Chronique politique. cernent du sieur Vlemiuckx, appelé 1 d'autres fonctions le sieur Iweias, substitut du procu reur du roi Ypres; Substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance d'Yprea, en remplacement du sieur Iweins, le sieur Van Praet, docteur en droit et juge suppléant au même tribunal. Un arrêté royal du 25 Novembre accepte la démission offerte par le sieur Vermeerschde ses fonctions de bourgmestre de la commune de Neuve-Église. Par arrêtés royaux du 25 novembre, sont nommés dans les communes ci-après Locre échevio, le sieur P. Dekeuwer. Proven échevio, le sieur F. Demarle. Le bureau de bienfaisance de Reninghelsl est autorise vendre certains immeubles. L'intention de M. Alph. Vandenpeereboom, «st do ramener encore cette année, pendant la discussion du budget des voies et moyens, la question de la réforme postale, et cet effet il a demandé M. le ministre des travaux pu blics des renseignements statistiques sur le service do la poste, et une note indiquant les conventions postales qui ont été conclues avec les pays étrangers depuis trois ans; ces données sont saos doute nécessaires l'honorable repré sentant pour appuyer la nouvelle proposition qu'il compte faire la Chambre. Nous savons gréa M. Alpb. Vandenpeereboom de sa persévérance, et nous espérons bien que l'opposition du gouvernement, la réforme postale cédera enfin devant l'unanimité de ï'opinioa publique. L'adoption d'une taxe uniforme pour les dé pêches télégraphiques, est d'un heureux présage pour la réforme postale il ne serait pas juste que les relations électriques jouissent de l'uni formité de la taxe tandis qu'on la refuserait aux relations épistolaires. L'exemple de l'Angleterre est là qui doit en courager le ministère entrer enfin dans une voie aussi heureuse pour le pays que pour le trésor d'ailleurs, une promesse a été faite dans le temps au pays, quand le Sénat s'est opposé la taxe 10 centimes déjà volée par la Cham bre des Représentants, en ajourner encore la réalisation est impossible. Journalde Bruges.) La presse cléricale traite la Chambre du ton que prendrait un maître avec un domestique paresseux: Chaque fois que les représentants prennent un jour de congé, les journaux de la droite les injurient, quel malheur qu'ils ne puis sent les casser aux gages, comme ce serait bien tôt fait. Celle presse voudrait sans doute que l'on déduisit de l'indemnité des député, le temps qu'ils ne consacrent pas aux affaires de l'Etat. Que dirait-elle, si l'on proposait de retrancher sans espoir dans le feu des désirs. Pour distraire ses ennuisl'inconnue se fait un jeu cruel de la puissance de ses yeux et se venge sur ses adorateurs du mal que les envieuses disent d'elle. Le fluide que verse son regard est un poison lent qui ne pardonne pas. L'archimandrite Je plus ascétique, le patriarebe de ConstaDtinopIc lui- même, malgré la rigidité de ses mœurs, ne pourraient échapper au charme de cette sirène. Quelquefois la beauté est un funesla présent du ciel. II. Le soleil, grossi de vapeurs rougeâtres, descend l'ho rizon. Une brise de mer tempère la chaleur de la journée, et s'échappe dans la vallée, emportant sur ses ailes le parfum des lcntisques qui bordent le rivage. C'est une heure d'amour et de mystère. Ici, des troupesux broutent le cytise aux flines des montagnes couronnées de forêts là, quelques chèvres de Livadie folâtrent au bord des précipices, pendant qtie filtré nonchalant traduit sur la flûte antique tous les sentiments de son âme. Tantôt, l'air devient languissant comme une rêverie, tantôt joyeux comme le rire d'une jeune fille. On dirait une idylle de Théocrite en action. Sur le golfe règne le même calme que dans la vallée arrosée par le Pamisus. A l'hori zon, quelques voiles blanches se dirigent lentement vers la haute mer sans craindre la tempête. du traitement doclergéet de ses chefs, le temps qu'ils donnent la politique On a écrit beaucoup de mandements épisco- paux et d'articles de journaux pour vanter l'excellence du gouvernement ecclésiastique dans les Etats romains, pour convaincre le public que le régime qui y règne est le plus paternel qu'on puisse imaginer. Voici un fait que nous recommandons l'attention des partisans des institutions sacerdotales. Parmi les pièces justificatives annexées au Mémorandum romagnol signé par le marquis Pepoli, et qui vient d'arriver Paris, on remar que l'extrait suivant du Journal de Rome du 13 juin 1851, n* 133 Maria Biagi, do Citta di Caatello, ayant été con vaincue, par les dépositionsde» témoins assermentés, d'avoir injurié des fumeurs paisibles, a été condam née recevoir vingt coupt de fouetaux termes de la loi en vigueur contre les perturbateurs de l'ordre public. Elle a aubi sa peine Pérouae, le 9 du mois courant. Ceci est un échantillon de la législation pé nale si douce et si humaine sous laquelle les populations des Etats romains ont le bonheur de vivre. On se prend douter que l'on soit en plein dix-neuvième siècle, lorsque des évêques et des organes de la presse affirment hautement que l'intérêt de la religion exige le maintien d'un régime aussi barbare Appel aux armes étrangères. Le Journal de Bruxelles n'a pas honte d'é crire les lignes suivantes Nous ne terminerons pas sans ajouter que nous aussi, comme le comte de Montalembert, nous voulons l'expédition de Rome l'intérieur Vouloir l'expédition de Rome, c'est vouloir la compressiou de la révolution, soit qu'elle soit personnifiée en Garibaldi, soit qu'elle se montre derrière les barricades de Paris aux sanglantes journées de juin. Nouà voulons que les assas sins de Rossi et d'Anviti ne restent pas impunis, pas plus que nos vulgaires émeutiers de 1857 ou les incendiaires de Jemmapes. Si vous êtes de ces gens là, nous vous combattrons parce que vous êtes plus coupables que ces gens-ià, car ni vous, messieurs de Indépendance ni vous, messieurs les libéraux de la Chambre, n'a vez trouvé un mot pour blâmer l'émeute. Du 37 Novembre au 30 Inclus. Deux faits préoccupent aujourd'hui le public. C'est d'abord la relard apporté S l'envoi des lettres de convocation pour le Congrès, retard causé par les réclamations de l'Autriche au sujet de la désigna tion du régent de l'Italie centrale c'est ensuite le voyage de lord Cowley S Londres et la proposition de désarmement mutuel qu'or, rattache a ce voyage. II est positif que l'Autriche a pris occasion de l'a grément donné par la France! s la nomination de M. Buoncompagni pour soulever quelques diflîcul- Mais la sérénité du paysage n'est qu'apparente. Parmi les anfractuosités de la côte, l'abri des roches graniti ques, se cache prudemment la barque du pirate liianiotr, si redoutable aux caravelles turques. C'est là, cependant, derrière ces montagnes du cap Matapan le célèbre Ténare que la liberté du Péloponèse compte ses plus fidèles défenseurs. Honte l'Ai tique Honte I» Béotic Honte la Grèee Tandis que la patrie de Thémislocle géinit dans l'esclavage, les descendants de Léonidas bra vent les fureurs d'Hassan le terrible capitan-paeha. Cette guerre de l'indépendance fait tons les jours des martyrs de ces paysans de Lacouic dont les noms sont restés ensevelis dans les défilés des montagnes, té moins muets d'actions héroïques. Tout ce que le courage peut inspirer d'audace, tout ce que l'amour de la patrie peut allumer de fanatisme, tout ce que le désespoir peut produire de dévouement, cette poignée d'aventuriers l'a entrepris avec une persévérance digne des plus glorieux succès. Mais quel est cet homme la moustache brune qui débarque au fond du golfe, et qui parle aux rameurs d'un ton si impérieux? II t'avance seul.... Pourquoi ces pistolets, co poignard et ces jambières plaquées d'écaillés Ce ne peut être un fanatique de Ma homet, car il ne porte ni lo turban, ni le sabre recourbé. téa on assure, toutefois, quo ces difficultés n'ont rian de fondamental. On écrit de Londres quo l'adhésion de l'An gleterre au Congris a étédécidée définitivement dana le conseil des ministres tenu avant-hier. Pour la première fois depuis longtemps, tou* les ministres de la reine Victoria assistaient S ce conseil. Les pro positions de désarmement général et simultané qu« lord Cowley aurait été, dit—on, porter k Londres n'ont obtenu aucune espèce da succès, si même ellea ont été formulées. Le ministère anglais songe moins que jamais k un désarmement bien au contraire, il pousse avec une activité extraordinaires l'organisa tion des compagnies de chasseurs volontaires. La cour de St- James favorise, de son côté, cette mani festation de tous ses efforts. On assure que le prince de Galles, héritier présomptif de la couronne d'An gleterre, va être nommé colonel-général deces rifle- uien volontaires. Partout, dans tes meetings, dans la presse, tous les partis sont d'accord en Angleterre pour développer les armements nationaux dans une proportion inouïe. En i8o3, quand on était sous la menace d'une invasion imminente, l'ardeur belli queuse était moins active et l'esprit national moins surexcité. Noua ne voulons pas tirer de ces faits d'alarmants commentaires, mais on cou viendra que c'est là, de la part de l'Angleterre, une étrange façon de se pré parer k prendre part un Congrès pacificateur. Le Morning-Poet conteste, d'ailleurs, que la mis sion de lord Cowley se reltacne un projet de désar mement.» La France, dit-il, ne pourrait pas deman der ce désarmement et l'Angleterre ne pourrait pas y souscrire. Les armements de l'Angleterre ne dé pendent pas des préparatifs faits par une puissance voisine et ne subiraient pas de modifications en rai son des variations que peut subir la force militaire de là France. D'après le Spectator, lord Cowley aurait eu pour mission de laire disparaître les dernières divergences d'opinion existant entre la France et l'Angleterre au sujet des bases du Congrès. Il aurait, i cet effet, ap porté au cabinet anglais l'assurance que Napoléon III est disposé faire des concessions dans l'intérêt du maintien du bon accord entre son gouvernement et celui de la reine Victoria. La Gazette autrichienne annonce que probable ment toutes les puissances qui ont pris part au Congrès de ifii5 seront représentées au prochain Cougrès, dont le siège sera probablement a Pari». Le nomination de M. le marquis de Monstier, comme ambassadeur auprès de l'empereur d'Au triche a été officiellement notifiée. Le Congrès n'est pas réuni encore, et déjà de toutes parts surgissent de* réclamations et des pro jets de réclamations, comme si les plénipotentiaires n'allaient pas être déjà assez embarrassés de tirer la question italienne du guêpier où l'a fourrée le traité de Villafranca. Saua parier du père Mortara qui s'est rendu Paris pour demander au Congrès de lui faire rendre àon fila, le Conseil fédéral suisse a demandé être représenté au Cougrès quand celui- ci délibérera sur le rapport relailt la neutralité des pays de Chablaia et de Faucigny anciennes provinces de la Savoie qui sont comprises par l'acte du Congrès de Vienne dans la neutralité de la Saisie. Le Times affirme de nouveau, dans un article étendu, que l'île de Périm, destinée rétablissement d'un phare, n'a pas reçu la moindre fortification; Sous le hâle de ses traits, une âme de vingt-cinq ans tra hit d'ailleurs trop de fierté sauvage, et de trop longs cheveux noirs s'échappent de son ealpack taillé dans la toison d'un bélier. Non, par le Christ Stéphan n'est pas musulman C'est un corsaire de Magne, un ennemi mor tel des Turcs. j - -j» Sa démarche est devenue rapide, et son front préoc cupé rayonne parfois de bonheur. Où va-t-il, l'impru dent, cette heure, pendant laquelle les kaliondgis du capitan-pacha errent sur le rivage? Ignore-t-il les dan gers qui le menacent Que lu! importe l'amour le con duit, et avec un pareil guide, l'intrépide jeune homme affronterait le courroux d'Hassan même. Déjà ses yeux distinguent travers les lauriers-roses et les peupliers du Pamisus les murailles en ruine du château vénitien. C'est là que demeure la hien-aimée de son cœur; c'est là, dans ces solitudes chantées par les poètes, que des lèvres impatientes murmurent son nom et soupirent souvent dans l'attente. IgflSVO Suspens, belle Athénienne, la mélancolie de tes chants, et livre ton âme au ravissement de la joie cette fois, c'est lui, c'est Stéphan. La Providence qui sourit vos amours, l'a préservé du dangq§gf|jioi Il la reçoit palpitante dans ses bras, et l'aecablc da caresses. B Zmim- (Le tttkt en* preehem n\)

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2