Chronique politique. mouvement, pendant la période comprise entre les mois de janvier et juillet de l'année courante et des années >85? et i858. L'examen de ce lablean nous permet de constater les résultats suivants l'importation, et pour le mois de juillet seulementune diminution de 33 p. c. sur le mouvement analogue du même mois de 858 et une augmentation de 18 p. c. sur celui de juillet 1857. A l'exportation une augmentation de 3g et de 48 p. c. snr i838 et 1887. Pour la période comprise entre janvier et juillet, diminution égale ment l'importation comparativement l'impor tation de 18S8augmentation, au contraire, l'exportation. Voici sur quel» articles particulièrement ont porté lea augmentation» ou les diminutions que nous signalons ci-dessus. A l'importation il y a eu ac croissement de mouvement sur le colon en laine, les iils de laine, les grains, les peaux brutes, les pommes de terre et les vins. Il y a eu ralentissement sur le café, le lin brut et peigné, les graines oléagineuses, le rix pelé et en paille, lea aucres bruts et le* tissu» de laine léger». A l'exportation, l'augmentation s'est produite sur les bestiaux, les charbons de terre, les chevaux et poulains, le fer battu, les rails, les fils de lin, le fro ment, les machines et mécaniques, les tissus de coton, da laine, de lin, les verres vitres, le zinc la miné. Il y a eu diminution sur la foute, le lin brut et peigné, le seigle, les peaux brutes et les pommes de terre. A et en officiels. Il est accordé, chacun des officiers désignés ci- après une pension annuelle et viagère de retraite aur l'État, savoir Anoul, lieutenant-général, 7,56o fr. ;Chapelié, lieutenant-général, 6,3oe fr. Rigano, lieutenant- général, 6,000 fr. Dena, lieutenant-général, 6,000 fr. De Nieulant, général-major, 5,000 fr. George d'£spinois, général-major, 5,000 fr. Pertry, colo nel, 3,zoo fr. Euchène, colonel du a* régiment de cuirassiers, 3,aeo fr. De Burbure, lieutenant-colonel du 1' rég. de lanciers, a,5oo fr. Vanden Bogserde, lieutenant-colonel, a,5oo fr. Du 4 Septembre au 7 inclus. Le télégraphe nous a appris qu'une réunion des deuxièmes plénipotentiaires avait eu lieu 1 Zurich. On a'y est occupé de la partie du traité de paix rela tive ti la délimitation daa frontières et la séparation des juridictions civiles et ecclésiastiques. La Confé rence n'est donc pasencore positivement suspendue, mais sa séparation définitive ne peut tarder. Les plénipotentiaires s'en tiendront sans doute i la ques tion lombarde, que l'Autriche tient par-dessus tout soustraire i l'action d'un Congrès européen. Le voyage du prince de Metternicb, qui, après avoir passé deax jours S'-Sauveur, a dû partir hier pour Vienne, prouve que l'empereur d'Autriche lui- même est désireux de hâter la solution. II paraît que la mission de ce diplomate n'avait pas d'autre objet que d'écarter du programme du Congrès cette ques tion de la Lombardie. Ce aérait cette condition que l'Autriche donnerait son assentiment la réunion du Congrès. Quoi qu'il an soit, il est évident que l'intérêt du moment n'est plus Zurich. La question de lltalie centrale domine toutes les autreset tous les indices concourent! faire croire qu'à moins d'une péripétie tout fait imprévue elle aéra résolue dans le sens des vœux actuellement manifestés par les popula tions. Le roi Victor-Emmanuel recevra décidément dimanche prochain la députation toscane. Il ne lui serait guère possible de faire une réponse négative ou même simplement évasive; il faut donc qu'il se croie en mesure de ne pas décliner la mise en de meure de l'Assemblée toscane. La députation est composée de MM. Ic comte Ugolino délia Gherardesca, le comte Scipione Bor- ghèsele professeur J.-B. Giorginole docteur Rinaldo Roschi, et de M. Pietro Augusto Adami, directeur de la Banque nationale de Livourne. L'assemblée nationale des Légalioos a ouvert ses séances le t' septembre. Les journaux allemands donnent des détails sur les derniers travaux de la Conférence qui n'aurait pas été, d'après eux, aussi stérile qu'on le croit généralement. La Presse de Vienne assure que la question de la dette est réglée en principe, sauf cer tains détails, en vue desquels sera instituée une commission spéciale austro-sarde. La Lorabardie se chargerait d'une rente de cinq millions de lires sur le Monte-Milano, et prendrait deux cents millions de lires de la dette autrichienne. Un autre journal allemand, la Bœrsenhallpré tend que les questions secondaires ont été réglées Zurich ou sont sur le point de l'être. La question des duchés serait réservée, non un congrès euro péen, mais la diplomatie des deux nations fran çaise et autrichienne, et traitée, par les deux gou vernements de Vienne et de Paris, par les voies diplomatiques ordinaires. Quant la question de la Vénétie, elle ne serait mise en discussion qu'après la question de la confédération réglée. On attend une circulaire du baron Schleinitz, exposant les vues du gouvernement prussien sur l'opportunité d'un congrès. On sait que la Prusse adhère h l'idée d'un congrès, mais elle pense qu'une réunion de ce genre ne pourra s'occuper avec fruit des affaires italiennes, que lorsque les conférences de Zurich auront éclarci la situation. La Russie a exprimé les mêmes sentiments. La rédaction de ce document diplomatique prussien sera arrêtée défi nitivement Oslende, où se trouve en ce moment le prince régent. S. A. R. ne retournera Berlin quo vers le commencement d'octobre; La Gazette jiiemontaise publie un décret créant trois régiments de cavalerie légère qui porteront les noms de Chsoeau légers de Milande Lodi et de Montebello une brigade de grenadiers pied qui se nommera Brigade de grenadiers de Lombardie, et cinq brigades d'infantei ie de ligne qui prendront les noms de: Brigades de Brescia, de Crémone, de Cômede Bergome et de Paoie. Le nouveau ministre de l'intérieur de Vienne, le comleGoluchowski, vient d'adresser tous les gou verneurs de provinces une circulaire. Il y est dit qu'on doit mettre la main avec zèle et empressement aux réformes promises par le Manifeste impérial du i5 juillet, pour satisfaire aux vœux des populations et fonder une administration ferme et énergique qui répond aux intérêts d'unité de la monarchie, en tenant compte en même temps, autant que possible, de la situation particulière de chacun des pays de la couronne. Le parlement ionien, qui devait se rassembler le 10 septembre, a été prorogé par S. Exc. le lord haut commissaire jusqu'au 10 décembre. La situation politique est très-calme en Angle terre. La grève prolongée dea ouvrier» en bâtiments de Londres et l'activité des armements dans tout le Royaume-Uni sont, vrai dire, les seuls faits dignes quoi te récompenser dignement. Dépêche-toi donc de me conduire auprès de cette jeune tille, qu'on accuse si in justement... Ah patience, Signore? il n'y faut pas songer aujourd'hui, ni demain, puisque c'est le jour de Péque... Ni demain tu n'as donc point, comme tu t'en es vanlé, un moyen sûr de m'ouvrir la prison de Seïla Baretti ne se vante jamais de ce qu'il ne peut faire, répliqua le barbier avec une fierté romique. Cha que ehose en son temps Excellence les petits pois ne mûrissent pas en toute saison et l'on ne doit pas couper sou blé en herbe. Aujourd'hui, je combine mes plans et prépare les voies demain jour de Pâque je ne m'oc cupe que de mes devoirs de bon chrétien, et vais recevoir la bénédiction du Saint Père. Mais Seïla, quand la ▼errai-je hier je ne l'ai pas vue aujourd'hui et demain je n'aurai pas même de ses nouvelles Et après- demain, lundi de Pâques, quoique ce soit encore grande féte Saint-Pierre, je vous prends par la main et je vous mène tout droit... Dans sa prison Parles-tu sérieuse ment ne promets-tu pas plus que tu ne peux tenir? Et comment parviendras-tu...? c'est mon affaire!... Jures-moi seulement que vous n'entreprendres rien con tre notre divine religion avec cette hérétique. Je te jure de t'apporler cent écus romains, ou plutôt de te les remettre au sortir de la prison... Mais s'il est si facile de pénétrer jusqu'à l'infortunée victime d'une erreur ou d'un complot, serait-il donc si difficile de la délivrer Que je prête les mains la délivrance d'une juive! Jamais, Excellence, jamais, quand je devrais faire la barbe dame Fortune! Elle n'est point coupable, je t'assure, et de plus, elle est aussi bonne chrétienne qui toi; du moins elle le deviendra. Ce serait li, je l'avoue, une considération, une exception... Mais non, je ne veux me brouiller avec personne, et surtout avec le Saint-Office. Vous verrex votre juive et vous lui parlerez, Excellence; ne m'en demandez pas davantage. Après demain que d'inquiétudes, que de tortures, en attendant A quelle heufe la verrai-je? dois-je aller ta boutique? Non. Trouvez-vous la troisième heure du jour, sur la place de Saint-Pierre, vers la porte du Vatican... Coraggio signore t n'ayez pas la bourse vide surtout; et pour mieux réussir dans vos desseins, portez votre offrande k quelque puissante madone, celle des Augustins, par exemple. C'est elle qui fait k Rome les plus beaux miracles... Adieu, Excellence, je cours voir baptiser mon juif (La suite «u prochain n'.) d'intérêt qui se passent en ce moment dans ce pays. Cette grève des ouvriers en bâtiments dure depuis prêt d'un mois. Les ouvriers veulent réduire h neuf heures la durée de la journée de travail les patrons se refusent i faire cette concession, et en attendant tous les travaux de bâtiments restent suspendus Londres. Ce mouvement se poursuit avec une extrême publicité, encouragé par la presse, subsidié par les comités d'ouvriers, sairs que l'ordre public en souffie, et sans que l'autorité intervienne, la législa tion anglaise autorisant les coalitions d'ouvriers. Le Times, constate avec surprise le désintéresse ment dont Napoléon III fait preuve dans la question italienne. Il est évident qu'en promettant un respect si absolu pour les décisions des Assemblées popu laires des Duchés, Napoléon III carressait l'arrière- pensée que ces décisions seraient favorables aux vues de certain candidat tenant de plus près i la famille Bonaparte qu'à la Maison de Savoie. Ces espérances ont été trompées. C'est le moins puissant des trois belligérants qui profite seul de la guerre, au détri ment de son allié et contre le gré de son adversaire. Le Times engage l'Empereur prendre son parti de cette déconvenue et s'en consoler en pensant qu'il aura U gloire d'avoir assuré l'indépendance de l'Italie. Une insurrection vient d'éclater sur le Monl- Liban. Des Druses vont incendiant, pillant villages et couvents. Une lutte sanglante a eu lieu, le diman che i4 août, entre eux et les chrétiens de Beilt- Merie. Toutes les filatures du Liban ont cessé leurs travaux faute d'ouvriers; pour se proléger, elles ont arboré le drapeau français. Une révolution a éclaté Vénézuéla, le 3o juillet. Le parti fédéral, dont le générâl Falcon était le chef, a renversé le président Castro, et a été renversé lui-même par le parti constitutionnel, après un combat sanglant de quatre heures. Appelé rem placer Castro, le vice-président Pedro Gual a été proclamé avec enthousiasme par la population. Le roi des Belges est parti dimanche pour faire son excursion habituelle en Italie. Le voyage de ce souverains pris un caractère politique et fixe l'at tention, depuis qu'on sait que S. M. doit se rendre en France,son retour, et y avoir une entrevue avec l'empereur des Français. On parle d'une nouvelle entrevue des empereurs de France et d'Autriche. Cette entrevue aurait lieu dans une ville suisse. Le roi de Sardaigne a reçu dimanche h quatre heures la députation chargée de lui offrir les vœux de l'Assemblée toscane en faveur de l'annexion au Piémont. Une dépêche télégraphique (ait connaître la réponse du roi Yictor-Emmanuel. Le Roi a ac cueilli avec des remerciement* le vœu de l'Assemblée toscane; seulement il a différé aori acceptation définitive jusqu'à l'achèvement des né gociation* qui auront lieu sur les affaires de l'Italie. Victor-Emmanuel croit donc aussi la nécessité d'un Congrès pour régulariser la situation de l'Italie; et il espère que l'Europe ne refosera pas d'accom plir envers la Toscane l'œuvre réparatrice qu'elle a accomplie, dans des circonstances moins favorables envers la Grèce, la Belgique et lea principautés da nubiennes. Le Morning-Adoertiserdont l'autorité, il aat vrai, n'est pas incontestable, publie une correspon dance de Paris, dans laquelle il est dit que le gou vernement anglais a recommandé au roi Victor- Emmanuel d'accepterl'annexionqui lui était offerte. Cet avis a été donné et suivi, M. Desambrois a for mellement et officiellement notifié le fait au pléni- potenltare français Zurich. En Angleterre, tandis que les feuilles ministériel les soutiennent le projet d'annexion des duchés la Sardaigne, les journaux de l'opposition l'attaquent avec une vivacité qui ne laisse aucun doute sur la tendance que lord Malmesbury aurait cherché imprimer la solution de U question italienne, s'il était resté au pouvoir. D'après le Morning Herald, ca qui ae fait en ce moment en Italie n'est que le résultat de menées oc cultes, conduites par les agents sardes,favorisées par la corruption et la violence, et ayant pour objet non pas le triomphe des idées libérales, mais celai de la révolution. Il est probable qu'en acceptant les propositions des députés toscans, le roi Victor-Emmanuel réservera l'approbation de l'Europe. D'ailleurs, l'idée d'un Congrès se répand de plus en plus. II se confirme que le gouvernement russe a fait remettreau gouvernement prussien, psr le beron de Budberg, une note dans laquelle il soutient que le» affaires italiennes ne peuvent être réglées d'une

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2