafspanning met Klein-Yprb,
Maeudag, II" July 1859om 5 uren
's avonds, met gbwin vam instelpremien, in-
gevolge de voorwacrden berustende ten
kantoorc van den Notaris VANDLIt-
MEERSCH, te Ypre.
-7
reçoit de» pensionnaire» et
charge de» enfant».
•e
Ordonné journellement par les médecins
les plus rccommandables de Paris pour
guérir les rhumes, les tonx, les ca-
tharre», l'asthme, insomnie, irri
tations nerveuses et tonte» le»
affection» de poitrine, h agit «lés la pre
mière cuillère. Il suffit d'en prendre une seule soir
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naire et fait qu'aucun autre sirup ne peut lui être
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