ASSOCIATION AGRICOLE FOIRE AD BÉTAIL Sous le Consulat et sous l'Empire, on fabriqua beau coup de cheminées colonnes et demi colonnes appli quées sur pilastres, le haut formant avant-corps, on appliqua des cuivres, comme ornement. Ces cheminées étaient lourdes ét disgracieuses, le style en était tiré de l'égyptien. La Restauration amena la fabrication en grand. On vit paraître alors des cheminées raodillons et gran des socles, avec des griffes de lions sculptées: plus tard, on confondit les genres, et on mélangea tous les styles anciens, le genre n'était pas beau, mais la construction était bonne cependant le genre moderne actuel fait époque, le marbrier se distingue par le perfectionne ment dans la composition d'ensemble, et par l'emploi de toute espèce de marbre, mis la portée de tout le inonde. Il est regretter, qu'après tant de progrès, la position de l'ouvrier n'ait pas changé, et que le patron ne fasse rien pour l'améliorer» appréciation sur l'actualité. Ce n'est pas par les objets exposés que l'on peut'ju- ger de l'ensemble de la marbrerie, car ils ont été fa briqués exprès pour l'exposition, et par les maisons de premier ordre, lesquelles font toujours exception ajoutons que la marbrerie a pris une immense extension, que des villes, des villages entiers y sont employés, et qu'au milieu de cet immense développement d'affaires, on a regretter l'absence d'ordre. L'industrie est abandonnée l'initiative individuelle, et il est loisible chacun de s'établir marchand ou fabricant, quand bien même il serait inepte h distinguer une espèce de marbre d'une autre. Cet état de choses, conforme d'ail leurs au droit commun, a, la vérité, ses avantages, mais aussi ses inconvénients que je vais signaler. Le commerce et la fabrication de la marbrerie em ploient plusieurs classes d'industriels 1° Ceux qui emploient des ouvriers un magasin, et vendent eux-mêmes les produits 2* Ceux qui occupent également des ouvriers et fa briquent pour la commission 5° Ceux qui prennent les fournitures chez un pa tron, occupent des ouvriers, et prennent les travaux en seconde main ce sont les façonniers; 4° Ceux qui achètent eu gros et vendent en détail ee sont les marchands. Relativement la première catégorie, j'ai peu de chose dire, surtout quand le patron est marbrier et exploite son état. La deuxième catégorie est celle qui fabrique pour l'exportation. Afin d'obtenir des cheminées bon marché, le patron adopte des spécialités d'ouvriers, d'où il ne sort pas l'ouvrier qu'il emploie est, par le fait même, irrévocablement absorbé dans la routine qu'arrive-t-il Survienne nne crise, ou un simple chômage, et voilé l'ouvrier dans l'impossibilité de faire autre chose que ce qu'il a toujours fait, il se trouve ainsi réduit une situation précaire. Ce genre de tra vail produit plus, il est vrai, mais s'il devait devenir la règle, la marbrerie ne tarderait pas perdre la répu tation qu'elle s'est acquise. En ce moment, un chœur se fit entendre. C'était l'hommage des villageois au bienfaiteur de Madelon. Les grands hommes crurent entendre un chant funèbre. Puis les villageois entrèrent, conduits par Lafo- rest ils portaient des fleurs. A la vue de ces fleurs, Boilcau se souvint qu'on en couronnait les victimes antiques qui devaient tomber sous le couteau du sacrificateur. Mais, par malheur, Antoine et Madelon entrèrent aussi. Ab çi, Molière se moque de nous s'écria Lulli; c'est tout simplement la noce de Madelon A cet mots, le courage revint comme par enchante ment; l'esprit pétilla de nouveau dans la tète des futurs noyés, et bientôt Molière fut assailli par une foule de lazzis cl de bons mots. Que raconter de plus Le projet fatal fut oublié, ou marie Madelon, tous assistèrent la noce. Molière y lut des fragments de son Ecole des Ma ris, Boilcau sa Satire contre les femmesLa Fontaine, Pliilémon et Baucis. Mignard promit de faire le por trait du premier-né si c'était un garçon, Lulli d'en faire un musicien on but, on rit, on dansa, et le tout finit par des chansons. Tcrpin de Sansay, FIN. La troisième est une véritable calamité pour le fa çonnier ici, la question est de faire vite et i bon marché. Pour obtenir ce résultat, l'industriel divise le travail en parties dont chacune est exécutée par un jeune homme, qui, sous la direction du façonnier, ap prend bientôt faire vite, et suffisamment bien mais comme on ne lui donne qu'un genre de travail faire, il ne peut apprendre l'étal, et le patron le garde le plus longtemps possible cloué celte espèce de rou tine. Ce sont généralement des apprentis et de jeunes ouvriers qu'il exploite ainsi avec avantage. Le marchand constitue une classe part pour lui il n'est plus question de marbrerie, mais d'achat et de vente, d'achat bon marché et de vente au plus haut prix. La plupart des marchands qui ont fait fortune étaient étrangers au métier. Après cette digressiou, nous pouvons aborder notre principal sujet, celui de l'appréciation de l'Exposition de Paris. (La suite au prochain n° La christianisation des capitaux commence porter ses déplorables fruits. Il nous revient qu'un ouvrier de Zonnebeke, nommé PMétait parvenu, force de travail et d'économies amasser un pécule de 10,000 francs. Des influences que cbacun devine, l'en gagèrent convertir sa modeste fortune en actions Laagrand-Dumonceau. Celte spéculation, qu'on lui représentait si brillante et si sûre, l'éblouit. Sans plus con sulter pertonne, il suivit ce conseil, mais passé quelques jours, il apprit la véritable situation de la Société Langrand, et celte triste nouvelle une agitation fébrile s'empara du malheureux et l'heure actuelle il est complètement fou Elle a été charmante la soirée intime im provisée Jeudi la Société des chœurs Les dames s'y sont rendues en foule et autour d'elles se pressait un grand nombre de cava liers. Tous les morceaux étaient parfaitement choisis et ont été supérieurement rendus aussi adressons-nous volontiers nos félicitations tous les choristes ensemble, MSchmidt pour sa remarquable exécution part le désaccord du piano), M. Verhaeqhc pour son heureux début dans Barbe Bleue, MM. JAntony CoffynDecoeneVan Eecke et Volkaerts pour leurs romances et leurs chansonnettes, MM. CoffynDecoene et Vande Brouke pour le Trio patriotique delà Belle Hélène et en particulier M. Vande Brouke pour son désopilant portier et son incomparable binette O «iBT» Par arrêté ministériel, en date du 22 Janvier 1868, la commune de Bas-Waroêton qui fait partie de la 18° section vétérinaire de la province de Flandre occidentale, est rattachée la ig'sec- tion dont la surveillance est confiée au sieur De Meester, François, médecin vétérinaire du gou vernement Messines. Le sieur Hoornaert, Gustave, est nommé, litre provisoire, pour un terme de trois années, médecin vétérinaire du gouvernement pour la 18" section vétérinaire de la même province. Sa résidence est fixée Wervicq. Des arrêtés royaux du 28 Janvier 1868 ap prouvent; L'arrêté de ladépotation permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale autorisant le conseil communal de Pioegsteert construire une chaussée vicinale destinée relier le hameau de la petite Flandre au pavé de Messines Aimen- Uère9 L'arrêté de la dépatation permanente du con seil provincial de la Flandre occidentale autorisant les conseils communaux de Walou et de Pope- ringhe établir une chaussée vicinale reliaut entre elles ce9 deux localités. Les lois et règlements sur la police da roulage sont rendus applicables auxdites voies de com munication. e»»« Un arrêté royal du 27 Janvier 1868 approuve La délibération du conseil communal de Kemmel, décidant d'emprunter, l'intérêt de 4 1/2 p. c., une somme de 3o,ooo fr., rembour sable, en i5 annuités de 2,000 fr. chacune, partir de 1870 et destinée h la construction d'une route pavée. Un arrêté royal de M. le Gouverneur, en date du 29 Janvier, remet du 17 au 19 Février, le ti rage au sort pour le canton d'Elverdinghe. Levée de 1868, SESSIONS DD CONSEIL DE MILICE. B e m Q 3 o S m 3 o a e m o £3 Cxi h c/5 o H ooooooooo to ta G* ,_r <N ._r ._T -3 M -3 -3 c *3 3 Sa -O 0 u 3 •"O *3 •3 eu 3 ttm "3 3 -3" 3 3 3 TJ "3 C <3 —9 es 3 C 3 3 a C 3 ^sssssaas ooooooooo "o "o "o s- C S -J s -o -o -o a c 3 D o i-3 *5 -a -3 3 3 2 S cc o S "O a a a a a a e o o o o o o o "o rs "3 -3 -a -s -a ooooooooo O G* O 0 10 "3 «- *3 3 -3 -3 17" -3 3 "3 C C 1 3 C 3 3 -a «Za cz 3 i- 3 •^5 "Z T3 u 3 "o 6- 3 o EESEESES OOOOOOoO -a*3"a"3"3"3*3"3 o ~sd .3 C CTj 3 g. S. s s a e- c- û- cs3 j -s tc c c o 3; c ^3 o -s te o 3 -3 o O 55 DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Instituée par arrête royal du 20 Août 1854. CONCOURS POUR LA RACE BOVINE. Cette foire aura lieu le Mercredi, 8 Avril 1868, au Marché-aux-Bêtes, Y'pres elle comifiencera neuf heurç9 du matin aucune rétribution ne sera exigée pour droit de places cette occasion l'Association agricole donnera un concours pour le bétail reproducteur. Ce concours commencera onze heures précises du matin. Grand concours pour le bétail plein. 1* concours. Vaches pleines élevées dans l'ar rondissement administratif depuis six mois au moins. i' prix; 1 médaille en argent et 1 prime de 100 fr. 2« prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 75 fr. 3« prix: 1 médaille en argent et 1 prime de 4° fr. 4e prix: 1 médaille en bronze et 1 prime de 3o fr. 2* concours. Génisses pleines comptant plut de deux dents et élevées dans l'arrondissement administratif depuis six mois au moins. ir prix: 1 médaille eu argent tl a prime de 100 fr.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2