MAISONS VENTE s Chronique politique. DE BIENS IMMEUBLES BQSHD9 ET TERRE A LABOUR, situés a. WARNÊTON, appartenant la commune de Ploegsteert. illustre qui depuis vingt-huit ans règne avec tant de sagesse sur un peuple libre. Le départ pour Biarritz aura lieu demain mer credi, i4 septembre, dix heures du malin. Des agents du gouvernement s'occupent, avec une incroyable activité, de l'acquisition des terrains né cessaires pour l'établissement des nouvelles fortifi cations autour d'Anvers. Les opérations de l'arpentage sont terminées presque sur toute la ligne; l'expertise de la valeur des terres a commencé du côté du Kiel et de nom breux contrats provisoires sont déjà conclus. Nous apprenons, d'autre part, que deux com pagnies se sont présentées au gouvernement pour se charger de l'exécution des travaux; toutes les deux offrent des garanties sérieuses et ont leur tête les hommes les plus compétents. (Précurseur.) Incendie de la cathédrale de Camhrai. Voici les détails que la Gazette de Cambrai nous apporte sur ce sinistre Vendredi, g heuredu soir. Des flots de feu s'échappent par la croisée située au-dessus du portail de la cathédrale, ainsi que par la croisée latérale voi sine du jeu d'orgues, et projettent sur la ville une lueur blafarde et intense qui devient bientôt assez vive pour le disputer la lumière du jour. Le vent qui souffle dans la direction de l'édifice ne laisse déjà plus de doute sur l'issue du sinistre. Cependant, les secours arrivent de toutes parts, la population entière accourt sur les lieux du sinistre. On enfonce la porte du grand portail des citoyens dévoués passent sous la voûte de flammes qui s'élè vent au dessus d'eux. Ils étaient peine entrés dans la grande nef que la charpente des orgues s'écroule en les couvrant de plomb en fusion et de débris en flammés.Bientôt leservice des pompiers est organisé. Il ne s'agit plus de chercher sauver la toiture de l'édifice, le feu court avec une telle rapidité dans les combles qu'avant qu'une demi-heurene se fût écou lée, il avait gagné le chevet de l'église et s'était éten du sur toute la surface du bâtiment. Les troupes de la garnison accourent leur tour. Toutes les autori tés civiles, militaires et judiciaires sont présentes. Dès les premiers moments, les vases sacrés, l'image de notre Dame-de-Grâce sont mis en lieu de sûreté le magnifique christ sorti du pinceau de de Geerarts est décroché avec soin et placé f'abri de tout danger. Les ornements, tout le matériel de la sacristie sont enlevés. Des poutres enflammées tombent au milieu de la nef par les ouvertures pratiquées la voûte. Deux pompes placées dans l'intérieur de l'église et habile ment manœuvrées éloignent tout danger. A onze heures du soir, la part du feu était faite, et ce n'est pas sansune immense satisfaction que l'on apprenait que nos belles Grisailles, que les monu- mentsde Fénélon et de Belmas n'avaient pas souffert des atteintes du feu. Un garçon brasseur et un dragon ont été blessés, le premier, frappé par le timon de la voiture qu'il conduisait, a eu la jambe cassée le second, atteint par une poutre onflammée, a été renversé et enlevé. Beaucoup de personnes ont été contusionnées, mais sans gravité. Les voûtes de la nef principale menacent ruine sur plusieurs points, et vont probablement faire in terdire toute circulation dans l'intérieur de l'église, construite en pierres blanches réduites l'état de chaux par suite de l'action du feu. n Samedionze heure* et demie du matin. Le tocsin se fait entendre de nouveau. Xe feu vient d'éclater avec violence au point de jonction qui réunit la cathédrale l'archevêché des nuages de fumée s'élèvent au-dessus des murs noircis de la cathédrale; les pompes, les baquets chargés d'eau se remettent en mouvement; la troupe se rend de nouveau sur les iieux du sinistre; on travaille avec ardeur des flots d'eau inondent les murs et la toi ture de l'archevêché un des offleiers de nos sapeurs- pompiers, du haut de la toiture où il s'est établi, dirige la lance d'une des pompes vers la chapelle de la Sainte-Vierge, dont les admirables grisailles sont menacées par le fléau destructeur. Dans l'intérieur de l'église, une pierre se détache de la voûte et blesse grièvement un de nos sapeurs-pompiers une autre personne est également contusionnée; midi et demi, ce nouveau foyer d'incendie est éteint et notre ville rentre dans le calme. D'après les dernières nouvelles relatives l'incen die de la cathédrale de Cambrai, tout l'intérieur de l'église a été heureusement préservé. L'on n'a déplorer que la perte de la toiture, celle de l'orgue, dont le buffet était très-remarquable, et les dégâts inséparables d'un événement de cette nature. On évalue la perte 35o,ooo francs. Il n'y avait rien d'assuré. Il résulte d'une première enquête qu'on croit devoir attribuer ce sinistre la négligence, soit de l'organiste, soit du souffleur. L'un des deux aurait oublié de reprendre la bougie déposée sur le jeu d'orgue, et c'est cette bougie qui, en communiquant le fen, aurait déterminé ce vaste incendie. Du 15 Septembre an 17 inclus. L'Assemblée constituante de Parme a suivi l'ex emple donné par les Modénais, les Toscans et les Bolonais. Sans prendre souci de l'article du Moniteur elle a voté la déchéance de la dynastie régnante puis est-ce naïveté ou ironie? elle a voté, l'unanimité, des remercîments l'empereur des Français. Inutile de dire que le corollaire de cette double dé cision a été la prise en considération d'une proposi tion d'annexion ia Sardaigne. Voilà tout l'effet que produit en Italie l'article du Moniteur. Les journaux sardes ne sont nullement déconcertés par la déclaration delà feuille officielle. Cette déclaration était prévue, attendue en même temps qu'elle paraissait, le gouvernement sarde re cevait du gouvernement français une note des plus favorables l'Italie, et l'Empereur faisait s la dépu- tation de Modène une réponse des plus encoura geantes. C'est toujours, on le voit, le même système, la même politique. A Villafranca on prend l'engage ment d'honneur de rétablir les princes dépossédés et pendant deux mois on encourage de tous ses efforts des manifestations en sens contraire. On me nace dans le Moniteur, et côté du Moniteur on dément ses propres menaces. Ce n'est pas là de la politique c'est de la voltige, de la politique d'équi- libriste. On continue d'ailleurs, dans les divers États de l'Italie centrale, agir et parler comme si l'accep tation du roi de Sardaigne avait été définitive et comme si l'annexion de ces territoires au Piémont était un fait accompli; et cela malgré l'assurance formelle donnée par M. de Reizat au roi Victor- Emmanuel que les paroles du Moniteur étaient bien l'expression de la volonté de l'Empereur. En Autriche, où I on ne doit pas être moins bien édifié sur la valeur des assertions de l'Empire et sur la moralité de ses engagementson interprête les déclarations du Moniteur dans un sens qui n'est pas tout fait conforme l'idée impériale. Après le Journal de Francfort, l'Ost-Deutsche-Post exprime, dans un article que l'on trouvera plus loin,l'opinion que si la restauration des princes dépossédés qui est une des clauses de la paix de Villafranca ne peut s'effectuer, l'empereur François-Joseph sera comme Louis-Napoléon délié de ses engagements. Nous devons ajouter que la Gazette de Vienne, organe officiel du gouvernementne partage pas en cette circonstance l'opinion de l'Ost-Deutsche-Pott, car ce journal se montre assez satisfait de l'article du Moniteur universel. Il est vrai qu'il n'y voit autre chose, jusqu'ici, que le conseil donné aux Ita liens de consentir la réintégration des dynasties dépossédées. L'espèce de menace adressée par le Siècle l'An gleterre semble n'avoir été que le prélude d'une nouvelle campagne dont le Moniteur devait donner le signal, si un incident inattendu n'était venu brus quement ajourner pour quelque temps les projets hostiles de la France contre ta puissante rivale. La Chine vient de déclarer brusquement la guerre la France et l'Angleterre. Les ambassadeurs des deux puissances envoyés Pékin pour ratifier les traités conclus Tien-Sin ont été reçus coude canon. L'entrée du fleuve leur a été refusée. Les Anglais, qu'une escadrille d'honneur accompsgu t, ont eu trois bâtiments coulés et 464 hommes hors de combat. Les Français n'ont perdu que 74 hom mes. L'escadre a dû se retirer après cet échec, et les ambassadeurs sont retournés Shang-haï. C'est la t»5 juin qu'a eu lieu cet engagement, qui va sans doute provoquer de la part de la France et de l'An gleterre de terribles représailles. Marché d'ïprks». ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le M Septembre 1859. NATURE DM GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES. Kilogrammes. prix moyen PAR cent kilogrammes. POIDS MOYEN DE l'hectolitre. Froment 25,676 fr. 23 72 78 40 7,636 17 37 75 60 552 19 88 44 Pois 312 19 71 83 20 Eèveroles 6,090 17 14 84 Pommes de terra 3,600 6 25 245 76 n consistant en Le Notaire THERRT, Neuve-Église, procédera la MISE A PRIX, le Ven dredi 30 Septembre 1859, et l'ADJUDICATlON DÉFINITIVE, le Ven dredi, 14 Octobre suivant, chaque fois 2 heures de relevée, en la Maison communale, Ploegsteert, occupée par le sieur Vandermeerschdes Biens suivants WARNÊTON. Rue du Paradis. I' lot. Une GRANDE MAISON, usage de trois demeures, appelée la Ca serne, avec un are 50 centiares de Fond, habitée par plusieurs indigents la charge du Bureau de Bienfaisance de Warnèton, au loyer de 55 fr. 2* lot. Une MAISON AVEC FOND et JARDIN POTAGER, contenant ensemble un are 40 centiares, aussi occupée par des indigents, au loyer de 25 fr. 3* lot. Un FONDS BATI et JARDIN POTAGER, contenant un are 65 centiares, occupé par Joseph De Bussche, qui la maison susétant appartient. 4- lot. Un FONDS BATI et JARDIN POTAGER, contenant un are 40 centiares, occupé par Henri Demulier, qui la maison susétant appartient. 5» lot. Un FONDS BATI et POTAGER, contenant un are 20 centiares, occupé par Ange Plamont, qui la maison susétant appartient. 6* lot. Deui ares 75 centiares de FONDS BATI et JARDIN, occupé par M"" Ricquier, qui les bâtiments susétant ap partiennent. 7' lot. Un are 55 centiares de FONDS BATI et JARDIN, occupé par M. Augustin Bthaguequi les bâtiments existant sur ce fond appartiennent. 8- lot. Un are de FONDS BATI et JARDIN, occupé par François Housey, qui la maison susétant appartient. 9* lot. Un FONDS de 85 centiares, sur lequel se trouve une Maison appar tenant la commune de Warnèton. 10* lot. Un FONDS de 45 centiares. La maison construite sur ce fond appar tient M. Behaghel. il* lot. Un FONDS de 50 centiares. Rue ds la Carpe. 12" lot. Un FONDS do 50 centiares. 15" lot. Un FONDS de 40 centiares. Les maisons existantes sur les trois der niers lots appartiennent i Mm* v" Ricquier. Rue des Anguilles. 14" lot. Deux ares 55 centiares de FONDS et JARDIN. La maison usage de quatre demeures construite sur ce fond appartient la veuve et aux enfants Lambin. 15" lot. Un FONDS contenant 57 cen tiares, sur lequel il existe une maison ap partenant Sylvie Delie. Rue de Lille. 16" lot. Un FONDS contenant 55 cen tiares sur lequel se trouve érigé une maison appartenant M. Behaghel. 17" lot. Cinquante centiares de FONDS, sur lequel il existe une maison appartenant M. Joseph Deleroix. Près de la ville. 18" lot. Deux ares 30 centiares de TERRE A LABOUR, ci-devant Pré. Oc cupé sans bail par François Chieux. Section du Pont-Rouge. 19" et dernier lot. U11 FONDS conte nant 75 centiares sur lequel est érigé une maison appartenant M"" v>" De Simpel. il Y AURA UNE PRIME D'UN DEMI POUR CENT, POUR LE METTEUR a PRIX. Le cahier des charges se trouve déposé en 'étude dudit Notaire TRERRY, où les amateurs peuvent en prendre communi cation.

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 3