ASSOCIATION AGRICOLE GRANDE FÊTE 0 MERCREDI DES CENDRES. FOIFl AUX CHEVAUX. merit leur mauvaise humeur. Ou dirait qu'elles avaient l'espoir de voir arriver l'un ou l'autre ra dical au baoc ministériel et que cette déconvenue leur a été pénible. Les trompettes catholiques crient plus que jamais la persécution de l'Eglise et il faut croire qu'elles ont un suprême mépris pour le public crétinisé qui doit religieusement se contenter de ce même air peu varié et très-peu ré jouissant. Les journaux libéraux se demandent encore comment cette crise ministérielle a éclaté et leurs réflexions dénotent,que des explications sont nécessaires pour comprendre la portée des changements qui ont eu lieu. La Chambre se réunit le 14 Janvier et nous avons lieu de croire qu'uoe communication offi cielle sera faite pour taire connaître les motifs qoi ont engagé certains ministres se retirer et la ligne de conduite du cabinet reconstitué. La rigueur de l'hiver se fait fortement sentir. Le bureau de bienfaisance a donné la semaine pas sée des vêtements et fait une première distribu tion d'argent. En outre, une seconde distribution de chauffage a eu lieu, sans compter les couver tures et objets de couchage qui sont fournis aux ménages qui en sont dépourvus. Avant de quitter le Ministère, et pour éta blir une juste repartition entre les divers mu sées du pays, M. Vanden Peereboom a fait don au nom du gouvernement, au musée de la ville, d un tableau de marine, dû au pin ceau de M. François Musin. m u <a-»i Par arrêté royal du 4 Janvier, M. Ch. Rogier, membre de la Chambre des représentants, ancien ministre des affaires étrangère», de l'intérieur et des travaux publics, ancien membre du gouver nement provisoire et du Congrès national, est nommé ministre d'Etat. Par arrêté royal de la même date, M. Alphonse Vanden Peereboom, membre de la Chambre des représentants, ancien ministre de l'intérieur, est nommé ministre d'État. Par un autre arrêté royal de la même date, le lieutenant-général baron A. Goelhals, aide de camp du roi, est nommé graod officier de l'Ordre de Léopold. Un arrêté royal du i* Janvier nomme Capitaine de 2* classe le capitaine de 5e classe Dehaene, du 11e de ligne; Lieutenant les sous-lieutenants De Bruyne et Van Acker, du 10' de ligne. Scus-Iieutenant l'adjudant sous-officier De- vresse, du 10*de ligne; le sergent-majorBrassioe, et lè sergent De Broux, du 11* de ligne Dans la cavalerie Capitaine en second de pre mière classe le capitaine en second de 2° classe, Lambin, du 2* chasseurs Sous-lieutenant le sous-lieutenant classé pro visoirement dans l'infanterie, Jordan, du io° de ligne parer M. de Molière, connu, admiré du monde entier Je vois bien pourquoi vous en êtes tant entichée, de votre môsieur Molière c'est parce qu'il vous con sulte quelquefois, et que, comme dit le proverbe tel maître, tel valet. A ce trait de mordante ironie, la figure du jovial amant de Flore s'épanouit comme une tubéreuse au soleil. La discussion menaçait de devenir orageuse, lors- qu'heureusement Mignard le peintre, et Lulli le musi cien, en entrant, mirent fin ce colloque. Le lieu où se passait cette scène était un modeste salon de campagne, donnant sur un jardin, dont une porte vitrée seule le séparait. Pour tous meubles, un secrétaire, une table sur laquelle reposait un violon, quelques chaises, et au fond, droite de la porte vitrée, un chevalet supportant un tableau dérobé aux regards par une serge verte. Ce serait, certes,',l'occasion de faire le portrait des personnages qui vont paraître en scène mais leurs faits et leurs paroles témoigneront mieux en leur fa veur que tout ce que l'on pourrait dire. On sait déjà qu'Antoine et Laforest portent, chacun en particulier, un grand attachement leur maître. On souscrit <yz Herman et C'% 1 Emprunt de la ville de Bielles. DE L'ARRNDISSEMENT D'YPRES. Conconrvonr la race chevaline. La Commissioadministrative a l'honneur d'in former les inté'ssés que l'Association agricole donnera un grar Concours pour ta race chevaline, l'occasion de Foire aux chevaux, qui a lieu Ypres, le Mertsdides Cendreï, 16 Février 1868. ir concour Etalons de race forte jopres au labour. i étalon de vingt a trente mois, i' prix 1 médale en argent et 1 prime de 200 fr. a* prix: 1 médale en bronze et 1 prime de 100 fr. 2° éalons de trois ans. ir prix 1 médale en argent et 1 primede 2.5 o fr. 2* prix 1 médale en bronze et 1 prime de 15o fr. 3" étalon de quatre ans au moins et e neuf ans au plus. 1' prix: 1 méda le en argent et 1 prime de 400 fr. a* prix: 1 médille en bronze et 1 prime de 3oo fr. PJME PROVINCIALE. Une prime de>00 francs avec une médaille en ver meil sera accorëe, litre de prime provinciale, au concours qui ana lieu Bruges, au propriétaire du meilleur étalon e trait de la provinee tout étalon qui aura obtenula première prime des étalons de 4 9 ans, peut gendre part ce coucours. PRISE DE CONSERVATION. Une prime d conservation de 200 francs est ac cordée tout étdon qui a obtenu une première prime des étalons de 4à 9 ans. Ne sont adms concourir aux primes des diffé rentes catégorie: ci-dessus mentionnées, que les éta lons appartenan l'arrondissement judiciaire d'Ypres, qui servent monte publique, de sorte que les reproducteurs oui appartiennent deux ou trois personnes et qoi ne sont employés qu-à par ticulier de celles-ci, doivent être exclus du concours. Les primes seront payées aux ayant-droits, après l'expertise qui suit celle où les primes ont été décer nées, lorsque la commission aura reconnu que les éta lons, pour lcsqiels elles ont été accordées, ont con servé les qualités de bons reproducteurs. Pour les étalons de quatre ans, il devra, en outre, être con staté par un certificat de l'administration communale, qu'ils ont été livrés la monte publique dans la pro vince et qu'ils ont sailli au moins trente juments. Les récompenses accordées lors du concours du mois de Février 1867, seront payées aux étalonnicrs qui se trouveront dans 1rs termes ci-dessus mentionnés, les jours mêmes du prochain concours. En conséquence, les propriétaires (h:s étalons pri més sont tenus de se munir des documents qui éta blissent leurs droits au paiement des primes qui leur ont été accordées en 1867. Ce simple salon de campagne était la chambre com mune tous les amis de Molière, et chacun avait le droit d'y déposer les instruments de son art. Lulli se dirigea donc vers sa boîte violons Mi gnard, d'une main preste se préparait enlever la serge qui cachait son tableau nul des deux n'avait vu, en entrant, les personnages qui les précédaient. Bonjour, monsieur Mignard, hasarda Laforest. Salut ben, monsieur Lulli, balbutia Antoine en labourant le parquet de sa jambe gauche. Le peintre et le musicien se retournèrent le serge retomba iuerte, la boîte violon se referma avec bruit. Puis, d'un sourire grâcieux, Mignard et Lulli rendirent le salut. Laforest paraissait émue on en demanda la cause. Elle soumit aux nouveaux venus la question en litige. Ils réfléchirent un instant, et Lulli, d'un esprit plus prompt et plus décisif, rendit le jugement suivaut Oui, mes amis, vous avez tous deux raison Boileau est maître suprême dans le genre satirique, et sur la scène comique Molière ne connaît pas de rival. Laforest avec son gros bon sens, affirma que les mu siciens savent tout mettre d'accord, et Antoine fier et joyeux, s'en alla faire la cour Madelon. [La suite au prochain n'). Turpin de Sansay. 20 Juments de race fortepropres au labour. ir prix: 1 médaille en argent at 1 prime de i5o fr. 2° prix: r médaille en argent et 1 prime de 100 fr, 3* prix: 1 médaille eu argent et 1 primede 78 fr. 4* prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 60 fr, 5® prix: x médaille en bronze et 1 prime de 5o fr. 6* prix: 1 médaille en bronze et 1 primede 33 fr. 3" concours. Chevaux hongres de race forte, propres au labour. ir prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 100 fr. 2" prix: médaille en argent et 1 prime de 60 fr. s" prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 4o fr. 4* prix: 1 médaille en bronze et 1 primede 25 fr. 4* concours. Poulains de race forteayant un an et au-dessous. ir prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 4° fr' 2* prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 25 fr. 3® prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. b° concours. Poulains de race forte ayant plus d'un an. juments. i« prix: 1 médaille eu argent et 1 prime de 5o fr. 2® prix: 1 médaille en argent et 1 primede 35 fr. 3" prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 25 Ir. hongres. 1» prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 4° fr« 2® prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 25 fr. 3® prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 20 fr. Les deux premières primes dans le deuxième concours (juments), étant les primes du concours provincial, ne peuvent être décernées qu'aux che vaux élevés dans l'arrondissement judiciaire d'Ypres, et âgés de quatre ans au moins. Toutes les autres primes ne peu veot être obtenues que par des chevaux élevés dans l'arrondissement admi nistratif, depuis te 1' Novembre 1867. Ceux qui ont déjà été primés, dans l'un des concours donnés par l'Association, ne pourront obtenir ni un prix inférieur, ni le même prix dans le même coucours. Les animaux seront classés d'après le nombrede dents; néanmoins'ceux qui auront obtenu, l'année précédente, un prix dans le concours pour poulins de plus d'un au, seront admis concourir avec les chevaux de trois an9, et au-delà, quoique d'ayant pas fait leurs deut9. Les primes et récompenses seront remises im médiatement après le concours; celles qui n'au ront pas été réclamées daus le mois, resteront acquises la caisse des ouvriers décorés. Ces concours commenceront dix heures du matin. Un dîner sera préparé pour les membres de l'Association, deux heures précises, l'hôtel de l'épée; les sociétaires qui voudront y prendre part sont priés de se faire inscrire, le jour même, .avant midi, audit hôtel. Ainsi fait et arrêté en assemblée générale du 23 Novembre 1867. le président, le secrétaire, hevri cartoat. ed. VAN BIESBROUCK. Extrait de la revue spiritualtate de 1861, par M. Plerartmembre de plusieurs sociétés savantes. Dans uoe de nos précédentes livraisons, nous avons dit que Mgr l'archevêque Morlot, ainsi que des membres de sa famille, avait des extases, des visions, et qu'alors il prédisait des choses venir. Vers la fin de l'année 1858, les journaux étrangers ont fait grand bruit d'une allocution qu'il aurait tenue Saint-Sul- pice, au moment de congédier les prêtres de son diocèse qui y étaient venus en retraite. Le spiritualiste de New-Orléans a même reproduit alors, dans sa livraison de Décembre, l'allocu tion tout entière. Le pieux archevêque y disait que de grands malheurs l'attendaient, aussi bien lui que le clergé, et qu'il en. gageait vivement les prêtres et les fidèles unir leurs prières aux siennes afin de détourner de l'église catholique le courroux céleste. A la mention sommaire de ces fails, nous avons ajouté que des prédictions semblables avaient eu lien partout dans des communautés religieuses où se trouvent un grand nombre de femmes, et l'on sait que la vie de réclusion développe toot particulièrement chez celles-ci la faculté médianimique. Nous avons ajouté qu'à la suite de ces prédictions recueillies il s'était formé avec l'aulorisation du pape, une arehioonfrérie dite répa ratrice, dout le but était de multiplier des prières et des bonnes œuvres qui puissent fléchir la colère do ciel et détourner de l'église les maux qui la menacent. Et bien dernièrement les journaux nous ont parlé de visions semblahles, arrivées Rome, au Souverain-Pontife Pie IX a vu et prédit la catastrophe immi nente qui attendait la papauté, les vicissitudes de l'église qui soaflrirait pour s'épurer «t s» relever ensuite plus puissante que

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2