Garni avec les derniers trains pour Bruxelles, Anvers, Liège, etc. Ce convoi spécial est organisé non pas aux fiais et risques de l'Etat ou des compagnies, mais par les soins et aux frais persounels de quelques membres de la commission orga nisatrice de la démonstration du 17 Mai et d'autres personnages qui y assisteront. Les personnes qui désirent prendre part au banquet qui sera offert M. Àlph. Vanden Peereboom, l'occasion de la remise de l'objet d'art, peuvent se faire inscrire chez le bourg mestre de leur commune et chez tous les membres du comité. Aucune souscription ne sera plus recueillie, après le 5 Mai prochain. Le banquet aura lieu une heure et demie de relevée, dans la grande salle des Halles, au prix de six francs, non compris le vin. Nous apprenons que sur les vives instances de ses nombreux amis, M. le notaire Therry de Neuve-Eglise vient d'accepter la candida ture pour le Couseil provincial dans le canton de Messines. Celte candidature est Irès-favo- rablement accueillie dans tout le canton. Tandis que les cléricaux belges jettent de hauts cris prétendant que notre pays est dans le plus triste état, que les prêtres et les catholiques y sont vexés, tracassés, martyrisés, notre situation est jugée d'une manière toute autre par les catho liques étrangers 1s Gazelle de Liège parle en termes enthousiastes d'une conférence donnée au Cercle catholique de cette ville par un prélat étranger, Mgr Bauër. Or, voici un extrait de celte conférence Il y a quelques jours seulement, j'eus l'occasion de dire un homme d'État célèbre de mes amis, parlant de votre patrie Ce pays, petit par ses frontières, est la grande école de l'Europe Et cet homme d'État me demanda la permission de m'emprunter cette parole, pour répéter tous petit pays, grande école du monde Vos frontières sont restreintes, et peu nom breuses les années de votre existence nationale, et ce pendant vous êtes parvenus vous créer dans le monde un tel renom que quand on veut désigner une contrée prospère entre toutes on la nomme une seconde Bel gique. Il parait que l'esprit de dénigrement de la presse cléricale ne parvient pas convaincre les catholiques •étrangers de la déplorable situation faite chez nous la religion et ceux qui la pratiquent. Nous croyons utile de reproduire la note qui suit et qui intéresse tout le monde. Cette note est ■explicite et claire. Les personnes qui conserveraient au-delà du ir Janvier 1869, des monnaies qui seront démoné tisées cette époque, pourraient être exposées, sinon des pertes, car la monnaie aucienne a plus ■de sa tante, si bien que la fillette avait très-peu de loi sirs consacrer au vieillard. A mesure que le nombre des connaissances des jeunes époux s'augmentait, les époux dont les affaires prospéraient, avaient plus d'occasions de sortie, aussi le soir étaient-ils rarement au logis on ne se faisait pas faute d'aller au spectacle ou au concert. Peut-être 1U. Uauttot eut-il accepté volontiers une place au théâtre, mais son gendre lui avait fait observer qu'à son âge les veillées devenaient fatigantes. Vous avez l'habitude de vous coucher de bonne heure, cher monsieur, lui disait M. d'Ollebec, ne vous gênez pas, montez chez vous Et puis, ajoutait Honorine, Léonie a ses quinze ans et il oe faut pas qu'elle reste seule. Au vrai, pour monsieur et madame d'Ollebec, qui voyaient le monde, l'ancien filateur n'avait pas assez dépouillé l'enveloppe de l'ouvrier, et ses manières, comme son langage, ne leur semblaient pas de mise au saloo. Honorine, tranchons le mot, rougissait de son père. Bref, au bout de deux ans, petit petit, M. Haultot ne comptait presque plus dans la maison de sa fille. de valeur intrinsèque que la tnonnaia nouvelle qui la remplace, mais rencontrer des difficultés pour faire certains payements, etc. Par une convention du 28 Décembre 1864 la France, la Belgique, l'Italie, les États-Romains et la Suisse ont adopté l'uniformité de valeur, de poids, de titre et d'argent qui ont cours dans chaque État réci proquement. D'après les art. 4 et 5 de cet acte diplomatique, l'an cienne monnaie d'argent, dite monnaie d'appoint, doit être refondue au titre de 835 millièmes de fin, et re tirée avant le 4' Janvier 1869. Les détenteurs sont in téressés la verser le plus tôt possible dans les caisses publiques pour éviter les pertes. Les pièces démonétiser sont celles de 20 c., 50 c., 4 et 2 fr. Cette mesure atteint pour la France celles de Napoléon lr, Louis XVIH, Charles X, Louis-Philippe, de la Republique, de Napoléon III, ne portant pas au revers la couronne impériale pour la Belgique, celles de Léopold Ir pour l'Italie, toutes celles d'une date antérieure 1863. On noua assure qu'il reste encore actuellement dans la circulation pour plus de 70 millions de pièces qui doivent en être retirées avant ie ir Jan vier 1869. La première section du chemin de fer d'Oatende Armentièrea, la section de Thourout Ostende, est en exploitation depuis quelques semaines et l'on nous assure que les receltes même au début de l'exploitation et dans la saison actuelle encore peu favorable, dépasse les espérances de la com pagnie d'exploitation et de la société concession- uaii e. Les recettes seraient déjà suffisantes pour garantir et au-delà le payement des intérêts des obligations émises. Nous attendons du reste pour garantir le fait que les chiffres exacts des recettes et la statistique du trafic soient publiés et nous aimons croire que la compagnie ne tardera pas les publier. On nous assure en outre que les travaux sur d'autres sections de cette voie ferrée seront bien tôt entrepris. Ainsi tombent les prédictions sinistres des pro phètes de malheur qui, lors des élections précé dentes, prétendaient que l'annonce de la consti tution de cette société n'était qu'une manœuvre électorale. A l'occasion de.la procession du Saint-Sang, des trains spéciaux seront organisés Lundi sur la ligne de la Flandre occidentale. Un train quittera Ypres 7 h. i5 du matin et arrivera Bruges 9 h. Un second train partira de Courlrai 8 h. pour arrivera Bruges 9 h. 58. Les départs auront lieu Bruges Pour Poperinghe, par Passchendaele, 5 h. 3o. Chronique électorale. L'arrondissement de Louvain devra élire le 9 Juin prochain cinq représentants. Aux éjections de i864, la dernière fois qu'il y a eu lutte sérieuse Louvain, les candidats avaient obtenu On le laissait seul, on ne l'attendait plus pour se mettre table il ne savait rien de ce qui se passait. Quant la rente viagère qu'on lui devait servir, nous devons dire que pendant la moitié de la première année, elle lui fut payée régulièrement chaque mois M. d'Ollebec lui donnait son argent. Mais bientôt les paiements mensuels se firent attendre, M. d'Ollebec proposa son beau-père de ne lui compter sa pension que par semestre. Par an, si vous voulez, avait dit M. Haultot. Vous me donnerez seulement quelque monnaie de poche, quand j'en aurai besoin et puis, après tout, cet ar gent finit toujours par vous revenir... avait-il ajouté en tapotant Honorine sur ses joues. Le fait est que la fine mouche avait toujours su s'y prendre pour amener son père dépenser en partie, en cadeaux pour elle, les cent vingt-cinq francs que son mari lui avait versés jusqu'à ce jour par mois. Les choses s'arrangeaient d'une telle façon sur ce point, que le vieillard ne toucha plus rien, et que monsieur son gendre inéme ne lui donnait qu'à grande peine, de loin en loin, une pièce do cinq francs pour payer ses omnibus. MM. Schollaert aot3v. MM. Fizenne i83o v. Landelooa 2008 Delporte 1818 Delcour 2002 Cox 1785 Beeckman 1977 Demeester 1783 En i863, M. Peemans, qui n'était pas encore bourgmestre de Louvain, avait obtenu i8o4 voix. Aux élections de 1864la différence entra MM. Schollart et Fizenne qui avaient obtenu le plu* de voix était de i83 voix. Entre MM. Fizenne et Beeckman la différence était seulement 147 voix. Un déplacement de 75 90 voix suffit donc pour déplacer complètement la majorité, même sans ballotage. Depuis 1857, le parti clérical a renoncé con quérir un siège au Conseil provincial du Brabant pour le canton de Louvain. Les six candidats du parti libéral ont toujours été élus sans contesta tion. Cette année il n'en sera pas de même. Au mois de Mai aura lieu Lou vain une élection pro vinciale pour le remplacement de M. le notaire Van Orshoven, de Terveuren. Les cléricaux ont résolu d'entamer la lutte et d'opposer au candidat libéral, qui n'est pas encore désigné, M. le notaire Roberli. Les libéraux de Nivelles ont proclamé candidats pour les élections législatives, MM. Mascart, Le Hardi de Beaulieu, représentants sortants, et le baron de Vrients de Treueufeld, conseiller pro vincial. On écrit de Thielt M. le baron Le Bailly de Tilleghem, membre de la Chambre des représentants, se retire l'expi ration de son mandai parlementaire. r ïO Le comité électoral de Thielt a été informé de la résolution de l'honorable membre, qui les cléricaux veulent donner pour successeur M. Mulle de Terschuereu. On a annoncé que M. Jules VanNieuwsnhuyze, gendre de M. Van Dromme, membre du Conseil provincial, se porte candidat libéral Dixmude pour la Chambre. D'un autre côté la Pairie affirme que M. De Couinck ne renonce pas son mandat. On nous écrit de Roulera que M. Deschatnps sera le candidat du petit séminaire bien quo M. Rodenbach, tout vieux et malade qu'il est, ne veuille pas renoncer son mandat. - - t- On lit dans le Précurseur On nous assure que M. Van Put et ses i3 col lègues préparent pour la prochaine réunion du Conseil communal une nouvelle comédie. En pré sence de l'émotion que leur vote de Samedi cause dans Anvers, ces messieurs se proposeraient de protester hautement de leurs sentiments dynas tiques et patriotiques. Ce serait amusaut Le Moniteur vient de promulguer la nouvelle loi sur le service de la poste aux lettres. L'espace nous manque pour renseigner les nouvelles dispositions qui intéressent chacun. A quoi bon donner de l'argent papa, disait naïvement Honorine il n'a besoin de rien chez nous et, puisqu'il le dépense toujours pour moi, autant que je choisisse moi-même les cadeaux qu'il pourrait me faire et qu'il choisirait mal. Cependant l'ennui gagnait de jour en jour l'ancien manufacturier, l'oisivclc laquelle il s'était condamné, l'isolement où ses enfants le laissaient, le minaient lentement. Mais il n'osait se plaindre... il voyait sa fille si heu reuse, dans le tourbillon des plaisirs, où elle se lançait corps perdu, qu'il ne pouvait se résigner troubler celte quiétude par le récit de ses douleurs intimes. Douleurs est bien le mot, car la nostalgie envahis sait chaque jour son cerveau et son cœur. Au mal du pays, vint se joindre, impérieux, irrésistible, le besoin du travail, de l'activité, de sa vie passée enfin, vie qu'il aurait sans doute oubliée peu peu, s'il eût trouve chez ses enfants les attentions, les égards, les distractions tous les bons procédés auxquels il avait tint de droit. [La suite au prochain nE.-M. de Lyden.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 2