la louange des plus flétris de la bande des Chronique politique. dnn» le système de l'honorable député de Cour- trsi. lorsque le corps électoral de cet arrondis sement sera convoqué pour exprimer un nou veau vote, il aura subi des influences illégitimes, parce que la presse libérale aura fait luire la vérité sur les élections du 14 juin. 3 Cette doctrine de M. le chanoine de Haerne a un côté très-remarquable; elle donne une idée du prisme travers lequel nos adversaires envisagent la pratique et le libre jeu de nos institutions. Que des prêtres aillent, de porte en porte, offrir aux électeurs, d'une main une somme d'argent, de l'autre un bulletin clérical; que les sommes offertes et données ne soient pas en proportion avec les frais de déplacement et les besoins du voyage, cela semble l'hono rable chanoine de Haerne la chose la plus sim ple, la plus régulière et la plus innocente du monde mais que la presse libérale, reprodui sant le rapport d'une commission parlementaire, un document de la Chambre; que, publiant les pièces mêmes de l'enquête, le texte de déposi tions, elle caractérise lés faits, en fasse ressortir la philosophie aux yeux du pays, en apprécie la sign ificalion morale, elle exerce une pression illégitime! Un journal rend compte d'un pro cès; c'est ce journal qui est le criminel. Voilà en deux mots ta prétention de l'honorable dé puté de Courtrai. Licence, droild'abus, pour le clergé défense pour la presse de manifester librement son opinion sur des faits acquis; voilà la théorie constitutionnelle de l'honorable cha uvine de Haerne. Ce n'était pas la peine qu'à la suite de l'évocation faite par M. Hymatis de l'Encyclique de Grégoire XVI l'orateur de la droite donnât la Chambre une cinquième et nouvelle édition de sa façon de penser sur cet anathème lancé, en 1832, aux libertés constitu tionnelles de la Belgique. [Écho du parlement.) Ou sait que lif bande des assommeurs orga- »ée Louvain composée de 150 individus comptait 33 repris de justice, dont plusieurs avaient subi un nombre élevé de condamna tions, parmi les 40 individus de cette bande que connaît la police. Il y a quelque chose de plus affreux encore, selon nous, que d'avoir employé de semblables individus, c'est d'exalter leur mérite, et de chercher faire de ces héros du vice, quelque chose d'intéressant et de digne d'éloges. Voicfîés lig nés que la Patrie consacrait hier Sléphan murmure-t-cllc d'une voix brisée. Ma fPPP—I—i Et ions les deux mêlent dans un long embrassement leurs larmes et Icors sanglots. Thé» où est-elle La fille d'Afmyros baisse tristement la tête et garde le silence. Au nom du ciel"! réponds-moi. Pauvre frère Oh! parle,par pitié !je suis fort, je puis tout entendre. Hélas perdue sans-retour... Pendant la nuit du com bat, les tchaoucliu de Méhémel-Pacha l'ont enlevée de force pour l'emmener Tripolitza, dans le barem de leur mattre. Grand Dieu est-ce possible?... Com mentas-tu appris?... Parle serviteurhydriote, qui, tout sanglant et tout en larmes est venu se réfugier dans nos montagnes. Craignant ton désespoirje n'ai pas hésité te chercher dans les lieux où ton cœur devait te ramener. Le pirate haletant tourmentait la garde d'une lame de Brescia, et faisait d'incroyables efforts pour contenir sa fureuêP"9'1 •'««BjPioilirWisog no onodabsl Malédiction sur eux 1 s'écria-t-i! soudain d'une voix terrible. ti 'eD ras Y niT pieqoX Puista radoucissant et pressant de aes lèvres le front de la pauvre enfant, il lui dit en lui montrant un groupe qoi l'approchait Voici les «mis qni t'aeeompagiiMentretourne avec eux auprès de notre père, et répète-lui que mon bras dé livrera bientôt ta Grèce de sen odienx oppresseur; dis-lui que nos frères seront vengés j'en fais le serment, -t- Songes-lu au danger qui te menace sanglota 1/i^vicrge d'Arinyros? Où veux-tu courir, sinon ta perle, cher Stépban? Je vais Tripolitza. Imprudent tu ne peux partir setslet alors que ta téte est mise prix la mort est cachée sous chacun de tes pas... Si lu as pour moi un peu de ternlrêssè, lu me suivras dans nos mon tagnes où tant de cœurs soupirent après ton retour.— Je le chéris et je l'abandonne. J« pars seul, car je suis le plus offensé de tous, et je n'expose que ma vie. Puisse la ÔitJéflHâétJW'i*3 1 aainooawq aa inp Ainsi nous voili en présence de 33 individus condamnés ayant (ail partie d'une compagnie de i5oquia maintenu l'ordre et la tranquillité pu- blique, sans que la moindre plainte ai,t été for- mutée contre leur conduite. Et qu'est ce que cela prouve? Ces individus ont rempli fort bien la mission qui leur était imposée, et lea réermina- lions des libéraux n'ont de «en* que si on admet de leur côté le regret d'avoir vu les élections de Louvain se passer tranquillement. C'est bien le cas de dire que la fin justifie les moyens, même les plus odieux. C'est ainsi que pensent les défenseurs de l'or dreclérical. Journal de Bruges.) Nous sommes heureux d'enregistrer un fait qui prouve qu'il y a des catholiques aux yeux desquels la religion n'exclut nullement l'amour des libertés politiques. Il y a trois jours, nous avons annoncé que le Concordat intervenu entre le gouvernement du grand-duché de Bade et la cour de Rome, sou lève une vive opposition, que la grande majo rité de la Chambre des députés est hostile un arrangement qui porte atteinte aux institutions du pays, et que le clergé de Fribourg organise dans les campagnes un pétitionnement tendant obtenir du grand-duc qu'il fasse une espèce de coup d Etal en promulguant d'autorité, sans la participation du pouvoir législatif, le traité conclu avec Rome. Les journaux allemands nous apportent la nouvelle d'un autre pétitionnement. Des catho liques de Maonheim signent en ce moment une requête destinée être présentée la seconde Chambra, et qui se termine par le passage sui- vant: Plaise la haute Chambre défaire usage de tous les moyens dont elle dispose pour que l'introduction du Concordat conclu entre le gouvernemenlgrand-ducal et le saint- siège soit refusée, et que les modifications qu'il serait dans ce cas nécessaire de faire su- a bir la Constitution ne soieut pas approu- Un accident est arrivé Dimanche dr, au train parti de Bruges pour Courtrai, neuf heures du matin les voitures de ce train ont déraillé Beveren, par suite de la rupture d'un essieu de wagon bagages. Cet accident n'a heureusement eu d'autre suite qu'un retard. vengeance couronner mon dévouement et tonrner au bien de mon pays Adieu, ma sœur bien-aimée, résigne- toi ce départ rien ne pourrait dompter mon impa tience. Adieu et prie le Tout-Puissant de soutenir mon courage. Peu d'instants après, un caïque traversait le golfe et emportait vers le cap Matapan la jeune fille éplorée pen dant que Stépkan, monté sur une cavale noire comme l'Érèbe, dirigeait sa course vers l'intérieur des terres. Les étoiles pâlissaient l'orient. XH. Tripolitza, dont il ne reste aujourd'hui que des ruines, était cette époque (1779) une ville très-remarquable. Assise sur un des plus hauts plateaux de la Moréc, elle servait de résidence au gouverneur turc, et renfermait dans son enceinte de remparts plus de quinze mille habi tants. Ses environs abondent en souvenirs historiques. Hélas! ce glorieux héritage d'un peuple avili est tombé entre les mains des Barbares Ici les ruines de Tégée; là, près du village de Miraca, les restes de l'antique Olympie et ceux de Mantinée qu'illustra Épaminondas; Mavromalhi occupe la place de Messène que fonda ce héros. Mais la tyrannie musulmane est peu sensible la poé sie des lieux, et ses boulets de pierre ont impitoyable ment brisé les chefs-d'œuvre de la nation qui fut jadis la plus civilisée du monde. Partout on trouve la trace de ces Vandales Athènes même, le foyer des arts, n'est plus de nos jours qu'un désert jonché de merveilles mu tilées. Les Turcs, en détruisant les monuments de l'anti quité, ont craint peut-être que les Grecs ne se souvinssent trop de leurs aïeux, et c'est pour enchaîner leur valeur qu'ils leur, ont défendu jusqu'à l'usage du far. a Mébémel-Pacha était enfin délivré de 1a~priiieîpale tribu des Arnautes rebelles, celle des Beekiaris qni, au nombre de dix mille, l'avaient fait souvent trembler dans sa capitale. En l'honneur de sa victoire, Tripolitza se ré jouissait dans des fêtes publiques, l'exeeption cependant Du 1S Décembre an SI Inclus. Les nouvelles, aujourd'hui, na sont pas... nou velles; c'est-à-dire qu'on en est exactement au même point qu'hier sur la question de savoir si les puissan ces sa feront représenter dans la Congrès par leurs ministres des affaires étrangères. Les pourparlers cet égard continuent et ils ont si peu de résultat jusqu'à présent qu'on commence renvoyer la réu nion des plénipotentiaires la seconde quinzaine do j»nvief.j00jlig jq0. (a9)ialbb eob idue -tiove'b njol Hier, rien n'était encore résolu, mais on attendait dans les ambassades la réponse définitive des gou vernement» étrangers, pour le soir même ou pour aujourd'hui. On a mis en doute la nomination du comte de Rechberg le fait paraît aujourd'hui cer tain. On dit que c'est M. de la Tour d'Auvergne qui siégerait au Congrès, côté du comte Walewiki, en remplacement de M. de Bourqueuey, dont on n'a pu vaincre la résistance. gg-iJos *g| ma eansoeoiq s! On dit aussi que la Ruaaje^;(renoncé l'envoi du prince de Gortschakoff, et que ses deux plénipoten tiaires désignés sont M. de Kisseleff, ambassadeur Paris, et M. Bslabine. chargé d'affaires Vienne. La Gazette de Cologne assure que la nomination probable du comte de Cavour comme représentant du Piémont ferait hésiter le comte de Rechberg représenter l'Autriche. Les opinions exprimées par M. de Rechberg dans sa récente circulaire e'accor- deraient en effet assez mal avec cellea de M. de Cavour, maia ce n'est paa un motif pour refuser la discussion. 9!, gsriq a li'op noilsnirmelib Les feuilles allemandes ont prétendu que la Prusso et la Russie avaient refusé de donner leur;a»senti- raent l'opinion que le Congrès ne pourrait feiro exécuter ses décisions par lee armes. Cette nouvelle, d'abord répétée, puis commentée, voici qu'on la re tourne aujourd'hui et on dit l'AngUterr%# fajt des démarches auprès des deux grandes puissance» du Nord pour les invitera poser avec elle la non- intervention comme condition eine quâ non dt^letNàë adhésion la réunion des plénipotenligi£fe.3;Çg$fc, démarches u'ont pas eu de succès. Lftacxbiftffpj dfti Berlin et de Saint-Pétersbourg ont répondu qu'ils voulaient rester libres de tout engagement. Il ré sulte toujours de U que le caractère et l'autorité du Congrès ne sont pas encore nettement défiui»,'Lea gouvernements prussien et russe n'admettent pas en tout cas qu'il ne doive être qu'une sorte de comité consultatif dont les résolutions n'engagent personne, et qui, après avoir longuement examiné, discuté, délibéré, laisse toutes choses dans le même état qu'auparavant. gièilu3li,èq noifnsita enu'b"»ngib Le Mornirg-Poet croit sa voir d'une manière cer- taine que le gouvernement français consent s éva cuer Rome, mais veut continuer l'oceupatipn de Civitta-Vecchia, Des négociations auraient lieu ce sujet, le gouvernement anglais n'admettant paa une des rayas, ou sujets tributaires, qui abhorraient les vain queurs l'égal des vaincus. C'était partout des brillantes illuminations, des cris de joie, des salves d'artillerie, des danses bizarres et de riches costumes. Les Agas faisaient admirer leurs élégants turbans de brocarts d'or, et les spahis, ou possesseurs de fiefs militaires, étalaient or gueilleusement leurs vestes de pourpre sous la jaquette de velours d'un vert d'émeraude. Ou avait dressé sur la plsee publique des tables immen ses chargées de mets les plus variés. Tout le monde avait le droit de prendre place au festin et de se ftfire servir selon ses goûts. Les esclaves, obligés de satisfaire aux exigences de .chacun, n'avaient eu de leur vie àtUant de besogne. Ces malheureux ne savaient plus où donner de la téte, et succombai^ e gnbHOAff D'un autre côté, nue foule non moins nombreuse se pressait aux alentours du sérail pour saluer de ses accla mations Méhémel-Pacba. Mais le balcon moresque était désert, et le héros de la fête, après avoir fait jeter plus do dix mille piastres, ne paraissait pas encore, contraire r ment l'usage. Relégué au fond de son harem, il en avait défendu l'entrée jusqu'aux eunuques, sous peine de mort, |et l'on savait que ce n'était pas une vaine menace. Dans le péristyle dn palais, les tchaouclies de garde haussaient les épaulas aux tiffpatienccs dès curieux, e4 6 dissertaient entre eux sur la puissance do l'a mou ri Les uns prétendaient, non sans murmurer tout bas ,-quc de-i puis l'arrivée de l'Athénienne, le pacha était complète ment changé; qu'il ne passait plus la revue de ses troupes, et qu'il rte se rendait la mosquée strictement que le vendredi. D'autres parlaient de ta nouvelle favorite et de l'énergie qu'elle avait opposée lors do son enlèvement) s ils assuraient cependant qu'après avoir su qu'on la con duisait h Tripolitza, elle avait Don-seulemcnt cessé de résister, mais encore essuyé ses larmes, de peur, sans doute, de paraitrc'tlÎBWIfrpBnii?00ir 8 1 8 08 x Quelle abominable médisance 1,1 i icad ^0 (La suite au proehdM'Wel^a'

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Le Progrès (1841-1914) | 1859 | | pagina 2