CHARBON M TERRE,
IMMEUBLES
UNE FERME
t.YE FERME
A VENDRE,
Nouvelles diverses.
DE LA BOULANGERIE MILITAIRE
D'YPRES.
SITUÉS A COMUNES-FRANCE
la signature du traité de Zurich. D'après des renseigne
ments particuliers qui sont transmis de Paris, l'in
strument de paix, signé Zurich, se compose de trois
traités. Le premier, conclu entre l'Autriche et la France,
constate la cessation des hostilités entre ces deux puis
sances le rétablissement des relations amicaleset
confirme la cession de la Lombardic la France. Le second
traite est conclu entre la France et la Sardaigne; il rap
pelle l'alliance offensive et défensive de ces deux États et
confirme 1 abandon fait, par la France, de la Lombardie
au Piémont. Le troisième traité est signé la fois par la
France, I Autriche et le Piémont; il rappelle les préli
minaires de Villafranca et porte l'engagement, pris par
les trois puissances, de ne pas s'opposer militairement
la restauration des princes italiens. Nul autre engage
ment n'est stipulé cet égard dans le traité.
Une dépêche de Madrid en date du 17, porte que le
gouvernement espagnol a annoncé aux Cortès que, avant
l'expiration du délai accordé au Maroc, il avait reçu la
nouvelle que cet État donnerait les satisfactions deman
dées. 11 a aussitôt demandé au Maroc des garanties pour
l'avenir. Une réponse immédiate est attendue.
Une dépêche de Paris porte que la question des
duchés a été réglée comme suit entre l'Autriche et
la France: le duc de Modèneet la duchesse de Parme
seraient réintégrés la condition qu'après la mort
du duc de Modène, son duché retournerait la dy
nastie de Parme dont le territoire serait alors an
nexé au Piémont. Nous avons peine croire cet
arrangement dont le moindre inconvénient serait de
ne rien régler du tout. La question de la Toscane et
des Légations, d'après la même dépêche, serait réser
vée au Congrès.
La réunion d'un Congrès ne nous paraît pas aussi
imminente que le ferait croire cette première con
firmation de la paix. Les prétentions de l'Autriche
et celles de l'Angleterre sont si incompatibles qu'un
accord entre ces puissances paraît bien difficile sur
les préliminaires.
Ainsi, en croire le Morning-Postle gouverne
ment anglais n adhérerait aucune négociation qui
ne sanctionnerait pas l'annexion des Etats italiens
la Sardaigne.
Ce sera l'Empereur qui prendra l'initiative delà
convocation du Congrès. La cession du duché de
Pa rnu au Piémont, le rétablissement de la dynastie
toscane, l'annexion de la duchesse de Parme la
souverainetéde Modène et l'octroi d'une constitution
aux Romagnols seront les bases des négociations. Le
Congrès sera long, très-long, et se terminera sans
doute par un replâtrage malhabile qui ne résistera
pas dix ans au frottement des idées libérales si bien
acclimatées aujourd'hui en Italie.
Comme préambule la convocation du Congrès,
l'Empereur doit adresser, de concert avec le Pape,
un manifeste la Romague.
En Angleterre on semble généralement peu ras
suré sur le résultat du futur Congrès. Les journaux
parlent avec une sorte d'affectation des armements
et des préparatifs militaires du pays. Nous avons pu
blié la lettre du ministre de la guerre sur l'or
ganisation de scorps franesde tirailleurs volontaires.
Le Timet apporte aujourd'hui deux nouvelles
lettres, l'une désir Charles Napier au duc de Somer
set, l'autre de sir F. Berkeley sir Francis Ëaring
sur l'armement de la marine et l'organisation de la
réserve de 3o,ooo marins volontaires. Ces publica
tion donnent une idée de l'anxiété qui domine l'es
prit public en Angleterre. Les lettre que nous rece
vons de Londres réflétenl toute cette anxitfté. On
s'attend dans cette capitale des complications pro
chaines qui viendraient ou de l'Italie ou de l'Alle
magne.
Dimanche dernier, Alexandrie (Piémont), a été
trouvé, près des Vieux-Bastions, tué par un coup de
pistolet, qui l'avait horriblement défiguré, le colo
nel Baudry, intendant des subsistances françaises,
excellent homme, jouissant de l'estime générale. Il
avait endossé l'habit bourgeois, pour accomplir son
projet de suicide. On a trouvé sur lui un billet por
tant que des fraudes ayant été découvertes dans les
subsistances militaires françaises, sans qu'il en eut
connaissance, et se trouvant peut-être en position
d'aggraver la condition de plusieurs employés, il
avait résolu de mettre fin son existence. Cet événe
ment a produit uno douloureuse impression
Alexandrie.
Un double et horrible crime, suivi de vol, a été
commis, dans la nuit de mardi mercredi, sur la
route de Yilrolles aOx Pennes. Un charretier et sa
fille, âgée de seize ans, ont été assassinés. Les meur
triers, après avoir commis ce double crime se sont
emparés d'un sac qui conteuait, dit-on, une somme
de 3 ,ooo francs. Les victimes qui ont été trouvées
sur le chemin, paraissent avoir été assommées
coups de marteau et de bâton, Sémaphore
On lit dans l'Étoile belge
Nous recevons de M. Raspail la lettre qu'on va lire.
C'est un avis adressé par l'éminent praticien ceux qui
pourraient s'effrayer d'entendre parler autour d'eux de
l'épidémie
Tout me porte croire, dit M. Raspail, que l'ergo-
tisme ou empoisonnement par le seigle ergotéy joue le
plus grand rôle.
En effet, outre que tous les symptômes se rapportent
ceux d'une telle intoxication, nous observons que
l'épidémie épargne les personnes qui ne font usage que
du pain de froment ou les fermiers et petits cultivateurs
qui ne se servent, pour pétrir leur pain, que du sciglequ'iis
ont récolté et prissoin d'éplucher eux-mêmes.L'épidémie,
au contraire, frappe les pauvres gens qui achètent leur
farine bas prix ou qui n'ont pas eu le temps de nettoyer
les grains qu'ils envoient la moulure.
Contre un fléau de ce genre, toute médication est
dans le cas d'échouer, comme contre tout empoisonne
ment haute dose. Mais s'il est difficile d'en guérir, rien
n'est plus facile que de s'en préserver; et le soin incombe
plusspécialeincntà la sollicitude delà police municipale.
Un arrêté pris par le collège de régence de Tournay,
interdit la vente sur le marché des huîtres hollandaise».
La population de Lille, après l'agrandissement de cette
ville, sera de 132,021 âmes.
Nous avons, il y quelques jours, annoncé que les che
nilles avaient causé de grands ravages dans des sapinières
situées aux environs de Maldcghcm. Un homme compé
tent nous adresse, ce sujet, la recette suivante dont il a
reconnu l'efficacité
J'ai pris de la chaux vive que j'ai fait réduire en
poudre au moyen de quelques gouttes d'eau, et, avec un
tamis de maçon j'ai fait poudrer des légumes attaquées.
Les colimaçons et les chenilles sont tombés l'instant
décomposés; quelques-uns ont reparu de nouvenu; alors
j'ai fait recommencer l'opération, mais plus légèrement,
et les plantes ont repris leur vigueur. Quelque temps
après, je m'apercevais que ces insectes s'étaient reportés
sur les arbres j'ai renouvelé l'opération sur ces végé
taux, puis j'ai fait goudronner le bois des arbres et
tamiser le jardin, ce qui a complété la destruction.
État-civil d'Vpbes, du 6 Octobre au 22 inclus.
Naissances. Sexe masculin 6, id. féminin 1total 7.
Mariages. Van Eegroo, Théodore, joaillier, et
Duflou,Léontine, dentellière. Demeersseman, Charles,
et Bollaert, Rosalie, dentellière. VerhaegheDésiré,
journalier, et Duhen, Clémence, dentellière. De Snick,
Napoléon journalier, et Dedier, Albertinedentellière.
Décès. BossaertMarie 9 ansrue du Verger.
Ignon, Marie, 90 ans, fabricante, veuve de François
Foconier, rue de la Porte-d'or. Stockman, Marie-Ger-
trude, 53 ans, religieuse, rue S' Jacques. Borry,
Jean-Baptiste, 65 ans, tonnelier, époux de Marie Van
Acker, rue de Tbourout.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3.
Marché d'Vpbes.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 22 Octobre 1859.
nature
DF.S
grains et denrées.
quantités
TENDUES.
Kilogrammes.
prix moyen
PAJt.
cent kilogrammes.
poids moyen
l'hectolitre.
Froment
85,456
fr. 24 48
78 40
4,692
19 02
73 60
528
19 88
44
D
>1
Eèveroles
5,460
17 61
84
Pommes de terra
5,400
8 00
U
O
267 79
ADJUDICATION
DE LA FOURNITURE
nu
nécessaire au service
Le Colonel Commandant la place, charge
de la surveillance administrative dudit éta
blissement, adjugera publiquement, le 10
Kovcmbre prochain, midi, dans son
Bureau, sur la Grand'Place, sous l'appro
bation ultérieure de M. le Ministre de ia
guerre, au moins offrant, la FOURNITURE
DU CHARBON DE TERRE, nécessaire la
susdite Boulangerie Militaire, pendant l'an
née 1860.
Les soumissionnaires devront produire
les certificats de solvabilité, délivrés par la
régence de eette ville, tant pour eux que
pour leurs cautions ils les joindront leurs
soumissions, qui seront cachetées et porte
vont pour suscription Soumission pour la
fourniture du Charbon de terre la Bou
langerie Militaire d'Ypres; elles seront
mises dans une boîte placée cet effet au
Bureau du Commandant la place, du 1' No
vembre jusqu'au moment de l'adjudication.
Aucune soumission ne sera plus reçue
après l'ouverture de la boite, qui aura lieu
dans les Bureaux du dit Commandant, au
jour et l'heure que dessus.
Le cahier des charges et tonditions de
cette adjudication, sera déposé dans le Bu
reau du dit Commandant la place et du
Directeur du dit établissement, où chacun
pourra en prendre connaissance, depuis 10
heures du matin jusqu'à midi et de 2 4
heures de relevée.
Ypres, le 19 Octobre 1859.
le colonel commandant la place
E. DE BRBTN.
D'ORIGINE PATRIMONIALE,
AU BAS DE COMINES,
<B®S2aaa3»aaa®3®I9a,
SANS CHARGE DE BAIL,
Le Notaire FORREST, de résidence
Wervicqce commis judiciairement
vendra au plus offrant et dernier enchéris
seur, les Biens suivants
COMINES-FRANCÉ, au bas de Couines.
1' lot. Une partie de TERRE A LA
BOUR grande h. 0-48-73 tenant au
chemin de Comines Quesnoy, Bondues-
Bertcn et au 2e lot.
2* lot. Une partie de TERRE A LA
BOUR, grande h. 0-70-88, tenant audit
chemin au lr lotM,u Louise Joye, et
Louis Vandanime.
5" lot. Le 8* indivis d'une FERME
avec h. 1-05-48 en Fonds-bâti, Jardin
Verger planté d'arbres montants et fruitiers
et Terre labour, aboutissant au sentier
du poirier, au 4" lot, M. Lauwyck-Van
Elslande et au chemin de Wervieq Ques
noy.
4* et dernier lot. Le quart indivis de
h. 0-35-44 de LABOUR, tenant au 3' lot
Angélique Lcfebvre et audit M. Lauwyck-
Van Elslande.
Tous lesdits biens sont occupés, sans bail,
par Henri Berten, au fermage annuel de
160 fr.susceptible d'une forte augmen
tation.
MISE-A-PRIX Lundi, 31 Octobre
1859, et ADJUD1C4T10N Luodi, 14
Novembre 1859, chaque fois 5 heures
du soir, l'auberge le Duc de Brabant, près
de la Station Comines-Belgique.
Pour tous renseignements s'adresser en
l'étude du Notaire FORREST, Wervicq,
ou en celle du Notaire DELEFORTRIE,
Ghcluwe.
Étude de M" CAPEILLE,
Notaire, Watou.
Le Lundi, 24 Octobre 1859, deux
heures de relevée, Stavele, au cabaret
occupé par la veuve Rousseau, il sera pro
cédé l'ADJUDICATION DÉFINITIVE de
COMMUNES
D'OOSTVLETEREN ET RENINGIIE.
De la contenance selon titre de
9 hectares 25 arcs 89 centiares,
et d'après le cadastre, de 9 hec
tares 16 arcs 06 centiares
Occupée par le sieur Charles-Hubert De
Molder, jusqu'au lr Octobre 1860, moyen
nant 700 francs par an.
Portée 24,000 francs.
COMMUNE D'OOSTCAPPEL (Francb).
De 2 hectares 27 ares 84 cen
tiares d'après titreet de 2 bec-
tares 17 ares 90 centiares d'après
le cadastre
Occupée par les sieurs Lips et Danes,
jusqu'au lr Octobre 1860, moyennant 173
francs par an, outre les contributions.
Portée 6,350 francs.
Plus amplement décrites aux affiches
parcellaires, et pour tous renseignements
s'adresser
Watou.
au dit Notaire CAPELLE, a