N° 3,313. Jeudi, 32e ANNÉE. 30 Janvier 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, A Nouvelles de Ffitranger. Intérieur. T\ LE P&OGRES PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQOIRIT EONDO ARONNIÎMENT PAR AN: Pour Karrond1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idirn Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSER TIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lechein et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles. Le vote delà commission des Trente, rejetant l'amen dement de M. Marcel Bnrthe, a été émis assez tard dans la soirée de samedi, ce qui fait que nous sommes encore sans détails. La République française parle d'une lettre que M. de Corcelles aurait écrite M. Oupanloup et qui serait irès-décourageante pour le catholicisme soi-disant libéral. L'ambassadeur de France près la cour du Vati can, y constaterait que le curie romaine ne considère comme ses amis que les partisans du pouvoir temporel et les disciples du Syllabus. Il n'y aurait rien là de bien neuf. Le catholicisme qui se qualifie de» libéral» a toujours été en fort mauvaise odeur au Vatican, en core bien qu'il soit assez difficile d'apercevoir, en quoi il se distingue de celui qui n'est pas libéral. Ou sait que la session du Pariemeot anglais doit s'ouvrir le 6 février. Jusqu'à présent rien ne donne penser que le gouvernement y rencontrera des diffi cultés extraordinaires. Le parti tory n'y restera pas inaciif toutefois. Dès maintenant, s'il faut en croire l'Observer, il a choisi la question de l'éducation publi que comme la base de sa principale attaque contre le cabinet Gladstone. Le prince de Bismarck a paru samedi, pour la pre mière (ois depuis sa longue retraite, la Chambre des Députés de Prusse. En qualité de ministre des affaires étrangères, il avait défendre le budget de sou dépar tement. Répondant une interpellation de M. Laskcr, le priiFj: chancelier a affirmé que lous les membres du ministère sont solidaires, même les ministres sans por tefeuille, et partagent la même responsabilité. Reve nant sa démission de ministre président et aux chan gements qui en ont été la suite, M. de Bismarck a dit qu'il ne fallait y chercher d'autre motif que la nécessité' de ménager ses forces accablées par le poids d'affaires trop nombreuses mais que comme chancelier du l'cra- pjfrc, il ne restait pas étranger aux affaires du royaume. Sur une observation de M. Virchow, M. de Bismarck a déclaré que le ministère actuel avait toutes ses sym pathies et poursuivrait la ligne politique qui lui a valu lui-même la confiance du pays. Iphek, le 39 Janvier. La discussion qui a lieu en ce moment la Chambre, l'occasion de la discussion du budget de l'intérieur, n'offre qu'un médiocre intérêt, elle est curieuse seulement en ce que M. Delcourt, mi nistre de l'intérieur, s'efforce de faire accroire que dans les nominations de bourgmestres et d'éche- vins, il a usé de la plus gfande modération et fait une œuvre de paix et de conciliation. Elle est vraiment jolie la conciliation on éli mine, sans rime ni raison, une foule de bourgmes tres etpn réclame un brevet de modération. Dp jji ?urt se moque-t-il, et croit-il as JêÈê ni rai se réussi Ypres rien d'étonnant du reste, quand on saura qu'il était confié l'excellent cordon bleu qui tient l'Hôtel du Nord les vins aussi étaient parfaits et l'ordonnation de la fête ne laissait rien désirer. C'est au dessert qu'a eu lieu la remise de cet album destiné rappeler M. Vandenpeereboom les sentiments d'affection, d'estime et de sympathie, qu'il n'a cessé de rencontrer chez tous les confrè res de S1 Sébastien; il appartenait M. Éric Boucke- naere, vice-président, d'exprimer ces sentiments et il l'a fait dans les termes les mieux sentis. Plu sieurs autres toast ont été portés au Roi d'abord, M. Alphonse Vandenpeereboom ensuite par M. Éric Bouckenaére; la prospérité de la société par M. Vandenpeereboom; notre excellent bourg mestre M. Beke, par M. Liebaert, le roi de la société, et, au jeune et intelligent vice-président v M. Éric Bouckenaere par M. Beke. Il nous est impossible de reproduire tous ces toast, qui ont été accueillis par de frénétiques applaudissements. N'oublions pas de dire que pendant toute la durée du banquet, notre excellente musique des pompiers n'a cessé de faire entendre les meilleurs morceaux d,e son répertoire. Jamais nous n'avons vu plus .d'union, plus de cordialité, ni plus d'entrain; c'était une vraie fête de famille, qui prouve que cet esprit de fraternité qui a toujours régné parmi les confrères de S* Sébastien, est aussi vivace que jamais parmi les membres, jeunes et vieux, qui composent aujourd'hui cette société. Nous reproduisons, d'après le Journal de Gand, quelques passages du compte-rendu du concert donné par le Cercle particulier des Francs-Tireurs de Ledeberg, dans lequel notre concitoyen M. Jules Moerman, professeur de piano, Gand, s'est fait entendre Un concert splendide a eu lieu dimanche dernier au local du Cercle particulier des Francs-Tireurs, de Ledeberg. La grande salle était comble, ainsi que l'an nexe qu'on y avait jointe pour la circonstance' les dames avaient en grand nombre bravé les 'clésagré- menls d'une température de mars pour venir Applau dir les différents artistes et amateurs de prcmiermérile qui avaient bien voulu prêter leur concours celte fête. Après une magnifique ouverture pour pi&o et harmonium, très-bien exécutée par MM.Féraret ïfoer- man, pianistes renommés, nijj^.aïiyaÉfcieiiiAime charmante romance, le avec goût par Ne passor sur le piaj da On annonce que les majorités nécessaires l'ob tention d'un sursis définitif par la Banque de l'U nion sont largement dépassées. Sur un passif de 53,000,000 environ ayant droit de voter au sur sis, il y avait vendredi soir pour 44,000,000 d'ad hésions, par conséquent bien au-delà des trois quarts exigibles. Sur plus de 3,000 créanciers en comptes cou rants, 350 représentant 1,200,000 ne s'étaient pas encore présentés; 4 ont donné un vote négatif. Enfin, sur fr.8,226,000 d'obligations, 7,500,000 ont été déposés, et 1,011 porteurs de ces obliga tions ont adhéré au sursis. Le résultat définitif ne sera connu que mercredi. 4 Garde civique d'Ypres. Le Major commandant a l'honneur de porter la connaissance de la Garde civique d'Ypres, que le Conseil de recensement së réunira en ses sion annuelle, le Lundi, 10 février 1873, dix heures du matin, en son local ordinaire, Salle du rez de chaussée de l'Hôtel-de-ville, afin de statuer sur les réclamations qui lui seront soumises'.,. Ypres, le 27 Janvier 1875. le chef dr la garde, A. HYNDERICK.' On asshre que le roi des Pays-Bas vient de re fuser sa sanction au projet de loi qui devait avoir pour effet de priver les Belges propriétaires en Zélande du droit de gérer, concurremment avec les nationaux néerlandais, les biens qu'ils possè dent dans les polders. La construction du chemin de fer international d'Anvers Gladbach est désormais assurée. Le Grand-Central s'en charge avec l'espoir de le ter miner en deux ans. Le tracé en est définitivement arrêté. En voici l'indication sommaire d'après la carte officielle approuvée par toutes les parties. La voie part de Leege Poort, au nord d'Hérent- hals, traverse le çanal Heybloem, puis, par Laruni et Sandheuvel, atteint Gheel la barrière de la Groenstraat, remonte un peu au nord vers Moll etHaetschot, longe Hessie, Haeg et Hofstede, s'étend au sud de Ginderbuiden, franchit Katten- bosch sous Lommel (au sud), va entre Neerpelt et Overpelt Haspersfaoven, remonte au nord et se dirige au sud de Hamont et Weert, vers Haelen et Ruremonde, et elle traverse la Meuse Bugge- num (au sud) au confluent de la Oude Ma'as. ini»! ..<*9 A Au meetiBg de la garde r'' uv.Auè le soleil, et <t> plages de la mer. ette irritation des tissus qui a ete expose*car d n y a ;.js des blou(i„ SU1,J 1 T1AP Mllf ri A nnFimnii^. e* c -i i dimanche Liège, la questi^6"1 les aexpc par MM. d Andrimon/u fiie ct fragile a la sensit erdin et iSchouteten.isitive, disparaît sous riiibucui ne, et Ur1 lOeJsucs rafraîchissants extraits du LyI ..fcjPLAHT Les gerçures, les boutons, les feux du tii y sage et même les dartres disparaisse^ après uii usage de quçfqurs jours. Dépôt JJége, chez Da BoeckI Sainte-Marijc M groot >p, D' ?7, 1° Oc- 700. e- ea.u et POMMADE fm-PELLICOLAIRES dépôt chez Mi ir, rue de Lille,J

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1