■BHV e FLORIMOND BARTIER, Nouvelles diverses. H O MERCERIES, gros et détail. RETOUR DE PARU NOUVEAUTÉS ET FANTAISIES EN TOUS GENRES. Ombrelles, Parapluies, Cannes, Lunettes, Loupes, Lorgnoj Loijguevues, Pince-nez, Bijouteries, Barorçietres, momëtres. Pëae-liqueurs, Articles de voyage, Tai CristaJflflHfttafc Pendules en marbre* quanJ^^^^^^^giy^ois sculpté pour ci Une scène assez plaisante s'est passée au Jardin des Plantes. On avait profilé d'un moment de soleil pour faire sortir l'éléphant Roger de la rotonde, tandis que les gardiens se livraient la ebasse aux rats qui pullulent et viennent dévorer la provende des grands mammi fères. Le grave proboscidien contemplait bien vaillamment la foule accourue pour le voir, et de temps autre il abaissait jusqu'à terre son énorme trompe pour ramas ser quelque morceau de gâteau lancé par un enfant et qu'il n'avait pu saisir au vol. Les rMs que l'on chassait se ruaient, ahuris par tou tes les issues. L'un d'eux, égaré, épouvanté, traqué, après avoir fait trois ou quatre fois le tour de l'encein te, ne trouvant nul trou où se fourrer, avise la trompe de l'éléphant, qui en ce moment touchait la terre cl flairait un morceau de pain, et s'y iusiuue en un clin d'œil. Le pachyderme relève vivement son appendice s'impatiente, trépigne, tourne sur lui-même, fait évo luer sa trompe comme un moulinet. Tout coup il s'apaise et paraît réfléchir, puis il se 'dirige vers sou bassin, il plonge sa trompe et revient avec la même placidité en face des spectateurs. Que va-t-il faire? L'émotion est générale. Le colosse dresse sa trompe en l'air et lance, avec l'eau qu'elle avait absorbée, le malheureux qui s'y trouve perdu comme dans le jet d'une des nouvelles pompes'â incendie. Il le suit de l'œil et, dès qu'il le voit tomber, avant que le rongeur ait eu le temps de se reconnaître, pose le pid dessus et l'écrase, puis il recommence paisible ment.quêter des morceaux de pain. On lit dans la Guienne La voilà découverte, celte source de faux billets de banque qui commençaient inonder et inquiéter Bordeaux L'histoire de l'heureuse capture faite avant-hier par la police commence comme un roman, et comme beaucoup de romans, elle finira en cour d'assises. Une jeune fille de grande beauté passe dans une de nos rues commerçantes. Elle frappe les regards d'un homme sensible qui la suit instinctivement et discrètement. Elle entre dans un magasin, où le galant promeneur la voit changer u» billet de banque. Elle sort, il la suit encore. Elle entre dans un nouveau ma gasin où elle prend la monnaie d'un nouveau billet de banque. Etrange se dit le poursuivant. Elle con tinue sa route, accompagnée son insu. Troisième magasin troisième billet de banque Diable 1 murmure le galant. Quatrième magasin, quatrième billet de baliquc Oh pour le coup, un-trait de lumière éclaire le cerveau de notre homme, etyl se pose cette question Ne suis-jc pas sur la trace des faux-monnayeurs Et le roman s'évanouit brusquement, et la belle jeune fille est aussitôt signalée laf police. Ici commence le chapitre de la cour d'assises, sauf erreur. Muni d'un mandat en bonne et due forme et sur les indications de la jeune fille, la police opère une descente au domicile des faux monnayeurs. Ce domi cile-est situé dans la commune de Caudéran, près la route de Mcrignac, dans une petite rue ayant autre fois fait partie de la propriété Cardoze. Tous les jours, passent par la gare de Verviers, d'im menses convois chargés de charbon venant d'Allema- gne. Le développement que prend l'importation allemande améliorera sans contcstcla situation des consommateurs et contiendra les charbonniers réduire leurs hauts prix. Bien que la cherté du charbon en Belgique rende difficile toute exportation, ce qui se passe prouve qu'il n'y a plus lieu dfc favoriser l'industrie houillère par des avantages de tarifs sur les produits qu'elle peut expédier l'étranger par chemins de fer. Un pauvre ouvrier cigarier, nommé J.-B. Wicrickx, né Anvers, âgé de 32 ans, demeurant rue de la Roue, 4, trouvait hier midi, sur la voie publique, rue de la Violette, Bruxelles, douze actions au porteur, de 500 fr. chacune. Il alla déclarer cette trouvaille qu'il remit au bureau central de police, l'hôiel-de-ville, où le propriétaire vint bientôt les réclamer. C'est le sieur De Molder, Charles, propriétaire, Biévene, arrondissement de Soignies (Hainaut), qui donna a dix francs de récompense l'ouvrier On raconte que, le jour des funérailles du lieute nant-général Duval de Beaulieu, le ministre de la guerre invita M. le général Guillaume prendre le commandement des troupes de la garnison. M. le gouverneur de l'Académie militaire répondit qu'il n'avait pas d'ordres recevoir du ministre et qu'il no relevait que du Roi. Voilà une singulière façon d'enseigner la discipline l'armée. De même que pour les œuvres de Wiertz, il a été question de l^envoi Vienne du grand tableau de Wsppcrs un épisode de la révolution de 1830. Mais on a renoncé ce projet, en présence des diffi cultés que devait offrir le transport de la vaste toile qu'on remarque au temple des Augustins, dans la partie affectée en ce moment une exposition de bien faisance. Deux autres tableaux historiques d'une égale im portance, l'un dû au pinceau de De Keyser et l'autre celui de De Caisne encadrent, comme on sait, l'œu vre de Wappers, dans laquelle les amateurs se plaisent reconnaître divers portraits de personnages encore vivants qui ont joué un rôle marquant daus les événe ments de l'époque. M.tltCIlÉ D'ÏPUES. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 26 Avril 1873. NATURE quantités prix moyen poids 11" des vendues. par db grains et denrées. kilogrammes. ce [^kilogrammes. l'hectolitre Froment 38,800 fr. 29 50 ko 6,200 20 00 75 Avoine 500 22 25 44 a Féveroles. 5,700 22 50 80 Pommesde terre. 5,000 8 50 240 00 Pain de farine de froment brute, 30 c. le kilo. Idem pour les fondations, de 30 c. 1,000 grammes. État-ci vii. ii'Ypkes, du 20 Avril au 26 inclus Naissances. Sexe masculin 7, idem féminin 5, total, 12. Mariages. Domicent, Gustave, tapissier, et Vlae- mynck, Émércn.ce, dentellière. Lelong, Charles, fabricant de parapluies, et WerbrouckHortense, sans profession. LaconleFlorimond, plafonneur, et JosephMarie, dentellière. Plancke, Léopold, tailleur, et Dumoulin, Sophie, dentellière. Knoc- kaert, Alphonse, charpentier, et Wallaert, Justine, dentellière.Kerrinckx, Aloïs, journalier, et Aer- nout, Virginie, domestique. Morlion, Gustave, chapelier, et KockenpooVirginie, domestique. HuggebaertLéopold, charpentier, et Verhaeghe, Hortense, dentellière. Dechièvre, Justin, comptable, et Vanoversehelde, Céline, boutiquière. Dewulf, Auguste, journalier, et Godderis, Léonie, journalière. Costenoble, Charles, écrivain, et Woels, Marie, do mestique. Décès. Debruyne, Amélie, 70 ans, journalière, veuve de Charles Creus rue de Menin. BilBer nard, 35 ans, tailleur, célibataire, rue de Menin. Denturck, Charles, 36 ans, ouvrier agricole, céliba taire, rue Longue de Thourout.Deraeve, Constance, 46 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. MeerschaertJean, 63 ans, ouvrier agricole, céliba taire, rue Longue de Thourout. Clarysse, Virginie, 61 ans, jardinière, épouse d'Edouard Scgcrs, rue du Passage. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2, idem féminin 2, total 4. Pilules d1 IJollowayLe Foie et la région des reins. Les effets pénétrants et pernicieux, du froid et du vent éner vent les plus fortes constitutions, dérangent les fonctions de la peau, et couséquemment nuisent la circulation libre du sang dans les organes intestinaux. Les seuls moyens d'éviter le mal dans ce cas, consistent augmenter les sécrétions des organes engagés, but qui peut être atteint facilement par l'emploi des Pilules d'Holloway. Ces Pilules agissent rapidement et sûrement sur le foie et la région des reins, les débarrassant de toute con gestion oppressive et en même temps rétablissent une circulation du sang bien proportionnée. Le résultat salutaire est obtenu sans que les Pilules engendrent aucuu mal. Elles purifient tout eEf fortifiant, elles augmentent l'appétit et rendent le goût au palais, sans la crainte de la dyspepsie ou de désordes pires. 5. Eu vente: Pilules et Onguentchez Frisou-Var Outryve, rue de Dixmude, 35, Ypres. N. B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revaleuta .n'exige plus qu'une minute au feu et pour les persounes eu voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé des BISCUITS DE REVALENTA, qu'on peut manger en tout temps; eu boîtes de fer-blanc de 4 et 7 francs. Santé a tous rendue sans Médecine par la délicieuse Farine de Santé Revalbnta arabica Do Barry de Londrbs. Toute maladie cède A la douce Revalenta Du Barryqui rend santé, énergie, digestion et sommeil. Elle guérit, sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, consti pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000 cures, y compris celle de S. S. le Pape, lp duc de Pluskow, Mme la marquise de Biéhan, etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise 50 fois son prix en d'autres remèdes. Cure N° 68,471. Pruuetto (près Mondoyi), le 27 ootobrel866« Monsieur,— Je puis vous assurer que je fais usage de la mer veilleuse Revaleuta Arabica du Barry. o'est-à-dire depuis deux ans, je n'éprouve plus aucuue ineommodité'de ma vieillesse, ni le poids de mes 84 ans. Mes jambes sout devenues fortes,-ma vue est tellement bonne que je n'ai pas besoin de faire usage de lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 30 ans. Bref, je me sens rajeuni,* je prêche, je confesse, je visite lei malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me sens l'es prit lucide et la mémoire fraîche. Je vous autorise donner cette déclaration toute la. publicité que vous voudrez. Votre très-dévoué. L'abbé Pierre Cartellï, Bachelier ès-théologie, et curé de Prunetto. En boîtes 1/4 kil., 2 fr. 25; 1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 6 kift 32 fr 12 kil., 60 fr.— Les Biscuits de Revaleuta eu boîtes de 4 et 7fr. -h La Revalenta chocolatée rend^appétit, digestiou, som meil et énergie aux personnes et aux enfauts les plus faibles et nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire. Eu boîtes de 12 tasses, 2 fr. 25; de 576 lasses, 60 fr., ou en viron 10 c. la tasse. Envoi oontre bou de poste. Dépôt Ypres. C. Becuwe. pharm.. rue du Verger H. Fryson, pharm., rue de Dixmude G. Veys, pharm., rue de Lille; H. Mahieu, boulanger, rue du Verger.— Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckout, 2; S. Veys-Delôampe, pharm., rue Nord du Sahlon, 9; V. Veys-Frysou, près S1 Jacques, 21pharm. H. Staudaert, pharm., rue des Pierres, 29 L. Algoet-Dispersyn, négt., rue Notre-Dame, 35 De Rondt-Gazet, denrées coloniales, rue des Pierres, 10; A. Willaert-De Smet, denrées coloniales, Grand' Place, 3; A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon, 24.—. Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm L. Kindt-de-Gheyne, pharm., C. Vaudçr Espt, pharm. Dix mude. CIaus-Vaudenhussche,fabrique de chicorée.— Fornes. J. Dobbelaere, pharm. E. Duclos, pharm. Menin. Veuve Vau Aokere, pharm. moorslede. Ch. Bostyn, boulanger. nieu- port. L. Lefevre, pharm Vanbaeekel-Focqueur, pharm. Ostende. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise; Hayward. denrées coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve Philips, épicerie et négociante, Place S1 Joseph. Popkringue. A. Haelewyck, pharm. Roulers. F. Ameye, pharm.; H. Boutens-Degheust, pharm. Thirlt. J. Buyssens-Byl, pharm. TuoOrout. J. Vande Casteele, imprimeur. 4. of o a 2 t?.£ S 00 O w S 13 iJo®- S Zf) r* «a w a- *>1—1 c: 0C p- s sZ Si "S P* m iï S t- c «£!m - 2 r 10 io a s_ j,-, i - c - c «p o g Jo> u c w <a r- u, «j o 5 o »>r m 3 S RUE AU BEURRE, 19, YPRES.

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3