Sh 3,357. - Jeudi, 24 Avril 1873. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelles île l'étranger. Riitcricm*. On annonce la constitution, Bruxelles d'une société coopérative l'Économie, au capital dp 125,00 fr., répartis en actions de 100 fr. Elle coftipe établir des magasins dans les divers quar- tiersde la capitale. méAHÉL est de fournir, ses adhérents, j Bts, les objets les pluà nécc s. ARONNEMENT PAR AN Pour l'ai ioiul' adniiiiislratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pou nie restant du pays7-00 Tout ce qui concerne 1c journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACqUIltlT EUNUO INSERTIONS An.xoncxs la Les annonces do Bruxelles Picard, 15, Montagne des Aveugles, La lutte électorale engagée Paris prend dc9 allure» si rives qu'elle menace de rendre irrémédiable le dé chirement entre les deux fractions du parti républicain qui soutiennent l'une M. deRéinusnt l'autre M. Barodei. Les chances de la lutte sont ce qu'elles étaient hier. Chaque jour, quelque nouvelle notabilité républicaine fait acte d'adhésion la candidature de M. de ltéoiusat, mais jusqu'à préseul il serait téméraire de prédire son succès. One réunion monarchiste, qui s'est tenue dimanche soir la salle Herz pour chercher un candidat opposer M. de Rémusat, a fait un fiasco complet. On y décidé que les vrais conservateurs ne pou vaient que s'abstenir. On n'avoue pas plus naïvement son impuissance. L'autorité, paratt.il, craignait des désordres aux en virons de 1» salle Herz. Le silrOce que garde ce sujet le télégraphe, permet d'espérer que ers prévisions ne se sont pas vérifiées. Si les républicains avancés ou se disant tels n'avaient pas su, en celle circonstance, respecter «liez, leurs adversaire» le droit de réunion et la liberté de la tribune, ils eussent prouvé qiifeux-inê- rnes n'étaient pas dignes d'eu jouir cl ds eu.sent ainsi justifié tontes les mesures restrictives qu'on aurait pu prendre conire l'exercice de leurs droits. Le silence gardé par la commission de permanence de l'Assemblée de Versailles n'a pas laissé que de cau ser hier Paris un certain étoonemeal Si des interpellations s'étaient produites la com mission de permanence, le gouvernement était prêt y répondre. Un conseil de ministres avait été tenu le matin, et d y avait été décidé que M. de Fourtuu tien drait un langage très ferme et très-énergique sur les questions soulevées pur la circulaire de M. de Rémusat. Le Parlement allemand reprendra demain ses séan ces. H abordera immédiatement la discussion des arti cles de la loi monétaire. I.'évêqne de Solenre, M. Lâchât, révoqué de ses fonctions par la conférence des cantons catholiques de la Suisse et placé sous le coup de poursuites jndiciaires pour avoir voulu s'approprier une donation faite l'é- véché, n'en avait pas moins continué résider paisible dans son palais épiscnpal. Les autorités de Soleure, voyant leurs ordres méconnus, ont envoyé des agents de pulice au prélat récalcitrant qui a'été forcé, hou gré malgré, de chercher un gite ailleurs. LE PROGRÈS 0-15 RécLtMKS la ligne (V. 0-30 sont reçues chez MM. Lschkin et de loyauté n'entre pas, paraît-il, dans l'àrae des dévots; il est plus commode de se taire et de laisser accroire, par un prudent silence, que l'on a eu raison devant la justice. Il en a été de même dans l'affaire Lamotte, et dans celles de MM. Missotten et Vandaele toutes les décisions que le pieux journal a si chaudement défendues, ont été cassées et annulées, et nous ne voyons pas que le Journal J Ypres ait jamais fait connaître les arrêts qui ont donné tort ses amis. Eh bien nous appelons cela de la déloyauté quand la suite d'unedizaine de polémiques, on a succombé chaque fois, il faut avoir le courage de reconnaître son erreur cela proave, il est vrai, qu'on est un âne, mais on ne va pas en enfer pour cela et cela devrait satisfaire le journal d'Ypres, puisque c'est la seule chose qui le préoccupe. La rancune, l'envie et la haine sont de bien tristes sentiments; ils oblitèrent la raison, faus sent le jugement et finissent par rendre niàlhéu- reux comme la pierre, ceux qui les portent dans le cœur. Nous posons en fait que ces êtres malfai sants qui ne rêvent que plaies et bosses et qui soudoient la presse pour satisfaire ^es honteux sentiments, sont plus plaindre que ceux contre lesquels.ils dirigent leurs traits acerbes mais ces gens là, il n'y a rien faire le fiel l'emporte toujours leur métier est d'amoindrir, de vilipen der et d'injurier, et lorsqu'ils n'ont pas le courage de le faire par eux-mêmes, ils paient pour cela. Ainsi, depuis une dizaine d'années, pas un jeune homme n'a point en notre ville, sans avoir été vilipendé 'dès son apparition dans le monde. Il n'est donc pas étonnant que le jeune archiviste- adjoint récemment nommé par notre Conseil com munal, subisse le même sort c'est la loi commune et notre population n'y fait plus attention, comme le prouvent assez les élections que nous avons eues depuis sept huit ans. Nous ne voyons pas, en effet, ce qu'il y a re dire la nomination de M. Diegerick fils, aux fonctions d'archiviste-adjoint. M. Diegerick est un ancien prix d'honneur du Collège communal il a fréquenté l'Université de Gand et y a passé l'examen de candidat en philosophie et lettres, avec distinction. Il n'est donc pas fruit sec comme le rédacteur de l'article auquel nous répondons, et nous ne sachons pas qu'il faille être docteur en droit, en médecine ou en science pour entrer dans les archives. Pour cette branche, il faut d'ailleurs des goûts particuliers, une vocation enfin, et puis y être pré paré par quelques connaissances spéciales, comme en possède M. Diegerick fils.Avant d'être nommé, ce jeune homme, en effet, s'est préparé pendant un certain tems, sous les auspices de son père, qui a l'honneur d'avoir encouru depuis longtems la dis grâce et les colères de l'organe auquel nous répon dons. Du reste, et cela est connu depuis longtems, le Conseil aurait nécessairement dû faire l'opposé de ce qtl'il a fait, et comme conséquence, au lieu de nommer un apprenti archiviste, il eut dû nommer un professeur du collège, le professeur d'histoire par exemple. Nous comprenons au moins on eue pu alors, avec oertain fondement,cri tiquer cft.tte no- jnination pour une foule Jê raisons. Ainsi,^pnj untménagé le plaigir.de. demander ajj Nous lisons dans XÉtoile Il est intéressant dè constater, pour la moralité de la chose, que certains de nos catholiques recueil lent publiquement des souscriptions pour les faire parvenir aux défenseurs de la cause de don Carlos. On dirait, en vérité, qu'ils Veulent'justifier cette parole de M. de Bismarck, que les révolutionnaires noirs sont aussi craindre que les révolutionnaires Le cortiraissaire de police de Courtrai, M. Se- ghers, adresse Indépendance la lettre suivante qui fait complètement justice des insinuations di rigées contre ce fonctionnaire, par une feuille cléricale de la localité: M. le directeur de VIndépendance belge. Dans votre n° 107, du t7 courant, vous annoncez, d'après le Journal de Courlrai, que j'ai été suspendu de mes fonctions jusqu'à l'issue d'une enquête ouverte sur la conduite que j'aurais tenue publiquement" le vendredi Ssiut.'En effet, M. le bourgmestre a cru con venable de prmdre un arrêté do suspension, et nue enquête est cocimencée; loin de la craindre, je l'appelle de tous mes 'flenx, persuadé qu'une information, di rigée avec iupartialité, tournera la confusion de mes accusateurs. a En atieu'ant que la lumière se fasse sur certaines manœuvres, lout j'ai failli être la victime, M. le pro cureur-généwl la cour d'appel de Gand, après avoir pris coiinaisiance de la décision de M. le bourgmestre, et des griefsformulés ma charge, n'a pas hésité me réintégrer tans mes fonctions d'officier de police judi ciaire. J'ose epérer, monsieur, que vous voudrez insérer ces quelqtrs ligues dans votre estimable journal cl en attendaiitagréer l'expression de ma considération dis tinguée. Le commissaire de police de la ville de Courtrai, J. Sbghers. Coirtrai, le 18 avril 1873. Trais, le tS Avril. Répondant au défi que nous avait posé le Jour nal d" Ypres d'oser proclamer l'inftocence du père Lavallée Pousson,accusé àtoft, parait-il,d'outrage latpudeur,nous nous sommes loyalement exécuté et obus ayons reconnu sans pème, que la préven tion charge de ce Petit-Frère n'était pas fondée. Mais le Journal âd Ypres en a-t-il jamais fait autant Depuis trois mois, ce n'est pas bien long, la justice a annulé cinq décisions rendues par ses patrons elles étaient donc dictées par l'esprit de fi ou empreintes de crasse ignorance, que l'on |eel pourtant 1 e Journal J Ypres n'a jamais d'insérer une seule rectification. L "N LP(coVài>rons que de ses violents articles juge de paix de Rousbrugge. Tout le appelle encore qu'il a noirci M. Carpen- ites les ignorances dont un magistrat accablé. Et pourtant c'est lui et lui la Cour de cassation a rendu raison, et diriez que le Journal j Ypres ait reconnu ;ur et se soit empressé de rectifier les injures^ l'endroit du jeune magistra communal, si un professeur, même un professeur d'histoire, par cela seul qu'il est professeur, s est jamais occupé d'archives Et en cas d'affirmative, ce qui n'est pas le cas ici, si un professeur la fois archiviste, ne devait pas nécessairement négliger son cours ou ses archives Puis seraient venues quelques tirades contre le cumul de fonctions enfin toujours la même ritournelle! Ah! connus, beaux masques »«t IW Un arrêté royal publié dans le Moniteur de hier, supprime l'emploi de gouverneur de l'Académie militaire. 8 Cette mesure équivaut la suppression de l'A cadémie même, et elle fait pressentir que nos diffé rentes écoles militaires et notamment l'École de- cavalerie, conserveront leur autonomie etresteront dans leurs garnisons actuelles. Le même arrêté nomme M. le lieutenant-général Guillaume aux fonctions d'inspecteur-général des écoles régimentaires d'infanterie. C'est une fonction peu près aussi importante que celle d'ia- specteur cantonal. Quelle chute

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1