■chiffre indiqué ci-dessous, en regard de ia mention librer, aelon leur ancienneté, et leur importance de chaque et ne aéra payable qu'aux époques dé- |es intérêts engagés dans le règlement sur le terminer ultérieurement par la dépulation. rouissage de la Lys. La vigilance de nos repré- i* Route du viliage de Brecdene au hameau de ten;an;,, et Je „os édiles restera éveillée; et 5>lykens, sur la chaussée-de Bruges k Oster>de. qUant jj no, commerçants et nos industriels, Maximum de I intervention de 1. province, fr. ,eur se reHS(;rre de jour enjour 10,400-00. n J a" Boute conduisant du mouliu dit Kloo*t*rmol*n la digue de l'Yser vers l'aggloméré deSiuy vekena- kerke et aux limitée de Pervjrse. Maximum fr. 13,o83-34. 3* Deuxième section do le chaussée d'Ooatduin- kerke k Wulpen, comprise entre le pont sur le canal de Nieuport el l'aggloméré de Wulpeo.— Maximum fr. 2,166-67.. 4* Route de Vlamertioghe k Reninghelat. Max imum fr. 39,000-00. S* Route de Noordachote k Lucarne. Maximum tr. 3>,5oo-oo. Conformément aux précédente auivia par le Con seil, il est accordé un subside supplémentaire respec tivement de fr. 4,44i-3i «t de fr. 4>»?5*-33en faveur de la toute de Stavele k la chaussée d'Hoog- atade i Roushrugghe et de Stavele par Croinbeke k Wcstvleleren. M. Edmond De G»tul, d'Anvers, avocat pris de la cour d'appel de Gatid, vient d'obtenir, samedi dernier, dans une séance solennelle tenuak la rotonde de l'Université, le diplôme spécial de docteur en droit moderne qui lui a été décerné k l'unanimité des suffrage# par la faculté de droit. L'un «ait que la collation de ce diplôme scientifique, destiné prou ver que le récipiendaire s'est préparé par de furies études k la carrière de l'enseignement, exige outre la présentation d'une dissertation et un examen ap- {trofondi, une Itçon orale sur un sujet indiqué par ia acuité el la défense publique de* tlièsea. M. De Gottel, qui avait déjk remporté de brillante euccès k l'Athénée et k l'Université de Gand, ne pou vait que triompher dans ces diverses épreuves. Sa dissertation, traitant du partage du passif de la com munauté, est une œuvre consciencieuse et marie, les principes y sont clairement déduits les contro vertes bien détachées, et c'est avec bonheur que l'un aime constater que, ai parfois, l'auteur se trouve en désaccord avec les maîtres de la acience, il le* combat avec la modestie qui eat l'apanage du talent et un ardent amour de U vérité. Dan* la leçon, traitant de la aolidariléentre débi teur*, M. De Gottel a également fait preuve de con naissances solide* et variée*. Ne visant pai aux effet* oratoires, parlant du haut de celte chaire comme e'il devait initier se* audileure eux priucipee de 1e ma tière, il a captivé pendant une heure l'attention dea assistants. Ij discussion des thèses o'a pas été moins brillante. Somme toute, c'eat un beau succès qui fait autant d'honneur au récipiendaire qu'k l'établisse ment qui l'a formé. L'Université de Gand petit k juste litre s'en enorgueillir. Noua rappelerona que déjk d'autree anciens élèves avaient conquia le diplô me spécial, MM. Van Leyneetle et Poirier, en méde cine; M M. Limbourg et Morren, en science*. M. De Gottel est le premier qui ait obtenu en Bel gique le grade spécial de docteur en droit moderne. Noue piétageona ce jeune eavant un brillant avenir. Une importante communication faite hier par le Cercle commercial et industriel k ses membres porte Ie Quedans le cours de la session qui va s'ouvrir le gouvernemeul déposera un projet de loi concédant le chemin de fer direct de Gand el le Haiuaul; 2° Que des mesures radicales contre l'infec tion de nos eaux sont résolues en principe, et que provisoirement le rouissage l'eau courante sera réglementé. Cette nouvelle attendue depuis si longtemps s'est rapidement répandue. Elle a fait renaître les légitimes espérances de nos industries; elle s témoigné de la sollicitude du gouvernement envers notie ville. Il n'y a qu'un sentiment pour applaudir l'action de la société déjà compacte qui, dans ces questions sut toutpar ses études dont tout le monde a le sotivenir, et par «a persistance infatigable, a contribué puis samment faire valoir les réclamations de nos magistrats. Tout n est pas terminé, mais nous comptons avec coufiince sur I impartialité des chambres dans la question du chemin de fer de Braine; •t sur ta sagesse du gouvernement pour équi- davantage, que leurs utiles travaux se poursui vent la population tout entière, solidaire avec eux, s'associe leurs efforts. (Journal do Gand). La Compagnie du chemin de fer du Luxembourg a bien voulu délérer k notre demande et noue com muniquer quelques chiffre* constatant les premiers résultats de son exploitation. Nos lecteurs ue lea verront pas sans intérêt. Lea recette* brute* de la ligne entre Bruxelles «t Ntmur se aonl élevée*, pendant l'année i858, k la somme d* i,4o6,g74 franc* 07 centimes, qui se décompose par muta de la manière suivante En Jnnvier Février Mare. Avril. Mti Juin Juillet Août. Septembre Octobre. Novembre Décembre fr. - a s s s s 87,634 02 86,26g 56 97,o3y 4g 117,643 70 ia3.o84 4o 135,071 58 134.108 6; 13,512 4 r 144,103 5o 135,526 39 >9,611 <4 ii 5.370 3i t,4o6,974 07 Le* frais d'exploitation de cette ligne *e sont élevés k 606,217 85 Reste net. 801,756 22 La ligne entre Ntmuret Ai Ion a été ouverte aux époques suivante* Au mois de usai jusqu'à Ciney Au mois de juin jusqu'à Gruponfj A la fin d'octobre jusqu'à Arlon. Les recettes se sont élevées En Mai. fr. 8.883 73 Juin 20,397 48 Juillet. e 44,183 58 Août a 44,45a 00 Septembre 48,275 12 Oc'ohre 49,018 5s Novembre 8ti,2y3 74 Décembre 7g.?45 91 38o,74g 08 La recette sur la ligne deBruxellee k Namur ayant été de 1,406,974 07 Le produit brut total en t858 s été de1,787,733 i5 Pendant las six premiers moia de i85g la recatte d* Bruxelles k Namur a été En Janvier m, Février Mars Avril m Mai Juin Pendant la même période la ligne de Namur k Arlon a rapporté fr. 137,001 63 1i4,I68 78 119,128 4o 126,i5o a5 139.369 5g «38,473 57 774,191 21 En Janvier Février Mars Avril Mai Juin Fr. 44,46g 98 63.7^4 63 106,132 5s 93,435 60 118,173 3o lo5,,8;> 87 529,416 00 Recettes totales des six premiers mois de 1819»,3o3,6o8 11 L'exploitation ne dure pas depuis assez longtemps pour que l'on puisse établir des comparaisons. Tou tefois l'on peut déjà remarquer que l'ouverture de la ligue juaqu'i Arlon a favorablement influé aur les recettes d* Bruxelles k Namur. Cea recettes sont pendant les six 1'* moi* de i85g de fr. 774,191-31. Elles n'étaient pendant les six pre miers moi* de 1888 que de 636,673-75. Différence en plu*. i57,5i8-46. Et il est k remarquer qu'en 1858, l'Farope était en pleine paix et que les événements politiques en 85g ne laissent pas que d'influer de la manière la plue défavorable aur le nombre dea voyageurs *t le trafic de* marchandises. Il est k croire que sans cetta circonstance l'augmentation serait bieu plus consi dérable. Pour le i5 août prochain au plus tard, la ligne entre Arlon et Luxembourg, et entre celte dernière ville et Thionville où aboutit le chemin de fer de l'Est (Stiasbourg), aera complètement achevée et mise en exploitation. La ligne du Luxembourg se trouvera ainsi reliée k tous les chemins de fer de cette partie de la Fiance et aux chemins allemand* par la ligne de Metz k Forbach et Sarrebriick. Il est hors de doute que celle jonction ne lui assure une considérable augmentation de trafic. I.a Compagnie du chemin de fer du Grand-Duché, travaille activement k la construction de la ligne entre Luxembourg et Trêves, et compte le terminer vera le mois de juillet de l'année prochaine. Trêves et toute celte partie de la Moselle allemande se trou veront ainsi en communication plue facile et plu* rapide avec Anvers qu'avec Rotterdam et même Îju'avec Cologne. Ce sera la pour le chemin do er du Luxembourg un nouvel afSucnt des plus importants. De ce que nous venons de dire et des chiffres que nous donnons plus haut résulte assez clairement que le chemin de fer du Luxombourg que l'un proclamait ruineux pour l'Etat, ne profitera pas pendant bien longtemps de la garantie d'inléiôt qui lui est assurée. La ligne de Namur k Arlon, qui jouit delà ga rantie a rapporté pendant lea six premiers mois de 1859, fr. 529,416-90. On reste en dessous de la 1 éa I i té eu évaluant la recette des six derniers moia de l'année i 700,000 francssoit pour toute l'année au chiffre rond de i,3oo,ooo franc*. Il est généralement admis qu'au bout de trois ans la recette d'une pi'emière année d'exploitation eat triplée. Dès 186s le chemin de fer du Luxembourg rapporterai! donc 3,600,000 francs. Supposons que ce produit ne soil que doublé et porté k 3,400,000 francs; admettons 5o pour cent de frais d'expioi- talion et l'on a un revenu net sur la ligne de Namur k Arlon de 1,200,000 francs, soit 4°°»0°o francs au-dessus du minimum d'intérêt garanti. En tenant compte de l'accroissement de recettes, qui généralement se manifeste sur toutes los lignes dès la seconde année de leur exploitation, des af fluents nouveaux qui viendront alimenter le chemin de fer du Luxembourg, et en supposant la paix ré tablie en Europe, il n'est pas téméraire d'évaluer le* recettes de l'année prochaine k la somme de deux millions. En supposant lea frais d'exploitation k 55 p. c., il resterait neuf cent mille francs net, soit 100,000 fr. au-deU de la somme garantie, c'est-à-dire que l'on peut, sana trop s'aventurer, soutenir que dès 1860, la garantie d'intérêt aera un engagement purement nominal, qui n'imposer* plus aucune charge 3 l'Etat. Pour i85H et i85g l'Etat ne payera probablement pas 800,000 francs. Ce sera k cette somme que se seront donc bornés tous les sacrifices pour la ligne du Luxembourg. Quand, il y k dix ans, nous prévoyions et nous prédisions ce résultat quand, forts de cette convic tion, noue faisions par loua les moyens possible* de la propagande en faveur de la construction du che min de fer, noua ne trouvions, dans le Luxembourg même, que des incrédules. Les mieux intentionnée voulaieot bien admettre que non» n'étion* que dupe» de notre patriotisme, les malveillantsnoustraitaient de charlatans. Aujourd'hui qu'un immense résultat est obtenu, rien ne parait avoir été plut simple, plus facile, el les hommes k qui le chemin de fer est dû, sont condamnable* au premier chef pour ne pat tout faire k la foie et tout faire marcher selon le gré, le désir el i'iutérêt de chacun et de chaque localité Il est et restera toujours vrai que la critique eat extrê- inement facile, el que ce sont précisément ceux qui n'ont jamaia rien fait qui s'y livrent avec le plus d'e- deur. Echo du Luxombourg.) On lit dans le Moniteur du 10 A l'occasion de l'heureuse délivrance de S. A. R. et I. Mm* la duchesse de Brabant, un arrêté royal du 4 juillet 1859 a fait remise aux délinquants condamnés une première fois pour délits commis dans les bois soumis au régime forestier, de la peine principale de l'emprison nement prononcée contre eux et, aux con damnés détenus du chef des mêmes délits, du restant de leur peine principale d'emprisonne ment. Par arrêté royal du 30 juin 1859, il est fait remise des peines prononcées antérieurement

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2