igé par la loi, et qui le jour de sa nomination
serait encore... sous-lieutenant au lr régiment
de lanciers Eh bience ministre s'est ren
contré, il est parfaitement connu du Journal
de Bruxellesdu Journal d'Anvers et de la
Gazette de Liège. C'est M. le baron d'Anelban.
Quand un parti a en matière de nominations
de notaires, des officiers de cavalerie, retour
d'Afrique, sur la conscience, il devrait avoir
la pudeur de ne pas critiquer des nomina
tions que la loi aussi bien que les droits acquis
et la justice indiquaient.
Événements d'Espagne.
La Girondea reçu de S'-Sébastien une lettre
datés du 21 et d'où nous extrayons ce qui
suit
Le gouvernement ayant demandé la
députation provinciale si elle serait disposée
décréter au besoin une levée d'hommes,
il a été répondu que les fueros s'y oppo-
saient formellement et qu'il était impos-
sible d'accéder celte demande. Une ré-
ponse aussi nette n'a pas peu contribué.
dit-on, la détermination prise par la reine
de rétourner Madrid.
>1 On remarque et non sans raison, le pas-
sage S*-Sébastien de certaines notabilités
qui s'empressent de quitter la capitale de
l'Espagne où elles venaient peine de ren-
>3 trer. Hier, c'était l'opulant sénateur Man-
zanedo qui gagnait la frontière française
aujourd'hui c'est M. de Salamanca, toute
la famille de Gonzalez Bravo est arrivée ce
matin et va se diriger sur Bayonne.
Du reste, point de nouvelles certaines de
l'insurrection on s'accorde seulement
dire qu'elle est maîtresse de Cadix et de
Séville; on ajoute mais avec moins d'unani-
mité que Carlhagène et le Ferrol lui appar-
tiennent aussi.
Alitnl 1 - 1 **-— J'tusn. J vutuf CI l J
fait de nature confirmer la nouvelle de
son pronunciamento. Deux vapeursle
San-Francisco de Borja et la Caridad, qui
avaient escorté le Coton où flottait le pa-
villon royal, pendant la traversée de Le-
n queilio S'-Sébaslien étaient restés
l'ancre dans notre port. Aux premières
n lueurs du jour, il leur a été ordonné de se
vendre au Ferrol une heure après leur
départ, on a essayé de les rappeler.
Efforts inutiles les deux vapeurs n'ont pas
vu ou n ont pas voulu voir les signaux de
rappel multipliés sur toute la côte.
On dit que la reine pleure, que tous ceux
qui l'entourent ont la tête perduequ'elle
donc avec une femme de chambre un appartement
convenable, où je vous demande la permission d'aller
vous faire ma cour.
Les observations du millionnaire parurent très-sages
1 Claire, et le contrat fut signé séance tenante par un
baiser tendre et respectueux déposé sur la main de la
jeune fille.
Le même soir, Paul et Claire se virent par hasard.
J'ai mon affaire, dit Paul, dont la joie tenait du
délire.
J'ai mon mari millionnaire répondit Claire, dont
les yeux rayonnaient du feu de l'orgueil satisfait.
Êles-vous bien sûr de votre capitaliste, mon ami,
prenez vos précautions.
Aucun danger, et vous
Je suis sans crainte.
Son nom
Impossible de vous le dire, c'est un secret invio
lable. Mais vous
Un secret aussi, mon ami, si je parlais la famille
interviendrait.
Allons voici les mauvais jours passés.
Le soir même, Claire fut installée chez elle, et Paul
reçut ses employés. Ni l'un ni l'autre ne dormirent,
tous deux avaient perdu la téte.
(La suite au prochain n*). E.-M. de LYDEN.
parle d'abdication tout cela ressemble fort
au commencement de la fin.
Le Sémaphore de Marseille confirme les
renseignements déjà donnés par le Génois
concernant les trois bases de l'insurrection
et ajoute qu'on est cette fois en présence d'un
mouvement général, d'une révolnlion qui
doit être sérieuse et courte. Ces deux
mots sont, au dire du même journal, em
pruntés un télégramme privé émané de
bonne source. D'après certains espagnols très-
versés dans les affaires de leur pays, l'ab
dication de la reine et une régence eussent
sauvé la dynastie, il y a deux mois, mais
aujourd'hui il est trop tard.
Le Figaro raconte qu'on se bat Alicanle.
Le fort fait feu sur la population soulevée.
A Valence, le capitaine-général a été
assassiné et traîné dans les rues par le peuple
courroucé.
Serran® et Prim commandent en Anda
lousie, Contreras et Zabala en Galice.
Le général Pierrard est attendu Sara-
gosse.
La France assure que sur aucun point,
excepté Séville et Santona, les troupes
n'ont pactise avec l'insurrection.
D'après ce journal, le mouvement serait
purement maritime et n'aurait été provoqué
que par les dernières mesures du ministre de
la marine qui avaient profondément froissé
les intérêts de la flotte.
Des réfugiés qui ont tenté de franchir la
frontière îs'-Gaudens ont été arrêtés par les
autorités françaises et internés.
Le général Prim n'aurait pas encore
franchi la Manche.
Un de nos amÎ9 nous rapporte qu'il a vn avant-
iiiciau cTicinm ae 1er, 21 zouaves pommeaux
belges el hollandais rentrant dans leurs foyers. Ils
étaient d'une maigreur et d'une pâleur extrême.
Notre ami en a pu interroger plusieurs; ils sont
uuanimes déclarer, comme le corbeau de la fable,
qu'on ne les y prendra plus.
Us se plaignent principalement de la mauvaise
nourriture, qui consiste en riz, pois de maïs et
macaroni. Cette nourriture est insuffisante, et les
zouaves supportent péniblement les fatigues du
service par les fortes chaleurs qui régnent Rome.
La solde actuelle est de 70 centimes par S jours.
Le tabac en Italie étant excessivement cher et
mauvais, les voyageurs n'ont rien eu de plus em
pressé, leur arrivée en Belgique que do faire
assaut dans les magasins de tabac.
Ils déclarent également que les officiers ponti
ficaux faisaient des efforts inouïs pour les engager
contracter de nouveaux engagements dans la
crainte d'une invasion garibaldienne, mais toutes
leurs démarches étaient vaines.
Aussi le gouvernement romain est très-con
trarié du départ nombreux des vbluntaire9 et de
la faiblesse des enrôlements. Journal de Liège.)
Dernières nouvelle».
Le Prince a passé une bonne nuit. Son état
général est assez satisfaisant.
Dt Wimmer.
D' Henriette.
Château de Laeken, le 25 Septembre.
nouvelles <11 verses.
Une des dernières nouveautés criées dan9 les
rues de Bruxelles, c'est la Gazette secrète. Au dire
du Journal d Anvers, celte publication était des
tinée un grand retentissement et devait révéler
de* choses importantes. Or, cette feuille, dont
l'apparition avait été retardée cause des en
traves sans nombre qui lui étaient suscitées de
toutes parts, est un petit carré de papier qui, en
fait de secret, publie le programme des fêtes de
Septembre affiché depuis huit jours, et dévoile les
avantages que peut trouver le public en achetant
des galoches ou des tuyaux en caoutchou dans la
maison de l'industriel, directeur de cette petite
feuille d'annpnces. Voilà les seules... vérités qu'il
fait connaître en dépit de ceux qui cherchent
les cacher.
Le Journal de VAisne raconte ainsi une scène
affreuse qui se passait il y a quelques jours dans
un moulin de Franqueville Le jeune Emile
Dswez, fils du meunier, était entré dans la blu-
terie pour donner un peu de son un poulain
qu'il aimait beaucoup. Au moment où il se baissait
pour prendre le son, l'arbre de couche saisit ce
malheureux enfant par ses vêtements et l'emporta
dans son mouvement de rotation. Le pauvre petit
poussait de cris épouvantables que son père en
tendit. Il accourut aussitôt mais tandis qu'il es
sayait de dégager son fils, le meunier fut lui-
même accroché par l'arbre et il se sentait déjà
perdre pied quand le moulin s'arrêta subitement
le fils aîné, un garçon de onze ans, qui lui-même
accourait du dehors aux cris des deux victimes,
avait eu tout d'abord la présence d'esprit d'arrêter
le mécanisme. Sans cette heureuse intervention,
san9 l'intelligence et la décision de cet enfant,
Emile et son père étaient peidus.
Malheureusement, si le second était sain et
sauf, le premier fut détaché de l'arbre dans le
plus triste état le pied droit séparé de la jambe,
la cuisse et le genon broyés. On a dû pratiquer une
amputation complète du membre atteint, ampu
tation qui a parfaitement réussi: le petit Emile
est en voie de guérison.
Dans son discours d'ouvertnre de la session des
États-Généraux, le roi des Pays-Bas a annoncé en
ces termes la disparition de la peste bovine C'est
avec une vive satisfaction que je puis vous an
noncer que la peste bovine a entièrement disparu.
Lorsque, il n'y a pas longtemps, des craintes sa
sont manifestées sur sa réapparition, tes mesures
les plus sévères ont été prises immédiatement.
Le Courrier médical»nnoneeque, «considérant
le9 nombreuses victimes du traitement homreo-
pathiqiie, un ukase de l'empereur de Russie pro
mue l'exercice de l'homœopathie dans toute l'é
tendue de l'empire russe, sous peine de 5oo roubles
d'amende et de deux années de déportation en
Sibérie.
On lit dans le Mémorial de Courtrai Depuis
quelques jours, il n'est bruit dans certains cercles
que de l'enlèvement d'une religieuse d'un établis
sement d'une commune de l'arrondissement de
Dixmude, par le curé de la localité
On signale l'apparition des premières grives.
C'est, dit-on, le prouostie de l'arrivée des froids.
Lundi, huit heurss et demie du matin, au
moment où les ouvriers prenaieut leur repa9, un
terrible accident est arrivé dans les ateliers de M.
Thomé Genot, la Forge, commune de Nouzou
(France.) Un générateur vapeur, de la force
d'environ douze chevaux, a fait explosion six
personnes ont été atteintes par les débris de9
fourneaux el du bâtiment, ou par des jets de va
peur. Le chauffeur, le rahotteur, le fils de M.
Thomé ont été blessés trois enfants ont été at
teints par la vapeur et retrouvés sous les décom
bres l'un, âgé de trois ans, a des brûlures
tellement graves qu'on désespère de le sauver.
La chambre de la machine et la salle du géné
rateur ne présentent plus qu'un monceau de
ruines. Des débris de murs, des fourneaux et de
toiture ont projetés plus de 10 mètres de
distance.
La petite ville de Jong, en Suisse, vient de
mettre su concours une place de professeur de
mathématiques l'école industrielle.
On lit dans l'annonce ces propres mots Les
protestants sont exclus du concours. Il paraît qu'à
Jong il faut être bon catholique pour être réputé
bon mathématicien. C'est n'y pas croire.
L'a disette qoi s'est fait sentir l'hiver dernier
dans la Prusse orientale porte ses fruits. Les pay
sans lithuaniens offrent de céder leurs fermes et
leurs filles aux cultivateurs célibataires qui se-