V JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, nouvelles «le l'étranger. Intérieur. Au Journal rf' Yprest. LA. CONFESSION. 3,336. Dimanche, 32' ATItl- 20 Avril 1873. 0 FK.i.MIS PAU AIN. LE PROGRÈS I f PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIR1T ECNDO ABONNEMENT PAR AN: Pour farrond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Leciiein et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles. La campagne électorale est engagée fond Paris. De part et d'autre, on y apporte une extrême ardeur. 11 n'y aurait certes qu'A applaudir la vigueur avec laquelle chaque parti soutient son candidat, si l'action se passait entre républicains et monarchistes. Mais ce sont des républicains, et il y a là un déchirement dé plorable, dont toute la responsabilité retombe sur le parti radical. Dans les départements*où des éleations doivent avoir lieu, des candidatures de nuances diverses commencent se produire. Deux noms radicaux sont mis en avant dans le Rhône. Mais on pense qu'une des deux places au moins sera tenue ouverte pour ouvrir une compen sation M Barodet, s'il échoue Paris, comme cela semble probable. La destitution du maire de Strasbourg, M. Lauth, fait une vive sensation en Alsace. M. Lauth est un homme considéré et qui avait accepté les fonctions de premier magistrat de la métropole alsacienne dans les temps les plus difficiles. Il ne cachait pas ses sympa thies anciennes, mais ses actes, sauf quelques absten tions fort remarquées, n'a#aieiAt rien dont les autorités allemandes eussent se plaindre. Il était prévoir que le conseil communal et le collège prendraient fait et cause pour leur chef. En eilet, ils ont adressé au gou vernement une protestation solennelle eonlre la révo cation de M. Lauth et contre 4a nomination du com missaire du gouvernement, le président de police, M. Baek, chargé de remplir ad intérim les fonctions de chef de l'administration municipale. On supposait que le conseil communal allait donner sa démission en masse, mais ses membres ont préféré rester en fonc tions, en attendant que le gouvernement ait statué sur leur protestation. Mais le gouvernement a prononcé la suspension du conseil pour un terme de deux mois. Le bruit de la mort du Pape a couru hier Paris mais la nonciature on assurait n'avoir reçu aucune nouvelle faisant pressentir une issue fatale de la ma ladie dont souffre le Saint-Père. Toutefois, un télé gramme de Rome, en date d'hier, confirme l'état cri tique du Pape, et annonce que le cardinal camerlingue De Angelis, absent de Rurnc eu cc moment, y a été appelé en toute liate. Plusieurs chefs carlistes ont été arrêtés, Barcelone, deux y étaient venus de Madrid, un troisième de Sar- ragosse. Il est inexact que le vicomte de Bouald ait été remis en liberté la requête des autorités françaises. Il est toujours détenu au lort de Mont Juich, avec d'au tres prisonniers politiques," attendant la décision des tribunaux. Yms», le 19 Avril. Le Journal d'Ypres se montre si étonné de ce qu'un frère ignorantin ait osé poursuivre un jour naliste deMons, qui lui avait imputé des faits hon teux, qu'il nous défie de reproduire cette grande nouvelle. Nous ne voyons pas ce qu'il pourrait nous en )ter de qroclamer que cette fois le frère en ni r ;'v anocent il serait malheureux vrai- *cn3 fussent coupables mais si le frère ^jn n'a pas commis les faits odieux, i injustement imputés, nous ne trou- i ue pour cela il faille lui élever une sta- jdécerner le prix Monthyon. Isons regorgent d'assez de Petits Frères, [je", pour établir leur moralité, le frère La- lut aller en augmenter le nombre. Tournai d'Ypres sera sans doute convaincu ut qu'il ne nous en coûte rien de sati^ désirs. On vient de distribuer le rapport fait au nom de la section centrale par M. Nothomb sur le projet de crédits pour travaux publics et d'emprunt de 240 millions. Nous y remarquons que la section centrale, a demandé et obtenu du gouvernement la déclaration qu'il sera fait droit, le plustôt possible, aux récla mations de la ville de Bruges, qui se plaint des retards apportés la construction de son école normale. La section centrale demande trois modifications au projet du gouvernement. D'abord elle réduit de francs 1,500,000 francs 1,200,000 le crédit porté au projet pour la part de l'État dans les frais de construction du palais de justice de Bruxelles. Cette résolution, prise l'unanimité et dans un but de transaction, signifie que l'on n'entend pas refuser un crédit indispen sable en tout état de cause, mais qu'il faut abso- Ju,ment soumettre la question du palais de justice un examen nouveau et approfondi. Le crédit de fr. 500,000 proposé par le gouver nement pour raccordement de routes aux chemins de fer s'est élevé 1 million par la section centrale. Pour l'approfondissement du canal de Gand Terneuzen, la section centrale demande 3 millions au lieu de 2 proposes^par le gouvernement, bien que celui-ci déclare que ces 2 millions suffiraient quant présent, et elle y ajoute fr. 500,000 pour l'élargissement du pont la porte Saint-Liévin Gând,plus 250,000 fr. pour amélioration des voies d'écoulement des eaux dans le district d'Eecloo. Il est remarquable quela majorité parlementaire, après avoir'fait l'an passé de M. Delaet le rappor teur du grand prôjet de travaux publics, charge, cette annéë, M. Nothomb de la même mission. C'est une marque particulière de confiance qu'elle a sans doute voulu leur donner. s» m cj a ib-ji Avant les dernières élections législatives, les cléricaux avaient organisé dans les meetings et dans les journaux une campagne contre la loi du sang^l'esclavage moderne, le budget de la guerre, l'infâme militarisme, etc.Les épithètes ne faisaient pas défaut et, comme les déclamations pouvaient ne pas produire l'effet désiré, on y ajouta les promes ses courte échéance. L'avénement d'un ministère catholique, c'était l'abolition de la conscription. C'était la réduction des charges militaires! C'était la démolition des forteresses La tactique a réussi comme avait réussi précé demment le drainage des capitaux organisé par le banqueroutier Langrand. Dans les campagnes, la foi est robuste. Le succès obtenu, maîtres du pouvoir, les clé ricaux ont laissé protester leur papier.Les charges militaires se sont accrues et l'on n'a plus parlé que de renforcer l'organisation de l'armée. La question d'Anvers et la question militaire écartées par les élus dé l'anti-militarisme, on crée la question de la garde civique et l'on dirige con tre cette institution les mêmes coups dont on ac cablait l'armée permanente. Réorganiser la garde civique, donner aux citoyens des armes et leur ■apprendre a s'en servir, c'est, dit-on, prussianiser la Belgique,.organiser la terreur civigne^(sic) et arriver un aplatissement général. Pour le coup, nous croyons la su iJa garj^^fcique gêne k ils la supprimeraient, n'était l'article 122 de la Constitution. Mais s'ils ne peuvent l'abolir, ils tenteront de la réduire l'impuissance et de la ri diculiser. Les élections sont prochaines. Ils enga geront là lutte. Les libéraux sont prévenus. La garde civique est la gardienne de la liberté dans notre pays. La laisser avilir serait livrer la liberté toutes les entreprises de nos factieux adversaires. Déjà ils entreprennent de soulever .contre elles les désœuvrés et les mécontents. Le Journal d'Anvers nous prédit de nouvelles manifestations non pas corrigées (il n'y a rien corriger dan? celle du 4) mais agrandies et considérablement, renforcées. Que le Journal Y Anvers y prenne garde, il y aura corriger celle du 4. Déjà M. Pittoors en sait quelque chose et la justice est décidée agir avec sévérité. Agrandie et considérablement ren forcée, elle vaudra ses autéurs Une répressioh dont ils auront le temps de se souvenir buis-clos. La journée du 4, ajoute le Journal d'Anvers, a mis l'étincelle aux poudres et l'incendie n'est pas près de s'éteindre. Nous nous bornons reproduire ces lignes. D'aussi hideuses provocations n'ont pas besoin de commentaires. L'indignation publique en fera jus tice et, si l'indignation publique ne suffit pas, la garde civique prouvera qu'elle n'a pas besoin du concours de la gendarmerie pour maintenir l'ordre et faire respecter la loi. [Précurseur Un arrêté royal du 16 avril 1873 autorise, 1° le conseil communal de Gheluwe, emprunter une somme de 60,000 fr., pour la construction d'une route 2° le Bureau de Bienfaisance de la même commune, vendre des inscriptions au grand-livre de la dette publique belge 4 1 j2 p. c., d'un capital nominal de 54,800 fr.^ pour faire ce prêt. Un arrêté royal du 16 avril approuve les délibé rations du conseil communal de St Jean, tendantes obtenir l'autorisation d'exproprier, pour cause d'utilité publique, un terrain de 18 ares empren- dre de la parcelle n° 188, section B de la matrice cadastrale, pour la construction d'un bâtiment d'école primaire avec dépendances. Sont nommés membres du comité d'inspection des établissements d'aliénés et des asiles provisoires et de passage de l'arrondissement d'Ypres les sieurs Bcke, Comyn, Molle, membres sortants, et Struye, proprié-' taire Ypres, en remplacement du sieur Van Renin- glte, décédé. De tous les abus introduits par les novateurs dans le culte catholique, le plus immoral, le plus révoltant est sans contredit la c'ônfession auricu laire, dit le Journal de Gand, et nous partageons l'opinion de notre confrère. Alors que l'on ne permettrait personne de pro noncer devant sa femme ou ses filles une parole indécente ou grossière, que l'on se battrait mort avec son meilleur ami s'il osait leur adressa t>,une question indiscrète sur leur vie intimé, a, n y euve an permet a chaque instant d aller s agenoi*,. niro_' d'un jeune prêtre, qui, on le sait d'av. piurm. adressera mille de ces questions iêrt ne'r,(,\de,,rëe* i iilip», é|>icerie et ni leur délicatesse, ni leur pudeui A Haeiewyck. J/{4~ils les plus intimes de leur Bouiem-Degi^ti' te femme qui vient ai^- ffie contre la face tam

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1