Variétés.
On lit dan6 le Droit
Le nommé L..., âgé de vingt-huit ans, charretier,
demeurant rue Lecou'rbe, avait passé la nuit du mardi
gras dans un bal de Vaugir9rd. Il était déguisé en
femme sa haute taille faisait de lui une femme colosse,
et il portait une ample crinoline.
Hier matin, le déguisé, qui n'avait pas manqué de
fêter la bouteille, descendait en titubant la rue Mau-
blanc, quand il aperçut un révérend père franciscain
se baissant pour ramasser son parapluie qu'il avait
laissé tomber.
Une idée, soufflée par Satan, traverse l'esprit de
notre ivrogne. Sans perdre de temps, il s'accroupit
sur le bon religieux qui disparaît entièrement sous les
jupons, où il s'agite, cherchant vainement se débar
rasser de ces flots d'étoffe. Enfin, il parvient passer
sa tête et jette des cris qui attirent des sergents de
ville.
Les agents se sont empressés de délivrer l'infortuné
ifranciscain et ont emmené l'auteur de cette plaisan
terie. Le commissaire de police du quartier, après con
statations, a envoyé ce dernier la préfecture.
L'épargne l'école fait le tour de la Belgique. Toutes
les villes et même les communes rurales imitent succes
sivement ce qui se pratique dans les écoles de Gand
•depuis la fin de l'année 1866. A Termonde, l'épargne
a été introduite dans l'école primaire dirigée par M.
De Bruycker, vers le milieu de Décembre 1867. Sur
401 élèves, il y en a déjà 3S4 qui épargnent 175 ont
•un livret. Il n'y en a que 47 qui n'épargnent pas en
core ce sont ou les plus jeunes, ou les plus pauvres
-de l'école.
A l'école des filles, il y a 12b élèves, dont 80 épar
gnent. Le résultat est favorable, car l'épargne n'a été
■introduite dans cette école que le 8 Janvier 1868.
Petit fragment de dialogue féminin
Irez-voua la messe demain, ma chère?
Je ne sais pa9 trop Cela dépendra entiè
rement de mon chapeau Deuf.
Dans la nuit du t' au 2 Mars, -un jongleur, sa
■femme et un de ses enfants passaient le long du Ha-
•vcngracht, Monnickendam (Hollande). Ne connais
sant pas la ville et trompés par l'obscurité, ils sont
■tombés dans le canal et se sont noyés tous les trois. Ce
•malheur rend orphelins trois petits enfants.
Un jeune Néerlandais, après avoir échappé pendant
■trois jours toutes les recherches, s'embarquait An
vers muni d'une somme assez ronde, tout content,
tout joyeux, Mardi, une heure, pour Harwich, au
grand désappointement de sa famille, arrivée Anvers,
mais avertie quelques minutes trop tard de l'itiné
raire. Celle-ci ne perdit pas un instant, et dès Uler-
•crcdi matin, le consul des Pays-Bas Harwich télé—
:graphia Anvers que la police anglaise tenait le jeune
ihomme la disposition de ses parents.
Accusé, vous êtes convaincu du crime d'escalade
•et d'effraction Qu'avez-vous répondre
Oh pas grand'chose, monsieur le président.
Ayez la bonté de m'arranger tin petit jugement comme
*i c'était pour vous.
entree des dames ou des messibcrs.
Quand une dame entre dans le salon, la maîtresse
•du logis se dresse sur ses arpions, s'incline, et du geste
indique la visiteuse le fauteuil qu'elle doit prendre.
Elle ne se replace sur son centre de gravité que
quand la visiteuse est elle-même assise.
Quand le maître de la maison se trouve là, il
doit s'avancer vers la dame, la prendre par la main et
la conduire au fauteuil qui lui est destiné.
Quelle que soit la familiarité qui peut exister
entre elle et lui, il doit bien se garder de la prendre
par la taille.
Si la visite est celle d'un homme, la maison ne
se lève pas elle fait de la tête un petit signe gracieux,
et par un geste qui semble dire couchez là elle in
dique au monsieur la chaise qui lui est destinée.
La maîtresse de maison ne doit pas faire de
l'œil au monsieur.
Si plusieûrs personnes entrent dans le salon la
fois, on choisit dans le tas celle qui est le plus haut
placé dans le monde ou la plus agréée pour faire la pre
mière politesse.
Marché h'ïpreh.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles,
vendus le 21 Mars 1868.
La vieille pratique condamnée.
SUCCÈS DU NOUVEAU TRAITEMENT.
Les marchands de médicaments des antipdoefl ne nous oublient
pas. Purgatifs et remèdes secrets, stimulants et sudoriSques,
sont répandus sur nous en profusion repoussante. Quoiqu'il en
soit nous n ouvrons pas nos bouches et ne fermons pas nos
yeux II pour prendre tout qu'il nous envoient. Au contraire, les
hahitants de cette colonie paraissent avoir adopté deux remèdes
comme suffisamment étendus pour toutes les exigences des mala
dies. Ils ont. sur une grande échelle, abandonné le vieux régime
aveo ses nombreuses potions, et placent leur confiance, quand ils
sont malades, dans les Pilules et l'Onguent d'Holloway, méde
cines les plus répandues et les plus efficaces que la science ait
procurées l'humanité, dans aucun temps. Inexpérience des
malades dans cette eontrée confirme le général verdict rendu
en leur faveur, et la demande en Australie en est si considérable
-que c est presque hors de croyance. Que cette demande soit
fondée sur xiue connaissance positive de leur supériorité sur
tout autre curatif, cela est hors question, attendu que tous les
remèdes secrets oonnus comme médecines brevetées n sont sur
la place, d'une rente remarquablement lente expéditions de
Pilules et Onguent d'Holloway, si grande qu'en soit la quantité,
sont achetées avec empressement sur une grande échelle aussi
tôt qu elles arrivent, et il n'est pas rare qu'elles soient achetées
durant leur transit entre Londres et l'Australie.
Aux mines, et de fait, d'un bout -l'autre de toute la contrée,
ces Pilules sont considérées le seul spécifique pour les différentes
espèoes d'affections d'estomac et du foie, qui «ont le fléau de
notre population dans les districts de l'intérieur. De la condition
de ces deux grands -organes qui fournissent travers le système
la nourriture de la vie, la santé dépend. Quand ils accomplissent
leurs fonctions imparfaitement, le oorps languit s'ils sont con
gestionnés ou dans la torpeur, ils transmettent dans toute J'éco-
nomie un fluide impur qui déprime au lieu de soutenir, les fa
cultés animales. Dans ee cas, le seel moyen «ûr de réparer le
mal ocl rl otrmr rnnnu ro l'TT II nia
prise. L'estomac qui était endormi, reprend son activité, le foie
commence a secréter avec régularité une -bile pore et saine, et
les intestins sont, sans douleurs, débarassés des obstructions
qu ils n avaient pas auparavant la force de chasser. Do sang pur
est le dernier résultat obtenu, et le malade régénéré, fortifié, et
purgé de tous les éléments morbides qui forment la base de la
maladie, part son travail comme s'il était un homme nouveau.
Que ce soient là les effets de ce restauratif sans pareil, il n'y a
aucun doute et ce fait étant établi* nous devrons dire que les
Mineurs qui s'aventurent dans ces insalubres régions aurifères
sans une provision de ces remèdes,.sont follement, sans souci de
leur santé et de leur vie. The Miner.
État-civil d ïpbes, du 15 Mars au 21 inclus.
Naissances. Sexe masculin 4, -idem féminin 4,
total 8.
Décès. DemeyMartin, 61 ans, journalier, époux
de Caroline Vande Woestyne, rue des Boudeurs.
SlagmulderMarie, 56 ans, dentellière, épouse de
Louis Talon, rue de Menin. DemeyMarie, 76 ans,
sans professionveuve dTgnace Van Zuyt, Vieux
Marché au Bois. Kiths, Jean, 69 ans, tailleur, veuf
de Marie Delahaye, rue de Dixmude. Van Daele
Judith, 76 ans, dentellière, veuve de Benoit Reyns,
rue de la Boule. VanlooJacques, 60 ans, tailleur
veuf de Marie Longé, rue de Lille.
Enfants au-dessous du 7 ans sexe masculin 1., idem
féminin 1, total 2.
JJn mort-né du sexe masculin.
RATURE
BBS
grains et denrées.
quantités
TENDUE».
■Kilogrammes.
prix moyen
PAR
cent kilogrammes.
poids m*
l'hectolitre.
Froment
24,300
fr. 44 50
80
2,300
32 87
73
1,000
28 00
44
3,200
30 00
80
Fèveroles
2,600
32 00
80
Pommes de terre
8,500
11 50
300 00
Pain de farine de froment brute, 58 c. le kiio.
Idem pour les fondations, de 30 c. 780 grammes.
Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte
nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers de béné
dictions déjà reçues, nous sommes heureux, de pouvoir joindre
celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome,
21 Juillet 1866; La santé du Saint-Père est excellente, surtout
depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de
la Revalenta Arabica do Barry, qui a opéré des effets surpre-
sants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages
qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une
assiettée chaque repas.
A l'immense mortalité des enfants en bas âge 60,000 en
France et 50,000 en Angleterre la Science Médicale n'a ja
mais réussi opposer un remède efficace et il n'y a rien s'y
étonner, vu que toute drogue ne peut produire d'autre effet que
celui d'augmenter la faiblesse desforces vitales de ia digestion
et de la nutrition. 11 fut réservé la Revalenta Arabica du Barry
de Londres de résoudre le problème de réparer les organes de la
digestion, fournir nouveau sang, muscle et os et guérir le sys
tème glandulaire sans forcer ni échauffer, mais d'une manière
toute naturelle. Aussi avons-nous des preuves abondantes de son
influence salutaire dans les ouvrages du célèbre docteur Routh,
président de l'hôpital des Eufauts, Londres, qui a trouvé dans
Ja Revalenta Du Barry le moyen de ranimer les forces vitales
et la digestion des enfants qui ne pouvaient plus digérer, qui
rejetaient tout, souffrants en même temps de diarrhée, spasmes,
crampes et périssant vue d'œil. Madame la baronne Deutscli
de Horu, Trêves, a sauvé ses deux enfauts par la Revalenta
Arabica d'une maladie des glandes, qui avait résisté toute mé
decine et ne laissait plus d'espoir de guérisou. Un pareil cas,
s'est présenté dans la famille de M. Lawiey, page de Sa Majesté
la reine d'Angleterre. Nous pourrions ajouter les milliers de cas
de guérison de diarrhée, bronchite, toux, phthisie, crarapet,
spasmes et rachitisme pour démontrer l'incalculable bienfait
de ce précieux aliment sauveur, non-seulement pour les enfanta,
mais également pour les adultes.
DU BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles.
Eu boîtes de 1/4 ML, 2 fr. 25 1/2 kîl., 4 fr. 1 ML, 7 fr.,
2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kil., franco, 60 fr. Contre
bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali
ment exquis pour déjeuner et souper., éminemment nutritif,
assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de
maux de tête, ni échauffémeut, ni les autres inconvénieutsde
chocolats K)rditiai rem eut en usage. En boîtes de 12 tasses, fr.
2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 52 576
tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 40
Se vend Ypres,-chez G. Vbys, pharmacien Fry-soo-Van
Outryvr, pharmacien,* Ch. Bp.cuwe pharmacien; Mahibu,
pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs
dans toutes les villes.
Pilules c/'Holloway. La Loi de la Vie. Ce paragraphe
fournit une occasion opportune pour indiquer les points sur les
quels pivote la santé. Toutes les impuretés doivent être expuisées
du système aussitôt que leur présence y est découverte. Les
exhauslions doivent.être compensées par une nourriture conve
nable qui, lorsqu'elle est digerée d'une manièie complète, doit
enrichir le sang de ses éléments nutritifs. Les améliorations effi
caces produites par lés Pilules dépuratives d'Holloway rencontrent
justement ces exigences, et de plus elles-exercent des pouvoirs
distiuctifs et spéciaux en fortifiant les nerfs en règlent la
circulation par qui la sécrétion et l'excrétion sont sagement
combinées. Ces excellentes Pilules conservent toutes lesionctions
naturelles en si juste balance, qu'elles préviennent ou prompte-
ment soumettent, mal de tête, vertige, nausées, attaques bili
euses, fièvres, diarrhée, dyssenterie, et autres maladies sem
blables. 1.
En vente Pilules et Onguent, chez Fbysoo-Van Octryve, rua
de Dixmude, 35, Ypres.
An numéro du PnoGHÈs de ce jour, est
joint nu Supplément d'annoncés.