confiance populaires; depuis plus de vingt-
cinq ans, M. Alphonse Yanden Peerebook s'est
fait le défenseur obligeant et serviable de tous
ses commettants, il a consacré la ville
d'Ypres, l'arrondissement et au pays les plus
belles années de sa vie; il n'a reculé devant
aucun travail pour être utile, souvent il s'est
privé des plaisirs et du repos qu'il pouvait si
aisément se donner, pour remplir avec zèle les
divers mandats que le corps électoral lui avait
confiés, et toujours fidèle au drapeau du libé
ralisme, il l'a défendu avec fermeté, sans dé
faillance, mais avec une modération et une
tolérance qui lui valent depuis vingt-cinq
années de luttes, la sympathie et l'estime de
tous.
Électeurs libéraux de tels services ne mé
ritent-ils pas un témoignage de votre grati
tude, et pouvez-vous mieux lui donner ce té
moignage qu'en honorant tous M. Alphonse
Vanben Peereboom de vos sympathiques suf
frages
Électeurs Yprois, M. Pierre Beke, votre
bourgmestre, vous rend aujourd'hui, comme
votre ancien bourgmestre, des services con
stants et incontestables depuis 1842 il se
dévoue pour vous
Électeurs ruraux M. Pierre Beke, depuis
1849, a siégé au Conseil de la province et il y
a défendu vos intérêts avec sollicitude et
talent.
Électeurs industriels et commerçants
n'oubliez pas que M. Pierre Beke est président
de votre Cbambre de commerce et que là
encore en faisant prévaloir les vrais principes
économiques, il a grandement contribué
développer la prospérité du commerce et de
l'industrie.
Électeurs accourez donc tout Mardi pro
chain pour donner M. Pierre Beke, avec
votre suffrage, une preuve de votre gratitude!
Électeurs de Poperinghe vous savez aussi
bien que nous, mieux que nous, tout le bien
que M. Van Merris a fait votre ville; vous
connaissez toutes les largesses dont sa famille
et lui ont été prodigues depuis bien long
temps, non dans un but électoral, mais par
bonté de cœur, par dévouement pour les ha
bitants, pour les pauvres de sa ville natale!
Si ces bienfaits pouvaient être oubliés, vous
en retrouverez le souvenir dans les journaux
catholiques mêmes qui en ont si souvent
rendu témoignage!
Électeurs de Poperinghevenez donc le 9
Juin voter tout avec les électeurs d'Ypres et
de l'arroodissement pour votre concitoyen
M. Van Merris, pour l'enfant dévoué de Pope
ringhe.
Électeurs libéraux de l'arrondissement
d'Ypres, soyez tous votre poste Mardi, venez
exercer votre prérogative souveraine et don
ner aux trois candidats du libéralisme, un
nouveau témoignage de votre confiance et de
vos sympathies!
Électeurs, venez assurer une majorité
considérable, le triomphe du parti qui, en
appliquant les principes d'un libéralisme sage,
modéré et progressif, peut seul assurer le bon
heur du pays!
Electeurs accordez vos élus une majorité
imposante, c'est leur donner la plus belle
récompense populaire que les citoyens d'un
pays libre puissent ambitionner
Électeurs, Mardi
Si l'opinion libérale gagne du terrain dans
notre arrondissement, il n'y a rien qui doive
étonner. C'est que nos populations voient que
leurs intérêts sont défendus avec intelligence,
zèle et énergie il n'est pas de question en
effet qui n'ait attiré l'attention de nos amis et
aucun intérêt n'a été compromis, sans qu'ils
en aient pris chaleureusement la défense.
Aussi l'agriculture n'a jamais été plus pros
père dans nos contrées et celte prospérité doit
étrealtribuée, non-seulement aux nombreuses
améliorations qui ont été introduites, mais
surtout notre système de réforme douanière,
qui, en croire les cléricaux, devait ruiner les
cultivateurs.
Et en effet, quel a été le but de cette
réforme que l'on a tant blâmée, si ce n'est
d'ouvrir nos produits les vastes marchés
d'Angleterre et de France.
Il y a une quinzaine d'années peine, le
houblon était prohibé l'entrée en Angleterre,
il ne payait pas moins de 75 francs par cent
kilogrammes l'entrée de la France. Certes
ce droit équivalait une prohibition.
Aujourd'hui le houblon entre librement en
Angleterre, et en France le droit vient d'être
abaissé dix francs par cent kilogrammes.
Est-il étonnant d'après cela que la culture
et le commerce de ce produit aient pris un si
grand développement dans nos contrées! El si
une réforme aussiradicalea été aussi prompte-
ment obtenue, c'est bien grâce aux démarches
de nos amis politiques qui, àchaqne révision
des traités de commerce, ont usé de leur
influence auprès du gouvernement, pour qu'il
exigeât des réductions de droit en faveur du
houblon.
Et toutes les autres industries n'ont-elles pas
rencontré une égale protection, lorsqu'elles
étaient menacées.
Rappelons-nous les entraves qu'un pays
voisin a voulu apporter au rouissage dans la
Lys. Tout le monde sait que sans la vigou
reuse intervention de nos amis, celte industrie
courait les plus grands dangers; les mesures
étaient déjà décrétées au-delà de la frontière
et il a fallu apporter beaucoup de prudence
et de fermeté dans les négociations qui ont
entouré la solnlion de celle question qui était
de la plus haute importance pour noscontrées,
car la suppression du rouissage était un coup
de mort pour le teillage, industrie qui rem
place aujourd'hui avantageusement l'ancienne
industrie linière, car elle occupe dans notre
arrondissement plus de trois mille ouvriers.
Il est vrai que nos amis n'ont pas tenté
d'enseigner aux populations les moyens de
faire une rapide fortune en les lançant dans
les institutions de Langrand du Crédit com
mercial d'Anvers, ou autres ejusdem farinœ,
mais en revanche ils ont fait établir Ypres
un modeste comptoir d'escompte, qui au lieu
de dépenser son capital eu réclames et de ra
coler les épargnes d'un tas de malheureux
pour les engouffrer dans des spéculations
problématiques, vient au contraire en aide au
fabricant et au commerçant honnête, en lui
faisant des avances 3 et parfois même
2 1/2 pour cent.
Celle institution qui est trop ignorée en
core, a escompté pour plus de six millions en
1867 et ce chiffre sera notablemeot dépassé.
Voilà des faits! Ils sautent aux yeux et ce
n'est pas un des moindres titres de nos can
didats la confiance des électeurs de pouvoir
invoquer des actes et de ne pas devoir se bor
ner de simples promesses.
Nos adversaires ne peuvent en faire autant.
Le Journal d'Ypre» fait, comme nous, di
verses recommandations ses lecteurs afin
d'éviter l'annulation de certains bulletins, en
exécution de la loi sur les fraudes électorales
et les observations concordent en général avec
les nôtres; nous aurions cependant certaines
réserves faire, mais le temps nous manque
d'ailleurs la plupart des questions qui peu
vent surgir sont des questions de fait, elles
ne peuvent être résolues qu'en présence de
faits bien précisés nous nous bornons donc,
quant présent, répéter ici que Lot élec
teur* qui dépoteront dans l'urne, tant rien y
changer sans rien y raturer, un des bulle
tins autographièt préparé* par VAssociation
libéralepeuvent être parfaitement certains
qu'ils ont émis un vote régulier et irrépro
chable.
Toutefois nous avons une addition faire
aux observations présentées par notre con
frère clérical sur les articles commioaot des
pénalitéscontre ceux qui, par des menaces ou
des promesses, entravent la liberté de l'élec
teur. D'après notre confrère et les exemples
qu'il cite, il ne s'agirait que de biens tempo
rels, de subsides et de leur retrait; de nomi
nations ou de destitutions, etc., etc.; les dis
positions de la loi vont plus loin et s'appliquent
aussi aux promesses et aux menaces d'un
autre ordre. Ainsi, par exemple, celui qui,
pour influencer des électeurs, les menacerait
de peines éternelles, ceux qui voteraient pour
tel ou tel candidat, celui qui promettrait la féli
cité dans l'autre monde des électeurs con
dition qu'ils votent pour tel autre candidat,
etc., etc., pourrait être passible de pénalités
édictées par la loi.
Ces promesses et ces menaces peuvent en
effet exercer une grande influence et faire
même plus d'effets que des menaces ou des
promesses qui ne concernent que les avan
tages et les biens passagers de ce bas monde.
Nous croyons devoir attirer l'attention du
corps électoral sur ce point.
N'était-ce pas en sa faveur (de M. Van
Merris) dit le Journal d'Ypres, en 1864,
que la populace déjà ivredès avant l'ou-
verture du scrutin, s'en allait criant et vo
te ciférant contre les plus honnêtes gens is
tt Van Merris niet gekozen't is Stokke-
maendag vandaeg.
Stokkemaendag Et qui ose parler de bâ
tons propos d'élections Les cléricaux
Eux qui ont inventé les stokslagers de triste
mémoire et qui, il y a quelques années, ont
affligé notre ville, le jour d'une élection,
d'une garnison de stokslagers de la pire es
pèce Quelle audace N'est-ce pas le cas de
dire que les cléricaux voient un bâton daos
l'oeil de leurs adversaires tandis qu'un faisceau
de bâtons crève leurs propres yeux
Ainsi que nous l'avons déjà fait connaître,
la loi sur les fraudes électorales a donné lieu
sur divers points, des interprétations di
verses.
Les personnes qui appliquent cette loi doi
vent bien se pénétrer de son esprit. La légis
lature a voulu avant tout assurer la liberté de
l'électeur et la sincérité du vote. Ce but ne
doit jamais être perdu de vue par les bureaux
électoraux chargés de statuer sur une foule
de questions d'application.
Une jurisprudence uniforme ne tardera pas
être admise, mais en alleodant que cette
uniformité existe, il importe que les électeurs
évitent, en déposant des bulletins contes
tables, de soulever des questions dont la so
lution n'est pas toujours facile. C'est pour ce
motif que le Journal de Bruxelles fait aux
électeurs les recommandations suivantes que
nous croyons pouvoir reproduire.
11 est recommandé aux électeurs
i* D'écrire le nom des candidats dans le bulle
tin entièrement déplié, du côté opposé au timbre,
de gauche droite, aussi régulièrement que pos
sible, sans toutefois tracer de ligoes au crayon de
cette manière on évite toute objection, toute con
testation.
a* De s'abstenir de toute mention inutile, telle
que Je vote pour, etc. Elections pour la Cham
bre, etc.
3* Se borner donner aux candidats les quali
fications permises, qui sont les nom, prénoms et
profession. Il est inutile de faire précéder le nom