Aux Électeurs.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
BOBS D'ŒOVBE PIQUANT.
IV* >,134. Dimanche^
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
S
Société de l'Uniou libérale de
l'arroudissemeut d'Ypres.
AVIS IMPORTANT.
MANIFESTATION
Élections provinciales.
Électeurs
28' ANNÉE.
«4 mal lift»
LE PROGRES
TIRES ACQDIRIT EONDO.
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSERTIONS: Annonces la ligne ordinairefr. 0,15
Idem Réclames idem. 0,30
Les lettres et paquets doivent être affranchis.
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35
3 35
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en en
Candidats définitifs de l'Association libé
rale pour l'élection des Conseillers pro
vinciaux fixée an Lundi, 25 Mal 1868,
neuf heures dn matin.
MM.
8EKE, Pierre, bourgmestre
MERGHELYNCK, Ernest, propriétaire
BAYART. Ferdinand-Auguste, notaire
T1TECA, Edmond, notaire
"VAN HEÙLE, Louis, échevinet avocat.
Les bulletins sont valables avec le nom seul du
•candidat, sans autre désignation. On peul y Ajou
ter le prénom et la profession et le nom de la
femme, ou la mention de conseiller sortant.
Toute autre qualification est interdite.
Notas croyons devoir rappeler MM. les
Électeurs que la loi du 19 Mai 1867 est ap
plicable aux élections provinciales comme
•aux élections pour les Chambres législatives.
41 ne sera donc pas sans utilité de rappeler,
la veille des élections du 25 Mai et du 9 Juin,
■quelques-unes des dispositions de cette loi
-qui a pour objet de prévenir et de réprimer
les fraudes électorales.
Les candidats ne peuvent être désignés sur
les bulletins que par leur nom de famille,
leurs prénoms et leur profession toute autre
•qualification, sauf celle de conseiller ou re
présentant sortant, entraîne la nullité du
foulleli n.
EN LHON NF.L'R
M. Ai.pdoase Vavden Peekeboom
ANCIEN MINISTRE DE f/lNTÉRIEUR.
Les organes de la presse onl rendu compte
de la manifestation nationale du 17, en l'hon
neur de I ancien Ministre de l'intérieur, dans
les meilleurs termes et cela sans distinction
d opinion au fait la peste bovine n'avait au
cune couleur politique; aussi au banquet du
17, voyait-on les libéraux assis côté des ca
tholiques et M. de Cannartchef des conser
vateurs de Malines, trinquait avec Joseph
Boniface (M. de Fré) dont le nom seul d'ordi
naire fait dresser tes cheveux aux vieux con
servateurs qui ont conservé quelques vestiges
de leurs chevelures.
Un seul journal et quel journal, au milieu
de ce concert joyeux et de reconnaissance,
Sont encore nuls: 1° les bulletins portant
plus de noms qu'il n'y a de membres élire;
2° les bulletins portant l'intérieur du pli des
marquesratures ou inondationsde nature
violer le secret du vote 3° les bulletins qui
ne sont pas écrits, lithographiés ou autogra-
phiés en caractères usuelsl'encre noire.
Le papier timbré électoral peut seul être
employé sous peine de nullité. Les bulletins
doivent être pliés en quatre de manière
former un carré; la marque du timbre doit
être l'extérieur qui ne peut porter aucune
marque ou signe.
lies peines très-sévères sont coraminées par
la loi du 19 Mai 1867 contre ceux qui, par
menaces ou promesses, exerceraient une pres-
siou sur de sélecteurs et contre ceux qui, par
des procédés quelconques, entraveraient la
sincérité ou violeraient le secret du vote. .Les
lettres de convocation adressées aux électeurs
reproduisent quelques dispositions de la loi
il sera utile de lire attentivement ces dispo
sitions avant le jour des élections.
ïpres, le 23 Mai.
Nous sommes la veille du jour des élec
tions provinciales et jusqu'ici nos adversaires
politiques ne donnent pas signe de vie, dans
notre arrondissement du moins; pas de liste
de candidats cléricaux, pas d'injures dans les
feuilles épiscopales. l'adresse des candidats
de l'Association.... Que signifient celte inac
tion et ce mutisme? Nos adversaires consi
dèrent-ils, en cette occurence, l'abstention
joue faux et entonne le miserere, quand tous
chantent alléluia! Quel est dooe cet esprit
chagrin, ce jeune travers qui pleure qualnd
tout le monde rit? Vous le connaissez, amis
lecteurs, c'est le rédacteur de oette feuille qui
se prétend l'orgaoe de l'épiscopat, dont l'encre
est le fiel, et qui semble s'être donné pour
mission de dénigrer tout ce qu'il y a d'honnête
et d honorable dans la province; c'est, puis
qu'il faut l'appeler par son nom, le rédacteur
de la Patrie de Bruges!
Autrefois on montrait un homme ivre aux
enfants pour leur faire délester l'ivrognerie
nous communiquons nos lecteurs pour leur
montrer combien le fiel clérical peut dé
grader un journal, le factum de la Patrie.
Pour être rédigé en prose et en vers, ce gri
moire n'en pèche pas moins contre les règles
de la rime et de la raison. A la Patrie de
Bruges les honneurs de notre feuilleton. Au
pilori le factum de la Patrie.
Voici ce chef d'œuvre de goût, de pensée
et de style
comme une triste nécessité? Appliquent-ils la
maxime A l'impossible nul n'est tenu? Ou
bien se reposeroDt-ils le 2a Mai pour mieux
agir le 9 Juin
Quoi qu'il en soitÉlecteurssoyez vos
postes le 25 Mai, comme vous y serez le 9
Juin Le corps électoral de notre arrondisse
ment a une réputation soutenir; presque
seul, dans nos districts flamands, il a su
maintenir haut et ferme le drapeau du libéra
lisme modéré, en envoyant au Séuat, la
Chambre, au Conseil provincial, et aux Con
seils communaux des hommes dévoués aux
idées d'un sage progrès.
Ces précédents obligent, et bien que nos
adversaires semblent vouloir refuser le com
bat, vous saurez, électeurs, remplir vos devoirs
de citoyens. Les candidats présentés par
l'Association, sont dignes d'ailleurs de votre
confiance tous ont fait leurs preuves.
M. Merghelynck a été éliminé de la Dépu-
tation permanente par une majorité intolérante
et rétrograde. Le corps électoral doit par sou
vote protester contre cet ostracisme
M. Bekb, Pierre, notre bourgmestre, con
sacre toute sod existence servir les inlérêts
publics. Electeurs de la ville, vous voudrez
tout particulièrement lui témoigner votre
gratitude en allant tous, Lundiappuyer sa
candidature de vos suffrages tous aussi vous
voudrez voter pour M. Van Heule qui, comme
échevinseconde si bien notre premier ma
gistrat.
Electeurs de la campagne vous aussi vous
voudrez témoigner votre reconnaissante sym
pathie MM. BayaRt et Titeca qui se préoc
cupent avec tant de sollicitude de vos iotérêls,
lin propos qui est nu hors d'œuvre.
Dimanche dernier eu lieu Ypres une
fête organisée en l'honneur de M. Alp.
Vanden Peereboomparce qu'étant Mi-
nistre de l'intérieuril a fait tuer beau-
coup de génissesvachesbœufs, veaux et
taureaux. Un banquet et une pièce d'ar-
genierie ont été offerts l'ancien ministre.
Il va sans dire que les pompiers étaient
de la fête. (Suit un extrait du compte-rendu
humoristique mais bienveillant du journal de
Bruges.)
Un autre Brugeois s'est imaginé qu'il
devait apporter lui aussi son contingent
la fête Yproise, et se trouvant sans doute
sous l'empire des abus d'un autre âgeil a
envoyé aux convives une chanson intitulée
le Pompier. Mais, proh pudor, ils ont été
tous scandalisés au dernier degré. Nos lec
teurs (ceux de la Patriele croiront aisément
en lisant les quatrains suivants empruntés
la chanson
