nouvelles diverses. de* Jétuilet, lors de la guerre du Sooderbood Suisse. Nous pourrions noire lour apprécier ce juge ment aussi promptement rendu que fortement motioè. Cette décision étant déférée la Cour d'appel de Gand, dos lecleurs apprécieront noire réserve; il est du devoir de la presse de s'abstenir dans une affaire qui n'est point décidée en dernier ressort. Mais si le Journal d'Ypret et le Nieuwtblad éprouvent le besoin de soumettre aux électeurs des comptes-rendus judiciaires,nous les engageons vivement commencer par celai du procès que M. le représentant Van Renynghe a eu avec sa belle-mère, M"* veuve Van Renynghe-De Kyts- potter, la suite d'un ferment décitoire prêté par lui, et que la partie adverse soutenait être con traire au titre retrouvé et produit par elle, après la prestation de ce serment. Il serait utile de signaler dans ce compte-rendu la portée des conclusions de M. l'avocat-général Keymolen, quant au degréde sincérité du sermeot de M. Van Renynghe, et de signaler également l'effet qu'a produit sur celui-ci la connaissance de l'arrêt que la Cour allait rendre. Toute la moralité de celle cause se résume en ceci que la partie qui plaidait contre M. le Bourg mestre Van Renynghe, aux fins do rétractation des décisions judiciaires intervenues au profit de celui-ci, n'eut pins qu'à désister, après avoir ob tenu de M. Van Renynghe tout ce qui avait fait l'objet du procès. Après quoi la Cour de Gand, par arrêt du 29 Avril i865, se borna donner acte du désistement de Mm" veuve Van Reoynghe-De Kytspotter, en lui faisant restituer l'amende qu'elle avait du con signer. Plaidant contre M. Van Renynghe, son collè gue actuel, M. le représentant D'Elhoungne. Le Journal dYpre* et le iïieuweblad compren dront aisément qu'un résumé de la plaidoirie de M. D'Elhoungne serait beaucoup plus iotéressaot que les indications trop sommaires auxquelles tious nous bornons. On nous écrit de Neuve-Église Le festival qui a eu lieu Lundi dernier, favorisé par un temps magnifique, a été des plus brillants. Dès le matin toutes les rues étaient pavoisées aux couleurs nationales et les étrangers affluaient de tous cèles. La commission des têtes n'avait rien négligé pourrendre le festival aussi attrayant que possible. Dans la matinée arrivèrent les sociétés de musique d'Eecke.de Reninghelst, de Menin, de Frelinghien et de Poperioghe; elles furent reçues la maison communale par le» autorités qui leur offi iront le vin d'honneur. Dans l'après-midi dix sociéiésd'harmonie et de fanfares tant de la France que de la Belgique vinrent prendre part la fête. En même temps qu'un festival il y avait un tir la cible chinoise pour lequel sept compagnies de Sapeurs-Pompiers s'étaient fait inscrire. Vers trois heure» commença le cortège; vingt trois sociétés, bannière en tête, défilèrent dans le plus grand ordre. Partout le drapeau français flottait côté du drapeau belge. Les Sapeurs-Pompiers de Pope- ringbe, commandés par M. Van Merris, se distin guaient par leur belle tenue; ils se montrèrent du reste adroits tireurs, puisqu'ensemble avec les pompiers de Warnêton, ils remportèrent tous les prix. C'était vraiment un beau coup d'oeil de voir sur un développement de plus de 400 mètres toutes ces sociétés de musique jouant les pasredoublés les plus entraînants, puis les Sapeurs-Pompiers avec leurs armes luisantes et leurs casques brillant au soleil. Ou se serait cru au beau temps des gildes et des corporations de métiers. Les armes de Neuve- Eglise peintes sous un trophée de musique, or naient l'estrade et ce souvenir de notre ancienne industrie drapière ajoutait encore l'illusion. M. Alphonse Vanden Peereboom, accompagné de M. le bourgmestre d'Ypres et de M. le commis saire d'arrondissement, qui nous fit l'honneur de sa visite, fut très-satisfait d'unesi belle fête, étonné qu'une commune rurale pût arrivera un si beau ésultat. La fête continua par l'exécution des morceaux de musique qui pour chaque société figuraient au programme. La musique de Pope- Hughe joua en dtruier lieu et finit par la Braban çonne, aux acclamations de la foule. Le festival se termina vers minuit par un feu d'artifice et des feux de Bengale. Par arrêté royal du i3 Mai, il est accordé nu subside de i5,Ooo francs aux communes de Vlamertinghe et Reninghelst, pour les aider contruire une route pavée destinée relier la la commune de Reninghelst la station de Vla mertinghe. Par arrêté royal du 27 Avril 1868, il est accordé un subside de fr. i,254-5g, au profit de la com mune d'Hollebeke, pour l'aider construire un Hospice de Vieillards. Par arrêté royal du 2b Mai, il est accordé un subside d» 2,000 francs, au conseil de fabrique d'Houtbem, pour la reconstruction de celte église. L'Opinion d'Anvers annonce qu'une de mande fortement motivée a été adressée hier au Conseil provincial, en vue d'obtenir l'an nulation des dernières élections. On sait que la majorité du Conseil de la province est catholique, mais les faits incriminés rentrent si exactement dans les cas d'annulation déter minés par l'usage constant d'une longue jurisprudence dit VOpinion ils sont si précis et sont de nature vicier si complète ment la base de l'élection, qu'il est impos sible qu'il ne soit pas fait droit la requête des réclamants. Garde civique d'Ypres. Le Major commandant a l'honneur de por ter la connaissance des membres de la Garde civique d'Ypres que par modification au règlement primitif, le Tir a la cible dorné par la ville de Lille, les 21 et 22 Juin, sera divi sé en deux sections distinctes, avant chacune ses prix spéciaux, savoir Une section pour les détachements armés de fusils rayés, qui n'étaient pas admis d'a près le premier programme Une autre section pour ceux qui tireront avec des armes canons lissessoit d percus sion soit silex. Le délai d'inscription est prorogé au 10 Juin. Les détachements devront être de vinqt hommes au moins. Les membres de la garde qui désirent preudre part ce concours, sont priés de se faire inscrire au local du tir la cible le Lundi, 8 Juin 1868, six heures du soir. A. HYNDERICK. Société générale d'exploitation de Chemins de fer. Le public est informé qu'à partir du 1' Juin, jus qu'au 3t Octobre, les stations de la ligne de la Flandre occidentale, de Lichtervelde Furnes, de Roulers Ypres, de Dixmude Nieuport et de Thourout Os- tende, délivreront tous les jours des billets d'aller et retour, en destination d'Ostendc, aux prix du tarif or dinaire, réduits de 25 p. c. Ces billets seront valables jusqu'au lendemain du jour de leur distribution. Dans un ouvrage récemment publié, le docteur Smith (d'Amérique) émet l'opinion que la condi tion naturelle de l'homme est d'être noir Ce n'est qu'en se dépravant, dit-il. qu'une portion de l'hu manité est devenue blanche. Eve et Adam eux- mêmes avaient été faits nègres par le Créateur, mais ayant mangé de la pomme, ils pâlirent d'épouvante et devinrent blanc*. M. Smith oublie d'ajouter que leurs cheveux se dressèrent sur leurs têtes, ce qui les rendit com plètement décrêpé*. Une dépêche télégraphique que nous recevons de Francorchampsnous informe qu'uo orage épouvantable a éclaté sur celte localité. Pendant vingt minutes des grêlons gros comme des œufs de pigeon ont haché les récoltes; brisé les vitres et endommagé les toitures. Plusieurs ponts ont été enlevés par les eaux la voie ferrée est inondée dans les tranchées et les aqueducs sont insuffi sants pour les écouler. Encore un préjugé qui s'en va, le préjugé de» vins vieux. Je lis dans une brochure qui vient de paraître les lignes suivantes Nous sommes revenus de cet usage absurde qui consistait laisser vieillir les vint a in eter- num, sous prétexte d'en améliorer la qualité. Ceci est tout bonnement une hérésie. Savez-vous ce qu'il faut de temps, même aux plus grands vins, même aux quatre châteaux pour arriver leur apogée? Huit ans, pas da vantage. Au bout de ce temps il faut les boire sans hési tation, sous peine de n'avoir plus que des vins étiolés, passés, qui n'ont plus que le vestige et le souvenir de leur arôme primitif. Que nous voilà loin de la fameuse bouteille enler<ée pendant vingt-cinq ans et qu'on exhume de ta sépulture pour la noce des enfants Mais le fameux retour de l'Inde est loi- même un préjugé. Quoi de plus irrationnel que de faire cahoter dans un navire pendant plusieurs mois on vin fin, délicat de complexiou, ami du repos, qui ne doit sortir de la cave que pour être servi sur la table. On va dire que je suis révolutionnaire, un anar chiste, un partageux. Les gios mots ne me font pas peur et je maintiens mon opinion. Le Journal de Pari* raconte une chose assez curieuse dans l'armée prussienne. Durant la guerre de 1866, plusieurs sous-officiers avaient obtenu de l'avancement pour des actions d'éclat devant l'ennemi. Il ne reste actuellement que quatorze lieutenants ainsi nommés en dehors des habitudes militaires de la Prusse. Le lieutenant Kra nse, du régiment de grenadiers de la garde pied, vient de se retirer au milieu de ses cama rades en acceptant sa pension de retraite. Il paraît qu'il est moralement impossible a ce9 officiers arrivés leur grade par leur mérite seu lement, de vivre en commun avec leurs anciens supérieurs de l'armée. C'est encore un exemple de ce qui attend l'Allemagne le jour où elle sera entièrement prnssifiée. Désormais nul ne pourra douter des cures merveilleuses obte nues par la Revaleuta Arabica du Barry. Aux milliers de béné dictions déjà reçues, nous sommes heureux de pouvoir joindre celle du Pape. Elle est constatée dans la Gazette du Midi Rome, 21 Juillet 1866: La sauté du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenaut de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalbntà Arabica do Barry, qui a opéré des effets surpre nants sur lui. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantagea qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Dans l'intérêt de l'humanité, nous donnons encore un petit extrait des 65,000 guérirons opérées sans médecine par la déli cieuse Revalenta Arabica Du Barry qui, quelques sous par jour, économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. Guérisons N° 58,614: Madame la Marquise de Bréhaud'une maladie du foie avec insomnies, hystérie marasme, et palpi tations intolérables, qui avaient résisté aux meilleurs médecins pendant sept ans. Nw 53,860 Mlle Gallard, d'une phthisie pul- mouaire (consomption,) après avoir été déclarée iucurable, et de n'avoir plus que quelques mois vivre. Aujourd'hui 1866, elle jouit d'uue santé parfaite; preuve vivante que la phthisie est guérie par la Revalenta Arabica. N° 55,982 M. Aug. Hecque, d'une hydropisie et maladie du foie. N# 44,619 M"e Woodhouse, d'une constipation opiniâtre de nausées et vomissements pendant sa grossesse. DD BARRY, 12, rue de l'empereur, Bruxelles. En boîtes de 1/4 kiL, 2 fr. 25 1/2 kil., 4 fr. 1 til., 7 fr.f 2 1/2 kil., 16 fr. 6 kil., 52 fr.; 12 kit, franco, 60 fr. Contre bon d eposte. La Revalenta chocolatée du Barry, eu poudre. Ali ment exquis pour déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimulant et fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tête, ni échauffeiueut, ni les autres inconvénients de chocolats ordinairement eu usage. En boîtes de 12 tasses, fr. 2-25, 24 tasses, fr. 4 48 tasses, fr. 7 288 tasses, fr. 32 5/# tasses, fr. 60, soit environ 10 centimes la tasse. -• Se vend Ypres, chez G. Vicrs, pharmacien; Frysou-Va» Odtrtvr, pharmacien Ch. Bkcowb, pharmacien; Mahiru, pâtissier, et les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs daus toutes les villes. Pilules d'ffollowày. Débilite Héréditaire. Les impuretés dans la constitution qui sont autoriséesà passer négligées et sans purification, se développent d'elles-mêmes chez les descendants, Le préservatif contre de si tristes conséquences existe dans ces Pilules, éminemment dépuratives, qui doivent être prises avec sécurité et avec efficacité, aussitôt l'apparition du premier symp tôme jusqu'à la disparition du dernier vestige de dérangement de la sauté. Les instructions roulées autour de chaque boîte sont les meilleurs et les plus simples guides pour les maladies qui recher chent un remède contre des maux récents ou invétérés. Cette médecine sert aussi aider l'assimilatiou pour renouveler la santé qui de sa nature serait délicate, comme a restaurer la foi ce chez celle prématurément décrépite. 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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3