ADJUDICATION CARROUSEL CHEVAUX, MULETS ET ANES. ÉTUDE 5#6?o1 be°Ri»lrvioitéflbl Jns notaire NEVEJAN, COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE. Trioew. VENTE USTENSILES DE CABARET ET TABAC SU& PIED, A WiRNÊTOH. 3 quea pieds d'eau, Platevoet descend dans (e puits afin de remédier un vice de construction du tuyau do la pompe. A peine est-il arrivé au fond qu'il est asphyxié; on veut le remonter par la corde, mais quand on l'a retiré de quelques pieds, il retombe. Aussitôt le nommé Braye se laisse descendre afin de lui porter secours; arrivé au fond du puits, il est asphyxié également et n'a plus la force de répondre aux questions qu'on lui fait. En toute hâte on le re tire, mais n'ayant plus la force de tenir la corde, il retombe aussitôt. Alors Courcellis, ne consultant que son dévouement, se laisse descendre, mais peine t—il respiré l'air putride du fossé qu'il pousse un cri d'effroi. Mêmes efforts pour retirer le malheureux; cette fois on y parvient; il fut sauvé, mais ses deux compagnons avsient trouvé la mort 1 Quelques instants après on retira les deux cada vres. La fièvre intermittente sévit avec une violence effrayants Dixmude et dans les environs des fa milles entières sont attaquées. L'hôpital de Dixmude est totalement rempliet la fièvre prend de jour en jour une extension plus considérable. 11 y a Dix mude six médecins qui peuvent h peine suffire leur besogne; il y eu a qui soignent environ i,5oo ma lades. Le manque d'eau dans les fossés qui, par suite, produisent des exhalaisons très-nuisiblesparaît être la cause de cette maladie. On lit dans une correspondance de Paris En attendant la libre discussion, nous pouvons espérer le libre-échange; une lettre ayant un carac tère officiel, a dû,plusieurs reprises, être insérée au Moniteur. L'insertion en a été contremandée. Cette lettre fait un nouveau pas en avant dans la question si controversée de notre législation doua nière. Elle ne dit pas encore laissez faire, laissez passer, mais elle invite l'industrie française i mar cher dans des voies nouvelles. L'Empereur, au fond, a toujours été libre-échangiste; le ministre des tra vaux publics, M. Rouher, penche vers celte doctrine économique mais toute la grande industrie, en Normandie, en Flandre, en Alsace, est fermement attachée au système protecteur, et l'on est obligé de compter avec ces grands intérêts. La France aura décidément la primeur du Lévia- than. Legéantdes mers fera son apparition en rade de Cherbourg, dans le courant de septembre. La Compagnie du chemin de fer de l'Ouest, qui s'est entendue cet effet avec celle du Great-Êaetern, pas voulu que cette exhibition fût exploitée par spéculateurs. Elle a organisé elle-même des trains de plaisir pour Cherbourg. Le prix, aller et retour, variera, selon les classes de ao a 5o fr. La visite du Lèoiathan ne coûtera qu'un franc. Un im mense restaurant sera établi dans les vastes galeries du navire. On pourra même y retenir une chambre comme dans un hôtel garni. Que de Parisiens vont encore faire cette année le voyage de Cherbourg Le Ménager de Parie a en une riche idée. Il donne en prime ses abonnés leur portrait rédigé par un photographe. Ce portrait, tiré en double épreuve, est ensuite intercalé la souche des abon nements, ce qui forme un petit musée très-récréatif. Quand un abonné écrit pour se plaindre ou pour un motif quelconque, on ouvre l'album et l'on étudie sa physionomie. D'après sa figure placide ou rébar bative on voit s'il est homme rire ou se fâcher, et on lui répond en conséquence. Voyez-vous d'ici tous les journaux adoptant ce système et conservant dans leurs archives les portraits de tons leurs abon nés. Il faut avouer que la photographie est une belle chose. Nous lisons dans YEcho Univereel de La Haye Voici un exemple de sangfroid hollandais, donné avant-hier Rotterdam. Une femme tombe l'eau. Uu monsieur qui se promènedel'autre côté du canal, fumant tranquillement son cigare, fait immédiate ment le plongeon, attrape la noyée, la retire de l'eau du côté où elle était tombée, se rejette dans l'eau, nage vers l'autre rive, toujours en fumant son ciga re, entre dans un cabaret, demande un verre de echiedam, l'avale d'un seul trait et continue sa pro menade comme si rien n'était venu l'interrompre. Un déplorable'accident vient d'arriver h Angers. Une jeune artiste du café chantant était près d'une cheminée, lorsque la feu s'est communiqué sa robe. Effrayée, elle s'est précipitée b travers plu sieurs appartements, fuyant les secours qu'on rou lait lui donner et alimentant par sa course le feu qui a gagné tous ses vêtements et l'a littéralement brû lée vive. Elle n'était âgée que de dix-neuf ans. Journal de Maine-et-Loire.) Ces jours derniers des wagons vides qui devaient se garer aux usines d'Acoz prirent la voie principale et descendirent la rampe jusque Bouffioulx où ils arrivèrent en pièces et morceaux. Heureusement on n'a pas eu d'autre accident regretter quoique les barrières fussent ouvertes, ces wagons étant descen dus l'improvisle. On écrit de Furnes qu'une affreuse tempête a assailli les côtes dans la nuit du sa au a3 courant et qu'un navire Danois a péri en vue des dunes. La population maritime furnoise aidée de quelques touristes bruxellois, MM. Slingeneyer et Victor Van Hove, a fait bravement son devoir pour le sauvetage de l'équipage. Le lendemain, le navire s'est échoué la côte. Un monsieur dans une tenue sévère mais juste il avait engraissé sans doute prend une voiture la Bastille et se fait conduire Neuilly. Arrivé au terme de son voyage, il refuse de payer son cocher fidèle. Celui-ci, crie, tempête, la foule s'amasse, et on conduit le voyageur au poste. Sommé de payer par le brigadier degendarmerie, il refuse do nouveau. Pourquoi ne voulez-vous pas payer dit le supé rieur de Pandore. Je suis dans mon droit, répond le récalcitrant. Pourquoi Mais parce qu'il y a une amnistie pour les transportés. L'établissement de construction, de M. Julien Magie, Marchienue-au-Pont, confectionne en ce moment un moulin de a4 paires de meules, pour la Russie. Mort de Jack Cade. C'était un personnage en son genre, dont l'intrépidité, la brutalité, l'hu meur querelleuse et les moeurs dissolues avaient jeté la désolation dans plus d'unefamille de l'Arkan- sas. Il vient de mourir de la main d'une femme dont il avait tué le mari. Au cartel que la veuve lui en voya, le lendemain de l'enterremorit de la victime, Jack Cade répondit, en ricanant, qu'il était trop bon gentleman pour se battre en duel avec une ladi. Mais quelques jours après comme il passaitsur le trottoir, sans plus songer s cette affaire, la femme lui prouva, en lui envoyant trois balles dans la poitrine, qu'une veuve qui venge son mari, n'est pas une ennemie dédaigner. [Courrier dee Etat*-Unie), État-ci vu. d'Tpres, du 21 Août au 27 indu». Naissances. Sexe masculin 6, id. féminin 6, total 12. Mariages. DeleuCharles journalier et Van Houtte, Rosalie, dentellière. Décès. Riem, Henriette, 28 ans, dentellière, céli bataire, Nouveau Chemin S* Jacques. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 3, total 6. Un mort-né du sexe féminin. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen de» grains, fourrages et autres produits agricoles, vendu» le 27 Août 1859. NATURE ni grains et denrées. quantités VENDUES. Kilogramme]. prix moyen nx cent kilogrammes. poids moyen DE l'hectolitre. Froment 49,583 fr. 22 44 78 40 Seigle 8,004 16 57 73 60 200 22 50 40 Pois. 936 20 10 83 10 Fèveroles 11,000 18 00 80 Pommes de terre 6,000 6 50 ns-tÂl 313 55 5H2333SÏ23. Lnndi, S Septembre 1859, 4 heures de relovée, au cabaret la Belle-Vue, Wytschaetc, hamean Oostaverne, de Une PARTIE DE TERRE A LABOUR, grande 1 hectare 11 ares 70 centiares, située Wytschaete, hameau Oostaverne; Occupée par la veuve Treve et Jean Vuwe, 130 francs par an, avec droit de bail jusqu'au 1' Octobre 1863. Mise-à-prix 4,200 fr. Enchèrie avec 300 fr. Et 2* Un FONDS BATI, COUR et JARDIN, contenant 4 ares, situés au dit Wytschaete, hameau Oostaverne Tenu en bail emphytéotique par Louis Vanderhaeghe, successeur de Jean Vuwe, pour 39 ans, commencés le 1* Janvier 1850, t 35 francs par an, par-dessus l'impôt, auquel occupeur la maison s'y trouvant appartient. Mis-à-prix 400 fr. Enchéri avec 100 fr. Masse des numéros 1 et 2. Mise-à-prix 5,300 fr. Enchèrie avec 20 fr. POUR Cette Féte aura lieu le Mardi de notre kermesse, 10 Août 1859. La course se fera en ligne droite et sur le côté non pavé de la place. Il est établi deux catégories auxquelles sont affectés des prix distincts, savoir 1* POUR CHEVAUX. 1* Prix. Une très-belle Selle anglaise, valeurfr. 60-00 2* idem. Une Bride20-00 3* idem. Une Cravache et une paire d'Épérons 10-00 2* POUR MULETS ET ANES. 1' Prix. Une Chabraque, valeur fr. 35-00 3* idem. Une Bride12-00 3* idem.Une Cravache et une paire d'Épérons6-00 En outre il sera donné Au cavalier qui se présentera dans la tenue la plus burlesque un beau prix inconnu. 2* A la société la plus nombreuse quatre cuillères café en argent. L'inscription se fera de midi 1 heure de relevée, au cabaret tenu par M"* V** Budin, dans la Basseville. Les cavaliers se formeront en eortège 2 heures précises et parcourront les rues indiquées par la commission. Les cavaliers ne faisant pas partie du cortège, ne seront pas admis au concours. 11 sera loisible aux cavaliers montant des mulets, de concourir dans la première caté gorie, s'ils le fout connaître lors de l'In scription. Il sera perçu une mise de 1 franc pour les cavaliers faisant partie de la première catégorie; une mise de 50-centimes sera faite par ceux de la deuxième catégorie. Tout c<? qui n'est pas prévu par la pré sente, sera fait connaître par une commis sion qui prononcera sur toutes les difficultés qui pourraient surgir. Une course aura lieu immédiatement après le carrousel l'endroit et aux condi lions indiquer par la commission. Fait en séance, Neuve-Église, le 12 Août 1859. les bourgmestre et échevins, B.-J. YERMEER9CR. pau ordonnance LK SECEÉTAIEI, de Le Mardi, 13 Septembre 1859, 1 heure de relevéeau cabaret les Quatre Rois, occupé par Henri Proîost, War- néton, le long du pavé vers Ypres, le Notaire BIJTAYE, résidant en la ville de Warnéton, vendra aux enchères publiques: Un très-beau Mobilier, consistant principalement en Armoires, Garderobes, Commodes, Bois de lit, Matelats, Lits de plumes, Serges, Draps de lit, Bouilloires, Marmites en cuivre, Assiettes, deux Poêles, iRfei a»*» iup (fnsaogsi? q 2»Les Ustensiles de cabaret, tels que Buffets, Comptoirs, doubles Litres, Litre» et Demi-litres en étain Demi-litres en verre, Verres bière et k vin, grandes et petites Tables, Chaises et une foule d'autres objets. 3° Et environ 55 ares de très-beau Tabae sur pied et une grande quantité d Échafaudages k tabac. Cette vente aura lieu long crédit moyen nant caution solvable. Le Notairb BUTAYE, susnommé, eu fera la recette.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3