.LES
Nous faisons des vœux sincères pour que cette
union soit féconde et procure aux libéraux d'An
vers de nouvelles victoires.
r
Café du Saumon.
Lundi, 6 c', grande soirée musicale.
ht'
On lit dans Y Opinion d'Anvers
Les officiers de la Garde civique convoqués biçr soir,
ont (unanimitévoté des félicitations M. le colonel
David pour tattitude qu'il a prise en présence ,dcs atta
ques auxquelles la gardcciviquc est en butte et de'
l'opposition faite par le gouvernement la réunion qui
devait avoir lieu demain.
Les officiers catholiques qui se trouvaient présents
ont voté comme leurs frères d'armes. C'est la meil
leure réponse que notre milice citoyenne pût faire aux
injures dont M. le colonel David est l'objet de la part
des feuilles cléricales.
Il a clc décidé aussi que la garde civique continuera
proteste* patious les moyens légaux contre la situa
tion qui lui est faite.
il est certain, comme nous le disions hier, qualâ lé
gion d'Anvers ne luttera pas seule ponrîè maintien
de l'institution et pour sa réorganisation complète, car
sur trente-cinq corps de garde civique active, trente-
deux ont répondu par une adhésion absolue la circu
laire de M. David.
Mentionnons un bruit qui court dans les régions
militaires le successeur de M. Guillaume la
guerre serait, dit-on, le général Coquilhat.
Le Bien public, de Gand, attribue la succession
du général Guillaume au colonel du génie Carette.
Une lettre adressée de Bruxelles Y Economie
de Tournai fait entrevoir la retraite de M. d'As-1
premont-Lynden, ministre des affaires étrangères.
M. Malou lui chercherait un successeur parmi les
membres du Sénat.
Postes.
Un an-été royal -porte Il sera créé des enveloppes
timbrées pour l'affranchissement des lettres.
Ces enveloppes seront débitées leur valeur comir
nale, augmentée d'un centime par pièce, en rembour
sement des frais de fabrication.
Le ministre des travaux publics déterminera la va
leur nominale et la forme des enveloppes timbvéq3, les
dates d'émission et prendra toutes les autres éqcsuresi
nécessaires. f,
Cet arrêté est suivi des dispositions ministérielles
suivantes
Art. 1". Il sera émis lè 1er mai prochaij
loppes timbrées d'une valèur qpmiq^de ♦Wentimes.
Art. 2. Le timbre de ces enveloppes sera l'effigie
et portera l'indication de ladite valeur.
Ce timbre cessera d'être valable s'il est détaché de
Tcnvcloppe sur laquelle il est imprimé.
Art. 5. Les enveloppes portant le timbre de 10 cen
times, pourront être employé^, l'égal des timbres-
poste adhésifs de la même valeur, quelles que soient
la taxe et Ir destination des lettres, la ebarge d'y
appliquer, s'il lieu, des timbres adhésifs complé
mentaires.
Ii ne Dourra être fait usage des enveloppes pour des
objets sutres que les lettres;
Art. 4. Toutes les dispositions réglementaires con
cernant la fabrication, l'emmagasinage, la
et la comptabilité des timbres-poste sont a^lieàl
aux enveloppes timbrées.
II i niii i ii
Petit-ï rcrlsuie.
affaire du har1stb auge attentat a la pudbub^}
vingt-et-une victimes.
Ce frère Augé, homme intelligent, froid, cynique,
était depuis vingt ans instituteur public Gérons il
yétait venu en qualité d'adjoint au directeur de l'école,
et cinq ans après, se faisant distinguer par son zèle, sa
Aferveur, ses exceptionnelles aptitudes et surtout par la
serviabilité de son caractère, il remplaçait son chef
dans les délicates fonctions de directeur intellectuel et
moral de là jcune$$e de Gérons. On sait ce qu'il a fait
de ses élèves, et quel souci il a eu de la chasteté des
enfants et de l'bohneur des familles.
Augé est un; homme de quarante ans environ
petit, nerveux, œil noir, regards fixes, sourcils con
stamment froncés, narines dilatées, grosseslèvres pâles,
front bas, cheveux épais et noirs, coupés ras une
peau brune et huileuse un aspect peu engageant. Il
est vêtu de noir et tient les bras croisés. Son impas
sibilité ne s'est pas démentie un sept instante
Ce granjl criminel n'a rien révélé ses juges, mal
gré toutç' 1 nabileté du magistrat qui dirigeait les dé
bats. A une question du président, il a essayé de ré
pondre qu'il était victime d'un odieux complot tramé
par des ennemis ignorés de lui. fit M. le président
Des ennemis* dites-vous qjàie ils ne seraient pas
tant vos ennemis que ceux de ces pauvre^ enfants
perdus et de leurs familles désolées
M.'le président Gaillard a dirigé ces tristes débats
avec intelligence.
M. Fortier-Maire, avecat général, a soutenu l'ac-~
cusation; il a demandé,la satisfaction de toOs,'quele
verdict du jury fut impitoyable.
M* Jollivet, avocat d'office, avait une tâche ingra
te. II a plaidé la^ folie.' Mais l'intelligence diabolique
dont Augé a fait preuve dans les débats rendait inac
ceptable ce système, que M. le président a détruit en
deux mots Messieurs les jurés, a-t-il dit, d'après la
défense, plus uu homme est coupable et moius il est
responsable.
Le jury du déparlement de la Gironde a rendu
un verdict affirmatif sjr toutes les questions posées et
sûr celle des circonstances aggravantes. En conséquen
ce, Augé a été condamné vingt ans de travaux forcés
maximum de la pei&o*
f1 tT »l I.
PROGRAMME du%^0cb,tfqiilsera donné mot la. musi
que du corps des Sttpeurs-Pompiers
la Concorde, jfif Mercredi8 Jt
s heures du son.
^Ouverture Pater
Prophète.
ah>. par Ch. Otto.
3° Concertino pour piston èt trombonue.(Van Calck.)
Pistpnette, ppfk^pour piston solo. Connor
i valse. [Proéke.)
Weier,
Ch. -Otto.
{Mexjerheet f
Sous oc titre, le Droit, public les ljke!
'a morile,^Wu
de .ces sorte
La loi, d'accord
peine d'énoncer la nàtû'
nous suffirait d'ailleurs, dû sentimçj
s'impose chacun, pour r AJ
%suivai
s |iertne<'
d'affaire
M
On lit dtuis lakGazette de Mons .-
Une assez ^[ngulière trouvaille préoccupé au plus,
haut pointes hàbitants*de î^kny.
Dans' le cimetière de cq|te commune on aurait
trQhvé,"placés dans unejtoile d'emballage, nne tête,
d'hohime, untfjambe et un bras.
Sur Iq bras était inscrit un nom eu lettres tracées
la'poudre,
On se perd en conjectures sur la provenance de
'"t
oir es.
i ces restes quj
L'usine-
mands les I
1870, ce
occupe 8,i
par mois.
Le mous
vapeur, re.)
consomma
Il y a
1 lourd pè{
tei"
.«jet
u
as.
Igénieur Krupp, qui a fourni aux aile-
le auxquels ils doivent leurs succès de
117,051 ouvriers. La scierie seule en
ont le salaire s'élève 1,200,000 frs.
m[oî
|st 'communiqué par 75 machines
.une fortffcdc 4#000 chevaux et
ur ôOCrtorines de charbon,
^ons en activité, dont le plus
mes l'enclume d'un mar-
.écd'unseuIsll??eçin8ter(V
Agent G'én
itail. - Bi
4e M'
Un drame sur la SEiNQer, ver s trois heures, le
fleuve charriait une poachée par l'inondation
quelque maison du rivaj
Sur cette arche aventlse trouvaient une esnèce
de chien de berger et ujable ebat de gouttière.
Le chien hurtait et le jiiaulait.
Un vieux marinier hait entre Charenton et
Bercy eut pitié dés deux ès naufragés. Il détacha
son bateau et fit force tes pour leur venir en
aide.
Quand le bateau sauvqrriva trois ou quatre
brasses du radeau, le chipta résolument la nage
et gagna l'embarcation.if au chat, après avoir
tâté l'eau avec sa pattdi un bond de 12 ou 15
pieds qui le lança sur leses du batelier.
Dès que l'on eut prie, le chat avec l'instinct
de reconnaissance qui caisc son espèce, prit ses
pattes son cou et dispai
4.Quant au pauvre bou il dévorait de caresse^
sou sauveteur.
Une statistique assez use, extrait du journal
l'À'pfruier, nous fait contes résultats de tous les
concours de pigeons qu eu lieu eu Belgique en
1872. Le nombre s'en tvé 980, auxquels ont
pris part 154,728 pigeoDge sont disputé 19,3^0
prix, représentant une vde plus de 465,000 fr.
un crime mystérieux. our de la semaine der
nière, les habitants de Bqeel aperçurent, traver
sant je village d'un pas prqne femme convenable
ment v^tue, paraissant poious Son cbâlc un objet
assez volumineux. Quelqnstants plus tard une
jeune fille se rendant l'évj.t déposé près du por
tail uu paquet formé au mcl'Un sac en toile grise.
Ce paqu.et contenait le caiiout ensanglanté d'un
enfant nouveau-né. Grand dans le village. On se
mit la poursuite de l'incodans toutes les direc
tions. Deux habitants partit la rejoindre Bcr-
chem Sainte-Agathe. Ils Muisircnt devant l'écbe-
vin de cette commune, quiontenta de lui deman
der son domicile, puis la ren liberté. Depuis lors,
toutes les démarches faites i justice pour découvrir
cette femme out été infruc| s. Elle avait donné un
faux nom et une fausse adij
ii,
coplinuent circuler
là-ffàU-é^ferie géué-
.Ve*
On annonce l'arrivée de Ricciotti Garibaldi,
qui est descendu l'hôtel (uvre.
Les faux billets de vingt
Lyon. Hier, on en montré
raie du Rhôuc."
«f*
Les journaux judiciaires
qu'un descendant de l'illusté
famille royale, comme on I
régné Chypre* e'à JérUsnvenait d'être con-
damné pour escroquerie cptice correctionnelle.
Aujourd'hui, oit signale la
dont le superbe château en
tép de la Picardie. Le rejetorl
Raoul, les sites qui furent se
une - large place dans la sd
chiffonnier;.
aient dernièrement
lie dés iusignan
des Lujignsn ayant
krt .du dernier Concy
est une descuriosi-
Enguerrand et des
sants, n'occupait pas
parisienne. 11 était
i i.
Pécue miraculiîcse. Depjue l'Escaut est sorti
4* sou M, les poissas et pailièremeni les brochets
se permettent des promcDadel leur Sorti'funestes.
Il y en a parmi eu; qui p'avVent dans l'intérieur
^cs habitations et même Aur {grandes roules. Les
Gbs gros sont tes plus audacfou' les plus*, bétes,
car ils se laissent prendre sànqtester. k'
*Dps litoonadiers et mareband^aecs ^comestibles)
.de la dhpi^ile se disposent 4 fTi qu'ils ont déjà
Caire lors tes hivers doux, p) - anprovisioî
^av c'est-dédire affréterdesia, octOk/re
Ae rUca drjla Norwège. Uande.
i 0 .ira V,île. i,propos de ci
Si* RueNeu^V ,,féc:v
'flg'
zc/rjiî*
-•nie U