Propagateur du 16 Février i856, n° 4,oo5. Propagateur du 17 Décembre 1859, n® 4,4o4. Propagateur du v\ Février i855, n390a. AVIS AUX ÉLECTEURS A. HYNDER1CK. du mot Monsieur, bien que cette addition ne puisse pas légalement invalider le bulletin mais je bulletin serait nul si l'on faisait mention de domicile. S'il s'agit d'une personne faisant déjà partie de la législature, il convient d'écrire représentant iortant plutôt que membre sortant, expressiou qui 3 été critiquée, comme n'étant pas exactement conforme la loi. Il n'est pas même nécessaire d'ajouter la pro fession le nom de famille et le nom de baptême suffisent. 4° Il faut autant que possible ne rien changer l'orthographe des noms. Pourtant il n'y a pas lieu d'annuler un bulletin du chef d'une erreur dans l'orthographe du nom, s'il n'y a aucun doute sur l'identité de la personne désignée. 5* Quand un bulletin a été accepté par le pré sident et déposé dans l'urne, il ne peut plus être attaqué sous prétexte qu'il porte l'intérieur un signe distinctif. (Art. 5.) Ainsi une déchirure extérieure remarquée lors du dépouillement ne peut pas faire annuler le bulletin. 6* Quant aux marques intérieures elles ne vicient le bulietiu que quand elles sont de nature violer le secret du vote. (Art. 7, n® 4). Ainsi une tache, une marque accidentelle ne peuvent pas entraîner l'annulation du bulletin. 7® Si un bureau annule un bulletin parce qu'il le croit marqué, il convient qu'il fasse connaître an quoi consiste la marque; et dans tous les cas, les bulletins annulés doivent être joints au procès- verbal. Du resteen déposant dans l'urnemais sans rien y changer, un des bulletins autogra- phiés que l'Association libérale a fait prépa rer et qui portent les noms de ses trois can didatsles électeurs libéraux sont certains de déposer un bulletin irréprochable. C'est là ce que nous leur conseillons de faire. ron 700 francs de pains, la classe pauvre et ouvrière de notre ville précédemment il avait fait également deux copieuses distributions de bois aux mille familles indigentes de la cité. Qu'il trouve des imitateurs. Que la main gauche ignore le bien qu'a fait la droite, dit le divin instituteur de la charité ebrétienne, cette charité qui se surpasse en s'ignorant elle-même; mais il ne défend point la reconnaissance de faire éclater au grand jour les bienfaits versés dans l'ombre. La gratitude des familles nécessiteuses ou peu aisées de la ville de Poperinghenous fait un devoir de trahir le nom d'un de leurs bienfaiteurs. Il y a trois semaines, après avoir versé pour sa part daos le produit de la quête, la somme de mille francs, puis mille autres francs dans la caisse du Bureau de bieofaissaoceM. Jules Van Merris faisait distribuer treize cents fagots ceux de nos frères qui avaient froid. Cette semaine quatorze cents pains de deux kilo ont appaisé, grâce sa libéralitéla faim des malheureux et chaque jour un litre de soupe est donne chacun de ses soixante quatre ouvriers On annonce encore pour la semaine prochaine une distribution de deux mille deux cents kilogram- mes de pain due la générosité de M. Van Merris d'Ydewalle et une distribution de pains anx pauvres de la populeuse paroisse de S' Berlin due la cha- u rilé de Madame la douairière Benoit Van Renynghc. Nous pourrions multiplier nos citations, rap peler certains toast portés dans le temps au lieu tenant du corps des Pompiers de Poperinghe et bien d'autres choses encore! Mais notre but est atteint, nous avons voulu prouver que les cléri caux n'avaient jadis que des paroles d'éloges pour M. Van Merris et que s'ils n'ont aujourd'hui que des paroles de blâme, c'est uniquement parce que M. Van Merris est libéraloh justice! oh im partialité cléricales! M. Van Merris est aujour d'hui, nous le répétons, ce qu'il était en i855, en i856, en t85g, c'est-à-dire généreux, charitable, bienveillant, et comme le disait le moniteur du clergé en 1850, le bienfaiteur des familles nécessi teuses ou peu aisées de la ville de Poperinghe. Le Journal d'Ypres, avec cet esprit de charité chrétienne qui le caractérise dénigre la géné rosité si connue de M.Van Merris; chacun connaît le» actes de largesses que M. Van Merris et sa famille ont posés depuis longtemps et posent encore tous les jours, soit pour venir en aide des malheureux, soit pour assurer le succès de fêtes publiques, dont les petits commerçants de Pupe- rioghe tirent un si grand profit en croire le Journal d'YpresM. Van Merris ne s'imposerait aucun sacrifice dans ces circonstances; la caisse communale ou des particuliers par souscription supporteraient en pareil cas toutes ces dépenses et M. Van Merris en aurait les honneurs sans frais. Telle n'a pas toujours été l'opinion des feuilles cléricales, sur la générosité de la famille Van Merris. On nous remet avec d'autres papiers quelques n** d'un des ancêtres du Journal d'Ypres, du Propagateur qui, chacun lésait, fut longtemps l'organe sinon officiel, du moins avoué du clergé. Le Propagateur n'avait que des éloges pour M. Van Merris. Mais les temps sont changés depuis lors. A l'é poque où le Propagateur reconnaissait les bonnes qualités de notre candidat et publiait des articles élogieux, M. Van Merris ne s'occupait pas de poli tique et les cléricaux, ayant l'espoir (noo fondé du reste) de l'enrôler sous leur drapeau, lui rendaient alors justice. Depuis, M. Van Merris s'est occupé de politique, il est franchement libéral, et dès lors ses qualités se changent en défauts, et loin d'être généreux, il n'est plus qu'habile et astucieux, au point de faire faire d'autres des dépenses dont il parvient s'attribuer l'honneur! Triste palinodie injustes insinuations. M. Van Merris est aujourd'hui ce qu'il était il y a dix quinze ans, généreux et bienfaisant. La presse cléricale seule a changé ses appréciations. Quoiqu'il en soit, voici quelques extraits de l'ancien Moniteur de noire clergé. Qu'en dira le Journal d'Ypres? On écrit de Poperinghe: Il est consolant au milieu des souffrances de tout genre qu'endure en ce moment la classe indigente, d'avoir enregistrer et louer des actes de hieufai- sauce. M. J. Van Mcrrisd'Ydewalle de Poperinghe vient de distribuer, pour la seconde fois, pour envi Le Journal d'Ypres et ses amis ne soDt pas contents c'est bien fâcheux pour eux. Les libéraux viennent de mettre au jour un imtpense manifeste, c'est une immense peau de mouton, etc., etc. Cet immense manifeste contrarie les cléri caux, et cependant au. risque de leur faire de la peine, nous devons leur faire connaître que ce manifeste vient d'être traduit en flamand pour être distribué daos toutes les communes de l'ar rondissement. Que le Journal d'Ypres se console du reste, la traduction est un peu moins immense que l'original. Nous concevons fort bien les chagrios que ce manifeste cause nos adversaires. Il est si agréable de pouvoir toujours parler seul au peuple du haut de la chaire, sans être contredit de pouvoir seul lancer des accusations non réfutées coutre les libé raux de pouvoir critiquer sans obstacle tous les actes du pouvoir civil et d'avoir le privilège de dénigrer les plus hoDnêtes gens Un manifeste immense qui détruit, dans un lan gage calme et digue, toutes ces allégations, èn citant des faits et des chiffres, est en effet une chose fâcheuse pour ceux qui voient aiosi crouler l'échafaudage de tromperies, que les cléricaux ont péniblement édifié 1 Mais enfin, si la chaire est libre, la presse est libre aussi et les libéraux ont le droit d'user de cette dernière liberté, dussent-ils faire da chagrin au Journal d'Ypres. Cet immense manifeste est une immense peau de mouton dont les libéraux tâchent de couvrir le loup doctrinaire, dit notre confrère; ta métaphore n'est pas neuve, et ai elle a un cachet agricole assez pittoresque, elle a le défaut de dire le coutraire de la vérité, car les li béraux, au lieu de se cacher sous cet immense manifeste, l'ont au contraire publié pour faire connaître tous, leurs actes aiosi que leurs faits et gestes Loin de se cacher, ils se montrent au grand jour. Aussi le Journal d'Ypres se garde-t-il bien de discuter et surtout de réfuter les actes et les chiffres du manifeste libéral, il se contente de gé mir et de pleurer sur les persécutions, dont la re ligion, le clergé et ses œu vres sont les victimes Les cléricaux veulent absolument être martyrs ils voudraient bien que la religion fut persécutée, mais hélas les libéraux ne peuvent consentir leur donner la couronne du martyre! Les prin cipes du libéralisme modéré, qui est le DÔtre, in terdisent les persécutions, et dut te Journal d'Ypres en être plus triste encore, nous pouvon» lui dire que notre grand parti libéral respectera toujours les prêtres qui sont respectables, qu'il leur fera du bien, dans les limites du possible, qu'il fera restaurer les églises au lieu de lesfermer et qu'il assurera toujours la liberté et l'indépen dance des ministres des cultes. Que signifient donc toutes ces jérémiade* ba nales, contredites par les faits et par les paroles mêmes de l'ancien primat de la Belgique citées dans un de nos derniers numéros 7 Ces jérémiades mal justifiées n'ont qu'un but, celui de faire peur, la veille dea élections, des personnes timorées et peu au courant des affaires. Le manifeste libéral a eu pour objet de rétablir les faits dans toute leur vérité. Voilà pourquoi le Journal d'Ypres est chagrin. Ce manifeste est s immense et il a, nous dit- on, de tous côtés, produit un immense effet. Voilà pourquoi le Journal d'Ypres est vexé. Enfin la majorité et le pouvoir échappent tout jamais sux rétogrades. Voilà pourquoi le Jour nal d'Ypres pleure et gémit C'est pour assurer la prédominance du parti libéral modéré et progressif, eo faisant briller la lumière tous les yeux, que ce manifeste a été lancé. Espérons que le but sera atteint et que l'im mense peau de mouton pourra désormais servir de linceuil au parti rétrograde dana notre arron dissement. de l'arrondissement d'Ypres. On nous annonce que Mardi, 9 Juin pro chain, des traios spéciaux partiront des stations de Wervicq et de Comines, ainsi que des stations de Passchendaele et de Zonnebeke, de manière arriver Ypres vers 8 heures 30. Les électeurs de Poperinghe pourront arriver peu près la même heure par le train ordinaire. On nous fait connaître aussi que les billets délivrés ces stations seront valables pour le retour, dans la même journée. Les électeurs obtiendront ainsi uue réduction de 50 p. °/0 sur le prix du voyage, mais condition d'ex hiber aux agents de l'administration quand ils en seront requis, leurs lettres de convocation. Garde civique d'Ypres. Le Major commandant a l'honneur de por ter la connaissance des membres de la Garde civique d'Ypres que par modification au règlement primitif, le Tir a la cible donné par la tille de Lille, les 21 et 22 Juin, sera divi sé en deux sections distinctes, ayant chacune ses prix spéciaux, savoir Une section pour les détachements armes de fusils rayésqui n'étaient pas admis d'a près le premier programme Une autre section pour ceux qui tireront avec des armes canons lissessoit percus sion soit silex. Le délai d'inscription est prorogé au\0 Juin. Les détachements devront être de vingt hommes au moins. Les membres de la garde qui désirent prendre part ce concours, sont priés de se faire inscrire au local du tir la cible le Lundi, 8 Juin 1868, six heures du soir. Onguent et Pilules d? Holloway. Sauvegarde de la Société. Quelleque soit la maladie, eu quelqu'endroit qu'elle se montre, intérieurement ou extérieurement, ses victimes doivent suivre le traitement du Professeur Holloway, le cœur plein d'espoir que chaque jour apportera une amélioration leur infirmité. Pour la guérison des ulcères, blessures, plaies, écorchures, éruptions, abcès, enflure des glandes, et généralement pour les affections de gorge ou de poitrine, l'Onguent a besoin seulement d'être em ployé conformément aux Instructions, pour assuier avec succès la terminaison de la maladie et le rétablissement de la santé et de la force. Dans tous les désordres de longue durée, ou devra prendre aussi les Pilules d'Holloway elles stimulent pui- samraeut la circulation, relevent l'indispensable énergie des nerfs, et excitent une action réparative. 4.

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Le Progrès (1841-1914) | 1868 | | pagina 3