D'ARBRES DE BOIS TAILLIS, Nouvelles diverses. A PLOEGSTEEUT. Mais lorsque la combinaison des lignes et la connais sance du dessin architectural deviennent nécessaires, lorsque l'ouvrier doit joindre la fermeté de la main l'intelligence de la monture, lorsque le travail exige chez lui le sentiment des proportions, et la connais sance des styles, alors le travail français a la supériorité. Bien des détails passent inaperçus dans un examen superficiel, tel qu'a dû être le mien, et cela se conçoit en effet, pour apprécier convenablement un travail de tournure ou de bronze pour marbre, il faudrait pou voir examiner les pièces de près, les visiter 1 inté rieur, les démonter hors de ces conditions, et excepté dans le cas de défectuosités choquantes, on ne saurait faire plus que de juger bypolhétiquement. La Belgique a beaucoup faire, pour égaler la France dans la marbrerie pour bronzes, bien qu'elle ait l'immense avantage de posséder dans son sol les matières premières, et c'est surtout sous le rapport de d'organisation ouvrière qu'elle se trouve dans un degré d'infériorité. On comprend généralement en France qu'on ne peut avoir une bonne organisation, et un travail sérieux -qu'en respectant l'ouvrier, et en le rétribuant d'une manière équitable. 1 Messieurs les patrons prennent dans notre pays un pouvoir absolu sur leurs ouvriers ceux-ci y sont con stamment sous l'empire de la crainte de se voir privés de travail, car c'est la menace de retirer l'ouvrage l'ouvrier qui sert souvent au patron de réponse aux •observations les plus fondées. Depuis une quinzaine d'années un grand nombre 'd'ouvriers quittent la Belgique, pour se rendre en France. Certes, ce n'est pas la cupidité qui les entraîne, et ils emportent avec eux le regret de la patrie qu'ils n'abandonnent que pour s'assurer une existence moins précaire. Il est une autre cause encore qui exerce une funeste influence sur la condition de l'ouvrier belge, et celle- <ci réside dans l'exploitation de l'industrie, par des in dividus qui n'y recherchent que leur intérêt privé. La marbrerie a, comme beaucoup d'autres industries, été •envahie par des spéculateurs qui ne possèdent pour la plupart aucune des connaissances qu'elle exige, et dont (le seul but est de gagner le plus d'argent possible, sans :sc préoccuper du sort des travailleurs. Ceux-là n'épar gnent rien, pour satisfaire leurs appétits, et l'ouvrier n'est leurs yeux qu'une matière exploiter. Il est «douloureux d'avoir constater que dans un pays qui (produit la richesse, on ne sache pas au moins la répar tir équitablement. Ouvrier libre et indépendant, je n'ai pas hésité •exprimer ma pensée, j'ai, animé par la conscience du adroit, pris cœur d'exposer au grand jour les souf frances de mes camarades, et d'appeler sur eux la ^bienveillante attention de ceux qui ont pour mission de redresser les injustices sociales. Puissé-je réussir Je termine ce travail que je suis loin de croire par afait, et j'avoue qu'en essayant de le rendre irrépro chable, j'eusse assumé une lâche au-dessus de mes (forces. Agréez, Messieurs, l'assurance de mon dévouement 'respectueux. charles roussel. L'Organe de Namur publie les renseigne- •ments que voici au sujet des incidents judi ciaires auxquels a donné lieu l'inhumation, dans la cathédrale de Saint-Rombautdu corps du cardinal-archevêque Sterckx M. le procureur-général de Bavay a requis la confrontation de M. le vicaire-général Lau- wers, de M. le bourgmestre de Malines et de M. l'abbé Werinck, neveu du cardinal défunt. Le but de cette confrontation était d'établir que le bourgmestre de Malines avait autorisé l'inhumation. Or, c'est la preuve contraire qui en est résultée. Le bourgmestre de Ma lines a refusé expressément de donner l'auto risation d'inhumer la dépouille du cardinal Saint-Rombaut; aux instances dont il a été l'objet, il a répondu qu'il avait pour devoir de faire exécuter la loi, et non de la violer. Ou s'attend une ordonnance de renvoi de vant le tribunal correctionnel de Malines. Le tribunal correctionnel de l'arrondis sement de Courtrai, dans son audience du douze Février dernier, vient de condamner Joseph Jaspin, ex-avocat Courtraia cinq ans de prison et 400 francs d'amende, comme coupable du délit de calomnie et dénonci ation calomnieuse en vers M. Désiré DePovere, négociant et secrétaire communal West- roosebeke, ainsi que d'escroquerie et d'abus de confiance l'égard d'autres personnes domiciliées dans l'arrondissement d'Ypres. Le tribunal a en outre soumis la surveillance spéciale de la police, le sieur Jaspin, après l'accomplissement de la peine, pendant un terme de cinq ans. Samedi prochain, 29 Février, la cour de cassation statuera, toutes chambres réunies, sur le pourvoi formé par M. le gouverneur de la Flandre occidentale contre la décision de la dépulalion permanente de cette province qui, on se le rappelle, avait décidé que le droit payé du chef de débit de boissons al cooliques ne doit pas entrer en ligne de compte pour le cens électoral. On sait que l'interprétation législative étant supprimée, la décision de la cour sera souveraine. M Leclercq le procureur-général, qui une fois déjà a pris la parole sur celte ques tion et cette occasion a blâmé dans les termes les plus sévères la conduite de cer taines députations permanentes, est chargé celle fois encore de représenter le ministère public. MMe' Orts et De Mol ont pris tâche de soutenir le pourvoi qui sera combattu par Me Léger du barreau de Gand. Il vient de mourir l'hospice de la Salpétrière Paris, uo6 ancienne vivandière qni avait été en Russie et s'était trouvée Waterloo. Elle a vécu jusqu'à l'âge de cent quatre ans, et elle a joui jusqu'au dernier moment de toutea ses facultés. Depuis de longues années, elle n'avait jamais manqué de fumer sa pipe tous les matins. Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers de béné dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du. Midi Rome, 21 Juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barrt, qui a opéré des effets surpre- sants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Voici encore un petit extrait des 65,000 guérisons sans mé decine par la délicieuse Revalenta Arabica du Barry qui économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. N® 62,812, Liège, le 14 Novembre 1865. Atteint de dartres au bas des jambes depuis 1851 et trouvant que le mal ne faisait que s'empirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraient du reste qu'à mon âge (55) la guérison était impossible, je me suis décidé, mon grand bonheur, faire usage de vottre Reva lenta Arabica qui m'a parfaitement guéri en peu de temps et afiermi ma santé en général d'une manière surprenante. Gr. Voos, concierge au banc d'épreuves des armes feu. N® 46,270, M. James Robert, négociant, d'une consomption pul monaire, avec toux, vomissements, constipations et surdité de vingt-cinq années. DU BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles. En boîtes de 1/4 kil., 2fr. 25; 1/2 kil., 4 fr. 1 kiï., 7 fr*, 2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tête, ni échauffemeut, ni les autres inconvénients de chocolats ordinairement en usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 576 tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 3. Se vend Ypres, chez G. Vrts, pharmaoien Frtsod-Vah Outryvb, pharmacien Ch. Beccwe, pharmacien; Mahieu, pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs dans toutes les villes. Onguent et Pilules d'Holloway. Sciatique, Rhumatisme. Le son seul de ces mots jette la terreur dans l'esprit de tous ceux qui, une fois, ont eu subir leur lonrmenlsde ces terribles maladies, bien qu'Holioway leur ait indiqué une méthode do guérison qui devrait rendre aux patients qui désespèrent le plus, courage, espoir, et soulagement. Après que les parties malades •ont été convenablement fomentées avec de l'eau salée tiède et séchées avec soin, cet Onguent devra être frotté avec patience et persévérance sur la peau ainsi préparée pour le recevoir, et ces Pilules prises par doses conformément aux prescriptions conte nues dans les Instructions. Cette simple méthode améuera les cas les plus terribles de tic, névralgie, rhumatisme, et goutte, une facile résolution, réduira l'enllure qui les accompagne, relâchera les tendons embarrassés, et fortifiera les membres énervés. -• En vente Pilules et Onguentchez Frtsou-Van Outryve, rue de Dixmude, 55, Ypres. AVIS. - Le sieur ROSIMOiNT-VERPOORT, directeur de la Compagnie d'assurances contre la milice, rue d'Argent 38, Bruges, a l'hoDoeur d'informer le public, qu'il se trouvera la dispo sition des intéressés tous les Samedis, jour du marché, aux Trois Rois, a Ypres. VILLE D'YPRES. L'ADMINISTRATION COMMUNALEpré- vient tous les habitants que le rôle pour le 'recouvrement de la Taxe provinciale sur les chevaux, bêtes cornes et moutons, est provisoirement arrêté et déposé au Secré tariat l'inspection des contribuables. Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire valoir leurs réclamations devant le •Conseil communal. Fait l'Hôtel de ville, le 24 Février 1868. •les bourgmestre et échev1ns, P. BEBE. par ordonnance: le secrétaire, J. DE CODT. UNE BONNE MAISON DE VINS ET ■SPIRITUEUX demande un représentant pour le placement de ses produits. Ecrire franco, aux initiales PP, rue QuAi des Faiunes, Bordeaux. VENTE et 1 - Le Vendredi, 28 Février 1868, trois heures de relevée, au cabaret S1 Sé bastien, le long de la chaussée de Messines Ploegst'ccrt. S sera procédé par le Minis tère de HT" VAN EECKE, Notaire, Ypres, la Vente publique d'Arbres et de Bois taillis, croissant sur deux parties de bois Plocgstcertproximité de la susdite chaussée et au nord de la ferme occupée par Charles-Louis Werquin: Lot. Le TAILLIS, âgé de 6 et 9 ans, croissant sur une pareelle de la conte nance de h. 1-25-60 c.j connue au cadastre, s" C, n° 854. 2" Lot. Le TAILLIS, âgé de 6 ans sur une parcelle de la contenance de q. 1-14-00 c., située au sud-est de la pré cédente, cadastre s" C, n° 829. arbres sur le 1r lot. Au côté est du chemin. 22 Peupliers et 1 Bois-blanc, divisés en 6 lots. Dans le bois. 6 Bois-blancs, I Pcu- plier, 14 Chênes et 1 Frêne, divisés en 6 lots. j Le susdit sieur Werquin indiquera les (marchés aux amateurs. Transport facile par le gravier. BERICHT. Den ondergeteekenden Mijnheer A. VUYLSTEKE, agent generaal der Lo- lingverzekeriog te MOORSLEDE, voor Mr DELEU,zaakwaarnemer te MeENEN, maakt kenlbaar dat hij of wel M. Deleu zich zal laten bevinden aile weke van io uren voormiddag lot 3 uren na- middag, te rekenen van in Januarij i868 tot i" April volgende, te weten Den Maandag,te 'KoHTRYK; in het Hôtel du Nord bij Filleul, aan deStatie. Den Dijnsdaç, te Rousselarre. in den Café du commerce, bij .1 an Van Biervliet, Zuidstraat. Den Zaterdag, te Ypkren, in het Hôiel het Klein Mperen, bij Joye, Dixmudestraat. Oiu le apreken met de persoonen die hunne zo/ien voor of na de loting w'illen doen verzukeren. Ailes mils volkomeoe waarborg, aan genadelijke pnjzen. A. VUYLSTEKE Celle combinaison nou velle, basée sur des prin cipes non connus des médecins anciens, rempli* avec un bonheur remar quable toutes les condition* du probtème de la médica tion purgative. A l'opposé des entres purgatifs, celui- tei n'opère bien que lorsqu'il est pris avec de très bons aliments et des boissons fortifiantes. Il ne manque pas son effet, comme cela arrive souvent l'eau ào sedlitz et d'autres purgatifs. La dose est facile a régler selon l'âge on la force des individus. Les en fants, les vieillards et les malades les plus débilités le supportent snns difficulté. Chacun choisit, pour purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon ses occupations habituelles, fa fatigue de la purgalion étant complètement annulée par l'effet de la bonne alimentation prescrite, on se décite-faci lemenl recommencer aussi souvent que cela est nécessaire.Les médecins qui emploient ce moyen, ne rencontrent plus de malades hésitant se pirrger, sous prétexte de mauvais goût, ou par la crainte dn s'affaiblir. La longueur du traitement n'est plus ud obstacle, et lorsque le mal exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, on n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant la lin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand il s'agit de maladies sérieuses, telles que tumeurs, engorgements, affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés incurables mais qui cèdent nue purgalion régulière et longtemps réitérée. Voir la Manuelde lamédicalion purgative du docteur IDefc*»*, volume de 264 pages, donné gratuitement. Cari*, pharmacie du Dr 8ï«liaiu, et dans toutes les boira** pharmacies de l'Europe, fr. et 2 fr. 50 cen*. DÉPÔT la pharmacie et droguerie de Fryson-Vanontrlvc, YrRES.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3