PLUS D'OPÉRATIONS AUX YEUX Nouvelles diverses. S SITUÉE A LAKGEMARCR. 4 USTE\S1LES DE CABAIIET ET TABAC SUR PIED, A WARSÊTOH. BERIGT. 1i manière durable que par un Congrès. Le cabinet de Berlin est assez favorable celte opinion mais, comme nous le disions, il attend le résultat de la conférence de Zurich. L'Autriche elle-même pour rait être amenée y consentir, croit-on, le jour où il lui sera démontré que le traité de Villafranca est inexécutable. Il nous semble que ce n'est plus qu'à Vienne qu'on persiste prendre au sérieux celle convention bâclée en une heure pour les besoins d'une cause difficile, avec des restrictions et des équivoques qui en font, suivant l'occasion ou l'hu meur de la France, un argument en faveur des Ita liens ou une arme dirigée contre eux. Nous trouvons dans un ouvrage que vient de pu blier Paris M. Perdonnet,administrateurduchemin de fer de l'Est, que les chemins de fer sont, de toutes les voies de communication, la moins dangereuse, et il le démontre par des chiffres. Il résulte d'une en-* quête, faite ce sujet par le gouvernement français, que depuis l'origine des chemins de fer en France, le nombre des voyageurs tués, au nombre des voya geurs transportés, est de 1 i,955,555 celui des voyageurs blessés, de i 496,55 et que les mêmes rapports sont, pour le service des messageries de 1846 s855, pour les tués de t 355,463 et pour les blessés de 1 29,871. En Belgique, d'après les documents officiels, en treize ans et demi, il y a eu 1 voyageur tué sur 8,861,804 transportés et 1 blessé sur euvireu 2 mil lions transportés. Dans le grand-duché de Bade et en Prusse, la proportion est encore plus favorable, car en dix années d'exploitation il n'y a eu qu'un tué sur 17,514»977 voyageurs et un blessé sur i,i54,33i voyageurs. Un cruel accident vient de frapper M. Saint-Marc Girardin, rédacteur du Journal des Débats. Son fils aîné, âgé de vingt et un ans, s'est noyé en se bai gnant dans la Seine. Le corps a été retrouvé auprès de Villeneuve-Saiot-Georges. M. Migeon vient d'adresser la lettre suivante au président du Conseil général du Haut-Rhin Monsieur le président, a Je vous prie de vouloir bien porter la connais sance de mes honorables collègues que, tout en conservant mes fonctions de membre du Conseil général du Haut-Rhin, je me dois moi-même de ne point assistera la session actuelle. Le 6 avril dernier, en effet, j'écrivis i M. le préfet de Colmar, la lettre suivante Paris, 6 avril 1859. Monsieur le préfet, Votre proclamation du 7 mars dernier aux électeurs de la 3* circonscription du Haut-Rhin, renferme contre ma personne une série d'outrages, a de diffamations, de calomnies et d'assertions men- songères qui me commandent de demander l'au— torisation de vous poursuivre correclionnellement. Mais, nous vivons une époque où l'on ne dai- gnerait pas plus répondre ma juste demande qu'on ne le fit l'occasion d'un odieux rapport, signé par un préfet de police. a Je me borne donc constater ici qu'en publiant contre moi ce document digne de mépris, vous n'avez fait qu'obéir, comme préfet, aux ordres de ceux qui n'ont pas craint d'user du droit du plus fort. J'ajoute que si, dans l'élection où je viens d'avoir l'honneur de succomber, le sentiment de l'opi- nion publique n'a pas pu se produire, c'est uni- quement la violence, aux séductions et la fraude qu'est.dû ce résultat que vous prenez soin de flétrir vous-même en faisant avancer, par v06 journaux, que l'honneur du pays et le respect de la moralité publique doivent être satisfaits... J'ai l'honneur de vous saluer, Migeon, Membre du Conseil général du Haut-Rhin. Devant cette lettre, que je maintiens dans tous ses termes et dont j'adressai copie, en son temps au ministre de l'intérieur, M. le préfet a gardé un si lence dont je pourrais profiter aujourd'hui, mais je préfère protester encore une lois contre le scandale d'une politique s'avilissaut sous une intrigue ourdie en haut lieu. Daignez accueillir, monsieur le président, le nouvel hommage de mes sentiments les plus distingués. Signé Migeon, ancien député. Paris, 21 août. L'intention du gouvernement français, dit le Courrier du Hâore, paraît être de donner aux Com pagnies de chemin de fer un très-grand élan pour la campagne prochaine. Il s'agirait de lea mettre en mesure d'accomplir pour 5oo millions de travaux. Les moyens financiers ne manqueraient pas pour une telle dépense, si d'un côté la Banque de France était autorisée continuer le crédit de 100 millions qu'elle a fait cette année aux Compagnies, et si d'un autre côte l'État prêtait aux Compagnies l'excédant dg l'emprunt que les dépense» de la guerre ont lais sé disponible. L'épargne du pays qui se porte avec un empressement si remarquable sur les obligations (il a été placé pour i4o millions de francs en obliga tions par la Banque de France depuis le i* juillet) ferait le reste la Banque et l'État, en face d'un tel courant de capitaux vers les obligations, n'auraient faire aux Compagnies qu'un crédit i court terme. Des lettres du camp de Beverloo font mention du temps épouvantable qu'il a fait dans cette contrée mardi dernier, 3o août, l'après-midi. Les troupes qui se trouvaient la manœuvre une lieue et demie au moins du camp, oui été assaillies par un orage des plus violents, accompagné de trombes d'eau el de vent et de la chuto de gréions. Cet orage a duré près d'une heure. On a Fait ces jours-ci Postdam des expériences très-intéressantes sur l'effet que peuvent produire les fusils dits zundnadelgewebre sur la cavalerie. On s'est servi, dans cette circonstance, d'une grande cible mobile qui imitait avec une vitesse donnée, le mouvement de la cavalerie et sur laquelle tiraient des chasseurs de la garde armés de ces fusils. Cette cible avait 24 pieds de long et la hauteur d'un cava lier; elle fut traînée par des chevaux, d'àhord au pas, puis su trot, puis au galop. Les troupes étaient l'origine une distance de 700 pas qui fut franchie en une minute trois quarts. En comparant le nombre des balles qui avaient touché au nombre total des balles dont on s'était servi, on trouve un résultat des plus satisfaisants. Un journal de Francfort assure qu'il est question Vienne, de supprimer les habits blancs de l'armée autrichienne. En portant les légiments de ligne de soixante-deux quatre-vingt, on leur donnerait en même temps un nouvel uniforme consistant en ca pote gris bleuâtre, pantalon gris, revers et parements rouges et baudriers noirs. Une terrible explosion a eu lieu sur la Tyne, l'un de ces derniers soin, rapporte le Morning Chronicle. Un nouveau service de paquebots commence fonc tionner entre Newcasile et Tyne Mouth. Ce soir-là, le steamer Louise Craieshayappartenant la nou velle compagnie, descendait le fleuve, chargé de passagers, quand un steamer nommé William and Mary, se mit lutter de rapidité avec le paquebot. Les gens du William and Mary avaient cœur de dépasser la Louise Crawshay,*t,en conséquence, ne ménageaient pas leur chaudière.Quand on se trouva en vue du quai d'Hebburn, un horrible craquement se fit entendre; c'était la chaudière du William and Mary qui faisait explosion. Le pont, les agrès, les machines, furent mis en pièces,et des débris tom bèrent de tous côtés dans l'eau. On croit, i bord de la Louise Crausshay, avoir vu sauter des membres hnmaius avec les débris du navire; il est certain qu'un nommé SquireCockburn n'a pu être retrouvé. Deux hommes lancés l'eau par la force de l'explo sion ont été recueillis par la Louise Crawshay. Le William and Maryqui était un vieux navire, a été fort endommagé. Le sinistre doit être attribué l'imprudence des gens qui montaient le bâtiment. Les journaux algériens enregistent une condam nation mort qui vient d'être prononcée par le conseil de guerre de Constantine contre Sidi-Sadok et quinze de ses partisans. La publicité des débats de ce procèsqui vient d'aboutir seize condamnations capitales, avait été interdite dès la première séance sur les réquisitions du commissaire impérial. Le rêve des turros pendant la campagne d'Italie était de faire une excursion Paris,où ils comptaient produire et recueillir de vives sensations. Ce rêve a été réalisé et l'impression produite Paris par les turcos a, en effet, éié très-vive. Pendant la quinzaine qu'a duré leur séjour dans la capitale, onze de ces gracieux enfants de l'Algérie ont été fusillés pour diverses espiègleries prévues par le code pénal. Lea turcos avaient espéré pouvoir tenir garnison Paris. Dans l'intérêt do la conservation de l'espèce, on a tenu ii les éloigner au plutôt de la capitale. Une dame anglaise, Mn,*Julia 8..., âgée de vingt- cinq ans, arrivée Paris avec son mari depuia huit jours seulement, a été victime d'un de ces terribles accidents occasionnés par l'imprudence des fumeurs. 11 était midi environ. La jeune femme, vêtue de blanc, était dans sa chambre, se disposant sortir. Le mari entre, prend une allumette chimique et allume son cigare. L'allumette enflammée est jetée par lui dans la cheminée. La dame s'en approche pour donner dans la glace un dernier coup-d'œil il sa toilette; la robe prend feu, et les flammes ne tar dent pas envelopper tout le corps. Épouvanté, hors de lui, l'auteur involontaire de l'accident, le mari se précipite sur sa femme et tente d'arrêter avec ses mains les progrès de la flamme. Vains efforts il se brûle les mains et les bras, et l'action des flammes n'en continue pas moins ses ravages. Bientôt le corps et la figure sont horriblement brûlés et lorsque des voisins accourus aux cris poussés par la victime, parviennent éteindre le feu, il était trop tard. Cependant M°" B... vivait encore, et n'a succombé que le lendemain i la suite des plus atroces souffrances. VÊMTd d'uhk FERME Le Notairr DELAVIE, Langrmarck, vendra définitivement, lu Samedi, 10 Septembre 1859, 3 heures de rele vée, I'Hôtel de l'Épée royale, Grande PlaceYprcs s une BELLE FERME avec 19 hectares 36 arcs 42 centiares de Verger, Jardin, Prés et Terres labourables, for mant pour ainsi dire un ensemble, très- favorablement située Langemarck, ha meau de S1 Julien, contre la chaussée de Langemarck Zonnebeke. Exploitée par Théodore Duboispar bail expirant le 1' Octobre 1862; divisée en 14 lots. Portée la tomme modique de 50,600 fr. L'Eau céleste du docteur Roussèau, pour la guérison radicale de toutes les maladies d'yeux, telles que cataractes, taies, inflam mations, etc., fortifie les vues faibles, en lève la goutte sereine et apaise les douleurs les plus vives. Les personnes qui entrevoient encore les effets d'ombres et de brouillards peuvent être sûres de recouvrer complète ment la vue dans l'espace de 10 15 juurs. Prix du flacon 10 francs Paris, chez M. Paul Box, pharmacien, 12, rue des SS. Pères. (Écrire franco.) Le Hardi, 13 Septembre 1859, 1 heure de relevée, au cabaret les Quatre Rois, occupé par Henri Provost, k War- nêton, le long du pavé vers Ypres, le Notaire BETAYE, résidant en la ville de Warnêton, vendra aux enchères publiques: 1° Un très-beau Mobilier, consistant principalement en Armoires, Garderobes, Commodes, Bois de lit, Matelats, Lits de plumes, Serges, Draps de lit, Bouilloires, Marmites en cuivre, Assiettes, deux Poêles, etc. 2° Les Ustensiles de cabaret, tels que Buffets, Comptoirs, doubles Litres, Litres et Demi-litres en étain Demi-litres en verre, Verres bière et vin, grandes et petites Tables, Chaises et une foule d'autres objets. 3° Et environ 35 ares de très-beau Tabac sur pied et uno grande quantité d'Échafaudages tabac. Cette vente aura lieu long crédit moyen nant caution solvable. Le Notaire BETAYE, susnommé, en fera la recette. By M' PB EP A HT-VIENNE, Notaris ter residentie van Oostvleterenis er gelé in leeniog te bekomen mils geed bezet.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3