nouvelles diverses. demanderait pas mieux, nous en avons la certi tude, de donner dès demain toutes les satisfac tions possibles ses amis. Qu'on lui laisse carte blanche, et nous le verrons rédiger de suite en texte de lois le programme entier du Congrès de Malines. Malheureusement, M. Malou, dont on se plait louer la finesse, a déjà fait en 1857 l'expé rience concluante qu'on ne se joue pas impunément de l'opinion publique et quelle que soit l'insistance de son parti, il ne veut plus la recommencer. .Les colères de la presse cléricale, on le voit, sont donc très-explicables et nous comprenons qu'il est pénible d'être gouvernement, de compter jusqu'à 22 voix de majorité dans les Chambres pour apostiller purement et simplement toutes les mesures libérales que dans l'opposition on se jurait de détruire. Journal de Bruges.) La gazette allemande de Luxembourg, Luxem- burger Zeitung, parlant de la nouvelle donnée par le Journal de Charleroi, relative des représen tations et des menaces de la Belgique propos de la vente des minières Luxembourgeoisesdit qu'on ne sait rien Luxembourg, des préten dues démarches du gouvernement belge auprès du gouvernement grand-ducal. Mais, continue la feuille luxembourgeoise, le cri d'alarme de nos voisins belges n'est pas de na ture nous rassurer, quant la possibilité de ré clamations venant d'autre part, si notre gouver nement avait réellement l'intention de monopoliser la production du fer dans lé pays même. Les ministres de la justice et de l'intérieur vien nent d'adresser aux gouverneurs des provinces une circulaire qui, juçqu'à un certain point, tient compte des sagas et- prudentes recommandations du conseil supérieur'd'hygiène publique, dont nous parlions ces jours derniers. Voici cette circulaire Les dispositions qui déterminent la distance observer pour les constructions élever aux abords des cimetières, sont parfois perdues de vue, no tamment lorsqu'il s'agit du choix de l'emplacement de presbytères, d'églises ou d'autres édifices publics. Pour qu'il n'en soit plus ainsi, nous vous prions, M. le gouverneur, de rappeler aux administrations communales les règles qui doivent être suivies dans l'occurrence. Vous voudrez bien aussi inviter- les architectes provinciaux indiquer, chaque fois qu'ils soumettent un projet pour la bâtisse d'un édifice public dans le voisinage-d'un, lieu de sépul ture, le nombre de mètres qui séparent celui-ci de l'endroit choisi pour 16 tracé du périmètre. M. le ministre de la guerre a fait son entrée la Chambre. Au clebutd'e la séance, il a déposé un projet de loi sur le logement des troupes en marche et en cantonnement. •m La section centrale chargée d'examiner la pro position de loi de MM. Coremans et autres mem bres, relative l'admihistration de la justice en flamand dans les partîes flamandes du pays, s'est réunie sous la présidence, de M. Schollaert. Elle a pris connaissant fies pétitions adressées la Chambre %t a posé de nouvelles questions au gou vernement. - L'écolè dgifilles, dont upe forte fraction des souscripteurs du Denier des écoles avait entrepris l'établissement, est la veille de's'ouvrir. Le comité après de longues recherches a fini par trouver les locaux dont il avait besoin. L'éoçle sera établie au centre de la ville, dans une spacieuse maison, située rué de Ruysbroeck. (Écho du Parlement.) Mardi, une assemblée d'actionnaires a voté la dissolution de l'ancienne commandite Jacobs frères (Banque de l'Union). Le rapport de la séance SUflÉâusqUi'içi, les pertes du portefeuille Kuxé'iles. n'ont été que de 1 p. c., chifféfe de l'estimation des com- lassif. reconstitution est'en voie d'élabo- ble accident arrivé dernièrement sur cette ligne, et qui a coûté la vie trois personnes. M. le ministre des travaux publics s'est empres sé de faire M. David cette réponse phénoménale, que nous trouvons aux Annales parlementaires Les accidents qui ont eu lieu étaient graves, mais un honorable ingénieur m'a dit, ajoute M. s le ministre, que de tout temps il s'en est produit au même endroit. Voilà, certes, une belle consolation pour les malheureux voyageurs qui sont obligés de parcou rir cette ligne de chemin de fer Et ils ont l'au dace de se plaindre d'être exposés chaque jour être mis en pièces par quelque train de marchan dises descendant du Hockay, comme s'ils n'avaient pas été de tout temps exposés au même dan ger (Echo.) rM. David' signalait l'autre jour [les graves, dangers que présente, des voyageurs, la rampe du Hoc- iilrappelait, ce propos, leterri- II n'est Jamais trop tard de se corriger. C'est une sentence pleine de consolations comme plusieurs autres sages dictons; mais elle est sujette beaucoup 'd'objec tions il y a de nombreuses maladies chroniques qu'il semble trop tard de pouvoir guérir, suivant les théories acceptées et la pratique ordinaire. Il paraît, cependant, d'après l'évidence de l'opinion publique, les faits rapportés et les demandes univer selles pour les Remèdes Holloway, que la plupart des maladies, bien que désespérées daus le seus ordinaire du mot, peuvent trouver un rayon d'espoir dans leur usage et leur application. On peut admettre que plus d'un oas regardé comme sans espoir par un praticien., a été guéri par un autre mais le succès des Pilules et Onguent Holloway en fout un cas d'infaillibilité, parce que ces médicaments ont toujours obtenu la guérisou, même quand le malade était la dernière extrémité. De tout temps on a présenté oorarae un spécifique des pana cées, ou médecines universelles, recommandées de confiance pour toutes les maladies, même désespérées. Le tabac même a joui un moment de cette haute et puissante distinction il a été certainement recommandé par d'éminents médecins, oooime un remède convenable pour quantité de maladies. Toutes oes méde cines universelles n'eurent, cependaut, qu'une vogue éphémère; car, en réalité, on a trouvé qu'elles ne répondaient pas leur programme. Nous sentons qu'il y a là quelque chose comme une preuve décisive de leur inefficacité. C'est tout difïéreut, cependant, lors que nous trouvons une médecine dont les promesses sont les mêmes mais qui obtient immédiatement la vogue, en raison de sa popularité et qui, d'année en année, est de plus en plus demandée dans chaque partie du monde civilisé et non civilisé, parmi les riches et les pauvres tous ont attesté son effi cacité pour les maladies les plus variées et particulièrement dans cette classe de maladies aHectant les organéfe digestifs. Nous voulons parler des remèdes du Professeur Holloway qui, saug doute,sont bien connus de tous nos lecteurs et n'ont aucun besoin de notre recommandation C'est un fait siugulier et qui range la théorie du Professeur Holloway au<-dessuç de toute question,» savoir que les habitants de tous les pays où ces remèdes ont été introduits, les ont regar dés comme spécialement appropriés pour les maladies ordinaires de leurs contrées. Si nous voulons en connaître la raison, elle consiste dans ce fait que ces maladies opèrent sur tous les principes délétères du sang dont l'impntelé cause toujours des désordres, quels qu'ils puissent être c'est pour'cèla que leurs effets sont toujours salu taires, sans jamais porter aucun préjudice au système, comme tant d'autres médecines. Ces remèdes qui ont guéri les malades dans toutes les parties du monde, sont les fruits légitimes de profondes recherches, bien étudiées et combinées et d'une lon gue série d'expériences pratiques. Engtish Reformer. Les premières hirondelles ont été aperçues hier Bruxelles devançant ainsi d'une dizaine de jours l'époque ordinaire du retour dans nos contrées de ces heureuses messagères du printemps. On sait que les hirondelles hivernent dans la partie orientale de l'Afrique du Sud,- au pays des Cafres et des Hamaquois, au Port Natal et sur les bords de la rivière des Eléphants, après avoir fait escale en Es pagne et dans les Etats Barbarcsques. Le voyage, repos compris, dure de quinze dix-huit jours. Un crime horrible a été commis hier dans le cin quième arrondissement, Paris. Un père et une mère ont dévoré leur enfant, cinq minutes après sa naissance, en présence d'une foule de cent personnes environ, qui toutes jetaient des cris d'indignation. y. L'enfant dévoré, les parents dénaturés en ont soi gneusement ramassé les débris, qu'ils ont réservés pour le repas du soir. Hâtons-nous de dire qu'ils n'appartiennent pas notre espèce. Ce sont le lion et la lionne du jardin des Plantes. Madame avait donné hier midi trente-cinq un fils son seigneur la grosse tête une heure, il ne restait plus du Dauphin que le souvenir 1 (Paris-Journal.) État-civil o'Ypbki*, du 30 Mars au 5 Avrilinclus. Naissances. Sexe masculin 5, idem féminin total, 10. i Décès. Van GheluweLéonard, 54 ans, lier, veuf de Sophie Florin, rue de Meuin.—Dei pis, 68 ans, sq^s profession, époux d< Pollet, rue S'Jacques. Calleeuw, Ange, 77 ans, journalier, veuf de Marie Deklerk, rue S* Jean. Cornillie, Bruno, 62 ans, sans profession, célibataire, rue au Beurre. Saey, Dorothée, 73 ans, sans pro fession, célibataire, rue de Dixmude. Cornette Jean, 68 ans, sans profession, époux de Cathérine Beirnaert, S'Nicolas-lez-Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 5, total 6. Marché m'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 5 Avril 1873. NAT0RE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES. j kilogrammes. PRIX NOTEN PAR cent kilogrammes. POIDS B° DB l'hectolitre. Froment 34,000 fr. 30 S0 80 Seigle 8,200 19 75 73 Avoine 200 22 50 44 Pois 2,000 21 25 80 Féveroles. 1,800 22 00 80 Pomraesde terre. 7,000 9 00 Beurre •1 305 00 Pain de farine de froment brute, 30 c. le kilo. Idem pour les fondations, de 30 c. 1,000 grammes. Onguent et Pilules d'Holloway. XJrgenTe Nécessité. Ces préparations procurent les moyens les plus sûrs et les moius chers pour éviter toutes les maladies chirurgicales et médicales, aussi bien dans cette contrée que dans ses colonies. l'Onguent et les Pilules sont inappréciables, car là, personne excepté ceux qui n'ont aucun soin de leur santé, ne voudrait rester sans être muni d'un antidote oontre les accidents occasionnels et les indis positions nombreuses auxquels l'emigrant est plus ou moins exposé, loin de tout secours de l'art Entorses, coupures, brû lures, maladies de peau, ulcères, abcès, et varices sont promp- tenieut guéris par les remèdes d'Holloway. Les varices et les maux de jambes sont immédiatement soulagés et graduellement guéris par l'usage de ces remèdes salutaires et purifiants qui, par la modicité de leur prix et la profusion avec laquelle ils sont répandus partout, se trouvent la portée de tous. 6. Eu vente: Pilules et Onguent obéi Farsou- Van Outrtvb, rue de ûixmude, 35, Ypres. N B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revalenta n'exige plus qu'une minute au feu et pour les persouues eu voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé des BISCUITS DE KBVaLENTA, qu'on peut manger en tout temps; eu boîtes de fer-blanc de 4 et 7 francs. Santé a tous rendue sans Médecine par la délicieuse Farine de Santé Rbvalbnta arabica Du Barrt db Londres. Tonte maladie cède la douce Revalenta Du Barryqui rend santé, énergie, digestion et sommeil. Elle guérit, saus médeciue, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, consti pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la poitriiié, gorge, haleine, voix, des bronches, veâsie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000 cures, y compris celle de S. S. le Pape, le duo de Pluskow, Mmc la marquise de Biélian, etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 50 fois son prix en d'autres remèdes. Cure N® 68,471. Prunetto (près Moudovi), le 27 octobre 1866. Mousieur,— Je puis vous assurer que je fais usage de la mer. veilleuse Revalenta Arahica du Barry. c'est-à-dire depuis deux ans, je n'éprouve plus aucune incommodité de ma vieillesse, ni le poids de mes 84 ans. Mes jambe sout devenues fortes, ma vue est tellement bonne que je n'ai pas besoin de faire usage de lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 30 ans. Bref, je me sens rajeuni je prêche, je confesse, je visite les malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me sens l'es prit lucide et la mémoire fraîche. Je vous autorise donner cette déolaration toute la publicité que vous voudrez. Votre très-dévoué. L'abbé Pierre CartbllÏ, Bachelier ès-théologie, et curé de Prunetto. En boîtes 1/4 kil., 2 fr. 25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil.# 7 fr.; 6 kil., 32 fr. 12 kil., 60 fr.—Les Biscuits de Revalenta en boîtes de 4 et 7 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, som meil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faibles et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. En boîtes de 12 tasses, 2 fr. 25; de 576 tasses, 60 fr., ou en viron 10 c. la tasse. Envoi oontre bon de poste. Dépôt Ypres. C. Becuwe. pharm., rue du Verger H. Frysou, pharm., rue de Dixinude G. Veys, pbarm., rue de Lille; H. Mahieu, boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckout, 2 S. Veys-Deloarape, pharm., rue Nord du Sahlon, 9 V. Veys-Frysou, près S1 Jacques, 21, pharm. H. Standaert, pliarm., rue des Pierres, 29 L. Algoet-Dispersyn, uégt., rue Notre-Dame, 33 De Hondt-Gazet, denrées coloniales, rue des Pierres, 10 A. Willaert-De Smet, denrées coloniales, Grand' Place, 3 j A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon 24.— Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm-L. Kindt-de-Gheyue, pharm., C. Vander Espt, pharm. d'ix- mudr. —Claus-Vandenbussche,fabrique de chicorée.— Furnes. j. Dobbelaere, pharm. E. Duelos, pharm. Mknin. Veuve Van Aokere, pharm. Moorslede. Cb. Bostyn, boulanger. Wixo- port. L. Lefevre, pharm Vanbaeckel-Focqujêur, pbarm. Ostende. F. Kockenpoo,.pharm., rue Loui»0£y*ard. denréesi |£oloniales, 6^, rue de la Chapelle Veuve pégociaute, Place S1 Joseph. Popering |m. -é Roulers. F. Ameye, pharm. «Thirlt. J. Buyssens-Byh ^pele, imprimeur^

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3