MAGASINS DE NOUVEAUTÉS
lilfâll
AVIS.
L'EXPOSITION
ET MISE EN VENTE D'ETOFFES NOUVELLES,
Est remise aux 13, 14,15 et 16 Avril.
Variétés.
CONFÉRENCES INDUSTRIELLES
Commissariat de l'arrondissement dTpres.
ADJUDICATION
TERRASSEME\T ET DE PAVAGE
VILLE D' Y PRES.
AUSSI GRANDS QUE LES PLUS VASTES DE PARIS.
Annoncée pour les 7, 8 et 9 Avril,
L'Union de Rochester publie le récit suivant
d'une lutte entre un dompteur et un de ses lions
Pendant ta représentation du grand cirque de
M. Thayer et Noyés, un accident épouvantable eat
arrivé. La représentation se terminait par les
«xercicea des lions qu'on amène dans une grande
cage au milieu du cirque. M. Charles White entra
résolument dans cette cage et les exercices com
mencèrent. Tout allait comme d'habitude, lors
que le dompteur remarqua que l'un des lions
paraissait peu empressé d'exécuter la voltige. Ce
lion regardait même d'un mauvais œil M. White,
qui se mit jouer de la cravache. L'animal bondit
brusquement sur M. White qu'il renversa sur le
plancher et se mit lui labourer 1» corps avec ses
griffes.
Alors commença une scène qui défie toute
description. Les rugissements des lions furieux et
les cris des femmes épouvantées se mêlaient d'une
manière effrayante. Tout d'un coup, ou vit Néron
un des nobles lions de la ménagerie, accourir au
secoura du malheureux White, opérant une di
version utile eo sa faveur. Aussitôt MM. Thayer
•et Noyés, armés de barres en fer, de pieux, s'élan
cèrent, frappant coups redoublés le lion agres
seur, tenu en respect par Néron, et ils le forcèrent
4 lâcher prise.
On enleva M. White tout sanglant, et il fut
porté l'hôtel Natiooal dans un triste état. Le doc-
leur Whilbeeck fut mandé pour panser les bles
sures, qui sont nombreuses et profondes. L'épaule
-droite surtout porte des traces terribles de la
puissance des dents et des griffes du lion. On es
père sauver M. White, qui devra en grande partie
la vie l'intervention de son ami Néron.
de M. le professeur Berge.
[Suite et fin.)
Dans les appartements fermés où brûlent des sub
stances combustibles, soit celles qui servent l'éclai
rage, soit celles qui servent au chauffage, la quantité
d'oxygène diminue et l'acide carbonique augmente
aussi est-on exposé aux maux de tétc, on subit un ma
laise général et enfin on est véritablement asphyxié
lorsque la proportion d'acide carbooique s'élève au-
dessus de 3 pour cent.
Vous connaissez la composition de l'air, vous pouvex
donc sans difficulté comprendre ce que c'est que l'acte
de la respiration. La respiration consiste aspirer l'air
dans les poumons, l'en expulser ensuite ces deux
opérations s'effectuent l'aide de mouvements alterna
tifs mais continus dès que cette fonction cesse l'animal
meurt. Aucun autre gaz ne peut servir la respiration
l'oxygène seul serait trop actif et les autres fluides
aéréformeg agiraient comme poisons ou tout au moins
comme asphyxiants.
Pour que les fonctions vitales puissent s'accomplir
régulièrementil faut de toute nécessité que l'air soit
pur; e'sst malheureusement ce qui arrive rarement.
L'impureté de l'air se fait surtout remarquer dans les
villes où les classes travailleuses sont obligées de se
loger dans des habitations étroites situées dans les
rues où la lumière pénètre peine. L'air des villes, en
raison d'une foule de causes d'insalubrité, est souvent
moins pur et moins favorable la santé que l'air rapi
dement renouvelé de la campagne.
11 est de la plus haute utilité de bien aérer tous les
locaux habités et surtout les chambres coucher. Un
bon système de ventilation offrant un renouvellement
d'air continuel mais gradué est indispensable. Voici un
fait qui montre la grande Importance d'une bonne ven
tilation. A l'hospice delà Maternité, Dublin, il mou
rut pendant quatre ans, 2,944 enfants sur 7,£50, dans
la première quinzaine après leur naissance. On finit
par attribuer cette effroyable mortalité au manque
d'air; on multiplia les ventilateurs dans une proportion
convenable et la mortalité fut réduite 279. D'où il
résulte que sur les 2,944 enfants qui étaient morts
dans les quatre années précédentes, 2,663 avaient péri
par insuffisance d'air
La respiration est une combustion lente, qui, pour
me servir des paroles même de l'illustre Lavoisier, est
semblable en tout celle qui s'opère dans une lampe
ou dans une bougie qui brûle, et, sous ce point de vue,
les animaux qui respirent sont de véritables corps
combustibles qui brûlent et se consument.' Dans la res
piration comme dans la combustion, c'est l'air de l'at
mosphère qui fournit l'oxygcne mais dans la respira
tion, c'est la substance même de l'animal, c'est le sang
qui fournit le combustible si les animaux ne répa.
raient pas habituellement par les aliments ce qu'il»
perdent par la respiration l'huile manquerait bientôt
la lampe et l'animal périrait comme la lampe qui
s'éteint, lorsqu'elle manque d'alimentation.
Désormais nul n. pourra douter des cures merveilleuses obte
nues par la Revalenta Arabica du Barry. Aux milliers ils béné
dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre
celle du Pape. Elle est oonstalée dausla Gazette du Midi Rome,
91 Juillet 1866: La santé du Saint-Père est excellente, surtout
depuis que, s'abstenaut de tout autre remède, il fait ses repaade
la Revalenta Aeabica dd Barhy, qui a opéré des eticts surpre
nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantagea
qu'elle ressent de oelte excellente farine duut elle prend vus
assiettée chaque repas.
Voici encore un petit extrait des 65,000 goérisons sans mé
decine par ta délicieuse Revalenta Arabica du Barry qui
économise cinquante fois sou prix en d'autres remèdes. N»
69,819, Liège, le 14 Novembre 1864. Atteint de dartres au bas
des jambes depuis 1851 et trouvant que le mal ne faisait que
s'empirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraieut
du reste qu'à mon âge (55) la guérison était impossible, je uie
suis décidé, mon grand bonheur, faire usage de votre Bec a-
lenta Arabica qui m'a parfaitement guéri eu peu de temps et
attermi ina santé en général d'une manière aurpreiiante. Ga.
Voos, concierge au banc d'épreuves des armes feu. N*
46,970, M. James Robert, négociant, d'une consomption pul
monaire, avec toux, vomissements, constipations et surdité de
vingt cinq années.
L)U BARRY, 19, iue de l'empbbedk, Bruxelles.
Eu boites de 1/4 kil.2 fr. 95 1/2 ail., 4 fr. 1 lui., 7 fr.,
2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil32 fr.; 12 Lit, franco, 60 fr. Contre
bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, en poudre. Ali
ment exquis pour déjeuner et souper, éuimemmeut nutritif,
assimulant et fortifiant les nerfs et les ohairs. sans causer de
maux de tête, ni échauffemeut, ni les autres inconvénients de
chocolats ordinairement eu usage. Eu boites de 12 tasses, fr.
2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 22 57»
tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. 3.
Se vend Ypres, chez G. Vsrs, pharmacien; Farsoc-Vau
Odtrtve, pharmacien ,-Ch. Becuwe, pharmacien; Msiiird,
pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs
dans toutes les villes.
Onguent et Pilules d' /lollowag. Sciatique, Rhumatisme.
Le son seul de ces mots jette la terreur dans l'esprit de tous
ceux qui, une fois, ont eu subir leur tourments de ces terrible*
maladies, bien qu'Holloway leur ait indiqué une méthode du
guérison qui devrait rendre aux patients qui désespèrent ls plus,
courage, espoir, et soulagement. Après que les parties malades
ont été convenablement fomentées avec de l'eau salée tiède et
séchées avec soin, cet Onguent devra être frotté avec patience et
persévérance sur la peau aiusi préparée pour le reoevoir, et ces
Pilules prises par doses conformément aux prescriptions conte
nues dans les instructions. Cette simple méthode améuerai
les cas les plus terribles de tic,» névralgie, rhumatisme, et goutte
jeune facile résolution, réduira l'enllure qui les accompagne
n lâchera les tendons embarrassés, et fortifiera les membres
éàervés. 2.
PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
DES
DB
DE LA PREMIÈRE SECTION
D'UNE ROUTE
ALLANT DE
GHELUNVE A DADIZEELE.
Le Commissaire de l'arrondissement
•d'Ypics fait savoir que le Samedi, 9 Mal
1868, îi midi, il sera procédé l'Hôtel-de-
•ville d'Ypres, l'intervention de la commis
sion administrative et sous réserve d'appro
bation ultérieure, l'Adjudication publique
des travaux de construction de la première
section d'une route communale allant de
Gheluwe Dadizeele.
Cette section a une longueur de 1,794
mètres doul 1,280 mètres en matériaux
neufs et 314 mètres en pavés vieux et sable
neuf ces travaux sont évalués 35,550
fraucs, non compris les frais des emprises.
L'adjudication aura lieu par soumission
et aux enchères.
Les soumissions rédigées sur papier
timbré, conformément au modèle annexé
au devis et cahier des charges, signées par
deux cautions solvablcs et solidaires, seront
remises sous enveloppe cachetée et portant
pour suscriplion Soumission pour l'entre
prise des travaux de la route communale
de Gheluwe -à Dadizeele (1" section).
Chaque soumission devra être accom
pagnée d'un reçu constatant le versement
entre les mains de la commission admini
strative, d'une somme de trois mille francs
ea numéraire, bons du trésor ou obliga
tions des emprunts nationaux ou du Crédit
communal au cours du jour.
Des exemplaires du cahier des charges
et du devis estimatif sont déposés en l'Hôtel
du gouvernement provincial, aux Commis
sariats d'arrondissement, au Secrétariat de
Gheluwe et ceux des principales villes de
la province.
Des exemplaires seront en outre adressés
coux qui en feront la demande au Com
missariat de l'arrondissement d'Ypres.
Ypres, le 50 Mars 1868.
LE COMMISSAIRE D'ARRONDISSEMENT
Uisri CARTON.
Le Mardi, 14 Avril 1868, l'admini
stration communale procédera, dix heures
du malin, en la Salle du Rez-de-chaussée
de l'Hôtei-dc-ville, la Location pu
blique, pour un terme de trois, six ou
neuf années, avec option réciproque et
prendre cours le 1' Mai prochain, d'nn
Bâtiment et Fonds dépendants de
l'ancien Couvent des Capucines.
Ce bâtiment et fonds ont été occupés pour
la fabrique de tissage du sieur Barbicr-
Mulier.
Les clauses et conditions du bail seront
déposées au bureau de l'Administration
compter du 10 courant; il en sera donné
lecture avant l'adjudication.
Fait en séance, le 24 Mars 1868.
LES BOURGMESTRE ET ÉCBEV1NS,
P. BEKE.
FAX ORDONNANCE:
LE SECRÉTAIRE,
J. DE CODT.
RAISON DU PAUVRE UIABLE,
gii—Mtf»—1