JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Intérieur. ASSOCIATION AGRICOLE N* 3,341. Jeudi, 33* AIMÉE. 8 mai 1873. Jiul on 6 Fit AINCS l'Ait AN. LE PROGRES PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT ECNDO ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrond* administratif et juilieiaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ee qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-50 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Leciibinj Picard, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. Nouvelles de l'étranger. La Chambre des députés d'Italie s'est réunie pour recevoir communication des résolutions prises au sujet de la crise ministérielle. Dans un conseil de cabinet tenu hier, Victor-Emmanuel a refusé d'accepter la dé mission des ministres, et ceux-ci ont dû se réunir dans la journée pour se concerter sur le parti prendre en suite de cette décision. D'après lesinformalions publiées 'ces jours-ci par 1g s journaux gouvernementaux, il est probable que le cabinet ne persistera pas dans ses idéesde retraite. L'Opinione annonçait samedi qu'avant de se décider rentrer aux affaires, MM. Lanza, Sella et leurs collègues, croyaient nécessaire de s'entendre avec la commission de la loi des corporations, pour éviter que la crise actuelle ne se renouvelât a propos de la discussion de cette loi-\Ce langage laissait déjà supposer que des négociations étaient ouvertes dans ce sens et qu'elles avaient chance d'aboutir. Lé gouvernement français a accordé aux conserva teurs la satisfaction qu'ils avaient réclamée dans la dernière séance de la commission de permanence. A la suite de l'interpellation adressée par le marquis de La Rocbejacquelein M. de Goulard, au sujet île la levée de l'interdiction qui a frappé le journal l'Assem- blèe nationale, le ministre de l'intérieur a immédiate- v. nient écrit au gouverneur de.Paris pour autoriser la réapparition de ce journal. Dès le soir même,l'autorisation a été délivrée l'administration de VAssemblée nationale, qui repren dra sa publication le jeudi 8 mai, avec le même per sonnel ci la même politique. Pie IX est toujours indisposé. Il devait recevoir hier des pèlerins français, mais l'audience n'a pa avoir lieu, le Pape ayant gardé le lit. De Madrid,«on annonce que le général Nouvilas, nommé récemment ministre de la guerre, va venir prendre possession de ses nouvelles (onctions. On ne désigne pas encore son successeur au commandement de l'armée du Nord. >7 Celte mort n'était pas prévue, paraît-il, car on avait fait percevoir au commencement de la semaine dernière, le prix de l'abonne ment pour l'acmée 1873 1874, que l'on a très-grâcieuseméntfait rembourser ces jours- Uj ..S' I |u%s l>]ei5\ent qu'il y aura eu de nouvelles Jcs. ère pos du 'renouvellement des —AI un d J09 'l° ■■■h—II terat^*el|e»au Journal d1 Anvers: rti ,e'ht"ètrc encore plus divisée que la j ,ts essentiels du problème militaire, "r pas nos amis politiquesde fraterniser ipit. Mercredi encore, ils ont banqueté ^restaurateur Perrin pendant près de lus cordialement du monde. Trois ïriii», le 7 Mai. L'Opinion parue Dimanche, 4 Mai, an nonce qu'elle cesse de paraître, et elle profite de son dernier numéro pour mourir comme «Ile a vécu, en lançant force injures et invec tives contre tout, le monde. Nous sommes loin de vouloir lui répondre aujourd'hui nous l'avons lajssé vivre, sans trop nous en inquiéter etnous la laisseronsmourir de même, persuadé quç le public ne verra dans toutes ces injures quasi-posthumes que le chant du cygne et lé coup de pied de l'âne. toasts ont été portés par le président de la Chambre au comte de Theux par M. Coomans M. le ministre de ia guerre, et par ee dernier au vieil adversaire de la conscription. Le miuistre de la guerre portant un toast M. Coomans, l'adversaire invétéré de l'ar mée, n'est-ce pas un fait qui peint toute une situation et donne la mesure de l'anarchie qui règne dans les sphères gouvernementales Comme nous l'avons dit, LL. AA. RR. le comte et la comtesse de Flandre sont arrivés Vienne le 29 avril, vers 10 heures. Ils étaient accompagnés du grand maître de leur maison, le comte d'Oultrcmcnl, du colonel Burncll, aide de camp, et de la baronne Vandcnbosschc d'Hey- lissent, dame d'honneur de la comtesse. Le duc de Saxe Cobourg, le vicomte de Jonghc d'Ar- doye et le baron t'Kiht de Roodenbeke, président de l'exposition, se trouvaient la Nordbahn pour les recevoir. Leurs Altesses se sont directement rendues au Grand-Hôtel, dont elles occupent le premier étage. A midi, l'empereur et l'impératrice recevaient déjà leur visite au Bourg. Devant cet empressement, l'em pereur témoigna le sien et, un couple d'heures après, il descendait au Grand-Hôtel, en uniforme de bonveds. L'impératrice le suivait peu de temps d'intervalle. Les Belges présents Vienne se sont aussitôt inscrits en grand nombre chez les augustes voyageurs. On se rappelle que la nonexécution du chemin de fer de Blaton Atli a mis en grève, l'époque des élections communales, tous les électeurs de Belœil. Des promesses du gouvernement les amenèrent résipiscence. Ces promesses n'ayant pas été tenues, on sait que dernièrement le collège et le conseil communal de Belœil ont donné leur démission. Avant-hier M. le prince de Ligne s'est joint aux grévistes eu votant contre le budget du département des travaux publies. Et il pariât que le mouvement menace de s'étendre d'une façon embarrassante pour le cabinet. Tous lea: JÂtiéges et conseils communaux des loca lités que devait desservir la nouvelle ligne se sont déclarés décidés suivre l'exemple de ceux de Belœil. M. Monchrur, qui n'exécute pas le chemin de fer projeté, s'en lave Ie6 mains. 11 a sou budget. Mais M. Delcour, qffi va avoir faire des élections et renommer un nombre considérable de bourgmes tres et d'échcvins, est dans un étal d'exaspération in quiétant. On n'ose plus le laisser seul une minute avec M. Moncheur. Le conseil communal de Dinant, s'inspirant d'un patriotisme très-élevé le patriotisme de clocher vient de décider qu'une commission spéciale serait chargée de lui présenter très-prochainement un rap port sur les moyens les plus propres employer pour attirer les étrangers Dinant. Et afin de bien montrer qu'il ne reculera devant au cun sacrifice pour arriver ce résultat, Iei conseil a mis la disposition de celte commission, uàesomme considérable mille francs. Que De fait-on pas avec mille francs I.J n'qura que l'embarras du eboix. Déjà la I se sont offerts pour donner Dinant une série de con certs, et nous tenons de bonne source que, de son côté, M. Halanzier lui a fait faire des propositions pour transporter son opéra Dinant pour toute la saisou d'été. La commission délibère comme une honnête commission qu'elle est et n'a arrêté jusqu'à présent aucune résolution. Une idée Pourquoi la commission ne se paierait- elle pas un miracle Les miracles sont beaucoup offerts depuis quelque temps. J'ai la conviction qnc pour ses mille francs, la commission s'en procurerait un des plus convenables. Un miracle est une fortune. Hal, Montaigu, vivent de leurs vierges miraculeuses et en vivent bien. Le jour où la ville de Dinant aura la sienne, elle sera trop petite pour contenir la foule des imbéciles qui lui apporieront leur argent. A la place de la commission, je n'hésiterais pas. DE L'ARRONDISSEMENT D'YÊRES. Ypres, le 7 Mai 1873. A Messieurs les membres de l'Asso ciation agricole, et MM. les insti tuteurs et sous-instiluteurs de Varron dissement. Messieurs, Nous avons l'honneur de vous rappeler que M. Deleu donnera sa quatrième et dernière conférence sur la chimie agricole, le Samedi, 17 Mai 1873, dix heures et demie du matin. Elle aura lieu, comme les précédentes, dans la Salle-Bleue de l'Hôtel-de-ville d'Ypres. Nous vous engageons vivement y assister M. Deleu y traitera des différentes sortes d'en grais; il expliquera leur composition et démontrera comment on peut constater leur falsification; sous ce rapport cette conférence sera plus pratique que les précédentes et les cultivateurs même qui n'ont pas fréquenté celles-ci et qui ne possèdent aucune notion de chimie, pourront tirer profit de cette der nière leçon. Nous vous prions aussi de rechercher si, parmi vos amis, il n'y en a pas, qui seraient disposés faire partie de l'Association c'est en recrutant de nouveaux membres et en augmentant sans cesse nos ressources que nous pourrons étendre le cercle de nos travaux et travailler activement au déve loppement des progrès agricoles. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre consi dération distinguée. LE PRÉSIDENT, le secrétaire, HENRI CARTON. FI. DE PEYNE. nouvelles diverses. j On se rappelle qu'il y a une dizaine de jours un vol d'un pli contenant 5,000 francs en destination de Irj France, avait été commis par un facteur la station de' Guillcmins, Liège. V Les recherches immédiates qui ont été faites vi-n- nenl d'être couronnées de succès. La gendarmerie de Dinant a arrêté Florenne ce "Iheureux jeune homme qui avait déjà dissipé 5,000 .11 a été conduit la prison de Namur et raçjcn. :be, Saint-Léonard, par la police de 1 t-.ite

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1