SOCIÉTÉ NÉERLANDAISE DE BIENFAISANCE, nouvelles diverses. cappel et la gendarmerie d'Bondschoote, se sont ren dus citez le père de la fille arrêtée, où ils ont trouvé des objets ayant servi la fabrication de la fausse monnaie, ainsi que des pièces brisées dans le moule. Le père a également été arrêté et mis la disposi tion de M. le procureur de la République, Dunker- que. Honneur au brigadier Menten qui a pris l'initiative pour découvrir cette affaire si délicate nous ne pou vons que le louer de la capture qu'il vient de faire. On écrit de Bruxelles L'interruption de la discussion du budget de la guerre a été trop légitime pour qu'on trouvât y re dire, mais elle a prouvé que les collègues de M. Malou ne sont que des comparses, des postiches, et que lui seul, supportant le poidsdes affaires gouvernementales, il a le droit de s'attribuer le mot du Roi-Soleil L'État, c'est moi Aux Finances, aux Affaires étrangères, aux Travaux publias et la guerre, M. Malou est tout, règle tout, parle pour tous. Ou il domine ses collègues ou ils sont au-dessous de leur tâche. Dans le premier cas, c'est de l'autocratie dans le 6ecood, c'est de l'im puissance dans tous les deux, c'est daugercux pour le pays et humiliant pour le cabinet. L'acte constitutif de la nouvelle Banque de l'Union, société anonyme, a été passé ce jour au siège social, rue du Marais, 57, devant M* Vandenhouten, notaire Bruxelles. 11 y a tout de même des gens qui ont du courage. Plusieurs généraux ayant été admis depuis quelque temps la retraite et n'étant pas remplacés, une grande promotion dans l'armée doit avoir lieu, dit-on, immé diatement après l'adoption du budget du ministère de la guerre. La crise Tienne. Le Times a reçu de Vienne une dépêche ainsi con çue La faillite d'une grande maison de banque a fait jeter sur le marché une quantité considérable de titres et il en est résulté une panique extraordinaire la Bourse. II a été impossible de reprendre les affaires vendredi. Les banquiers se sont offert mutuellement assistance. Le baron Kceningswarter s'est adressé au ministre des finances pour lui demander de suspendre les affaires pendant quelques jours. Le baron de Rothschild et M. Schey ont été insultés la Bourse. De nombreuses faillites ont éclaté. L'argent est ce pendant abondant et le public se presse aux bureaux de change pour acheter des fonds publics aux cours actuels. Des négociations sont engagées entre le comité de la Bourse, les banques et le gpuvernement en vue de prendre des mesures pour éviter de nouveaux désas tres. Nous lisons dans la Gazette de Cologne que le signal de la déroute Vienne a été la suspension de payement do comptoir Pctschek. Il paraît qu'à Berlin l'on pré voyait la débâcle, ce qui explique la faiblesse des cours dans ces derniers temps. Il va de soi que, si les fonds d'État dont la valeur instrinsèque reste ce qu'elle était, se sont trouvés fortement atteints, la panique bien autrement précipité la baisse des valeurs de ban que et des actions industrielles. La liquidation est fixée mercredi. (Par voie télégraphique.) Vienne, 11 mai. Le ministre des finances vient d'être autorisé aug menter, de commun accord avec la Banque nationale, jusqu'à 20 millions, le montant souscrit, hier, pour faciliter les reports. Le Neues Wiener Tagblatt publie la nouvelle sui vante,confirmée authentiquement par d'autres sourcea: La Banque nationale a décidé de prêter au comité d'exécution de la bourse 5 millions de florins jusqu'au 31 juillet 7 p. c. l'an, contre dépôt de traites ou de fonds publics que ses statuts permettent de prendre en garantie. Le ministre des finances a reçu hier soir le comité d'exécution de la Bourse et lui a remis, de commun accord avec la Banque, 3 millions de florins, jusqu'au 31 juillet, contre dépôt de fonds publics. - La somme souscrite hier par les banques et ban quiers pour faciliter les reports a été portée de 12 13 millions en dehors du montant que fa Banque na tionale et le ministre des finances y ajoutent. ^Le total disponible s'élève aujourd'hui 23 millions ^florins. Vienne, 11 mai. députation composée de représentants du Crédit ïdu r~*«bt mobilier, de la Banque anglo-autn- compte, s'est adressée aujourd'hui au ministre-président pour le prier de prendre des mesures pour porter re mède la crise. Le ministre-président a donné l'assurance que le gouvernement prendra toutes les mesures compatibles avec son cercle d'action pour porter remède la situa tion. Un conseil des ministres a lieu aujourd'hui ce sujet. Jeudi, a eu lieu sur la frontière belge une rencontre l'épée, dont l'issue a été fatale pour l'un des adver saires, M. le comte de Monastier, ancien lieutenant de lanciers. A la suite d'une discussion assez vive, amenée par une question de politique, M. le comte de Monastier s'était oublié au poiut de sofflcterM. Henri de Monteil. Une rencontre fut décidée et, après plusieurs passes M. la comte de Monastier fut grièvement blessé il eut le poumon traversé. Il a été transporté Courtrai on craint que cette blessure soit mortelle. 1, 3T.ru. il^utricUef3^icJa Banque d'i !îfst T, N. premier rlttçe, J2, a v»*' 1 On assure aujourd'hui que la nouvelle de l'attentat commis sur l'empereur Guillaume, est controuvée. La souscription pour les 65 millions de l'emprunt, réservés au public, a eu lieu hier. Malgré des circonstances très-défavorables, cette somme a été couverte et même dépassée. Les résultats définitifs ne sont pas encore arrêtés. Nous apprenons que des mesures sont prises pour que les dépôts effectués par les souscripteurs l'em prunt puissent être restitués au plus tard dans la journée du 14 courant, de manière rendre ces res sources disponibles pour la liquidation du 15. Etablie Bruxelles, sous la protection de S. M. le Roi des Pays-Bas. APPEL AUX BIENFAITEURS DE L'HUMANITÉ. EXPOSITION-TOMBOLA OUVERTE AU MUSÉE DE BRUXELLES. Le soussigné, rue du Commerce, 57, quar tier Léopold,dans le but de favoriser la vente des billets pour la susdite Exposition-tombola, met la disposition des personnes charitables 3 primes comme suit 1° aux preneurs de 3 billets, une action gratuite pour la prime de 1873 exposée dans le temple des Àuguslins par la société royale de Philanthropie de Bru xelles; 2» aux preneurs de 5 billets, une bielle gravure (la vue de l'hospice des Aveugles) 3" aux preneurs de 10 billets, deux gravures représentant la famille royale. Les gravu res, données en souvenir de la bienfaisance néerlandaise Bruxelles, porteront le nom du souscripteur comme témoignage de gra titude pour sa générosité. Les souscriptions doivent être adressées franco en mandat-poste ou timbres de 10 centimes le port en sus. -Le dimanche est exclusivement réservé l'expédition des pri mes. Nota. Tous les numéros étant enregistrés au nom des souscripteurs, les lots affectés aux numéros sor tants seront envoyés aux personnes de la province ou de l'étranger qui auront été favorisées par le sort et celles qui no l'auront pas été, recevront la liste des numéros sortis. Les mêmes précautions sont prises l'égard de la prime. H. LOHMANS, Protecteur des oeuvres Philanthropiques et membre de la sooiété royale de Philanthropie de Bruxelles. Nécrologie. M. Louis Ghémar, atteint d'une congestion cérébrale, est mort subitement dimanche 4 heures et demie. Louis Ghémar avait une cinquantaine d'années. Il était né Ath et avait commencé sa carrière artistique Anvers, où son talent de dessinateur avait été très— remarqué. Il y a quelque vingt cinq ans, il partait pour l'Écosse et s'installait Edimbourgv C'est après un assez long séjour dans cette ville, où ses portraits au crayon lui avaient fait une véritable vogue, qu'il vint fonder Bruxelles avec son frère l'importante maison de pho tographie qui porte son nom et qui a obtenu, tant en Belgique qu'à l'étranger, de nombreux et brillants succès aux expositions d'art industriel. La renommée de ses ateliers avait valu Louis Gbémar le litre de photographe du Roi des Belges et de la Reine d'Angle- terr^ouis Ghémar était un artistedistingué, un bom- .d'une gaieté intarissable, d'uue fantaisie Tique et piquante. Empoisonnement. Le parquet de Nivelles vient d'opérer Braine-l'Alleu au sujet de l'empoisonne ment, le 27 avril dernier, d'une petite fille âgée de 6 ans, de celte localité qui avait succombé en peu d'heu res un mal violent qui offrait des symptômes analo gues ceux du choléra. En présence des magistrats instructeurs, il fut pro cédé l'exhumation du corps de la petite fille et l'autopsie cadavérique. Les viscères, soigneusement re cueillis, furent envoyés Bruxelles pour être soumis l'analyse des experts chimistes. La présence d'une notable quantité de vert-de-gris dans les organes de la jeune victime fut constatée par les hommes de l'art et il semble résulter de l'instruc tion que la malheureuse enfant avait absorbé de ce poison en mangeant certains bonbons au sirop ou la mélasse préparés peut-être dans des vases de cuivre. Quoiqu'il en soit, la justice a saisi tous les bonbons de celte espèce qui se trouvaient encore chez le mar chand confiseur qui les débitait, et il est remarquer ce fait grave, c'est que depuis la mort de la victime, une quinzaine d'autres enfants qui avaient également mangé de ces bonbons, ont éprouvé de sérieuses indis positions. Où la jalousie va-t-elle se nicher, bon Dieu M. Dauphin, Philippe, traversait hier dans l'après- midi un terrain vague, situé rue du Pol-au-Lait, quand, passant quelques pas de quatre chevaux qui pâtu raient, il s'approcha d'eux pour les flatter. Comme il était en train de caresser une magnifique jument alezane, qui, par de petits hennissements, semblait prouver sa satisfaction, un bai brun, la large encolure, l'œil plein de feu, son mari sans doute, jaloux de ce qu'on se permit de pareilles familiarilés envers sa moitié, se précipita sur le téméraire et le mordit cruellement a la joue. Avant que AI. Dauphin fut revenu de la surprise que lui avait causée cette subite agression, outre vin dicatif quadrupède, noii-conlcnt de cette première vengeance, fit une prompte volte-face et d'une vigou reuse ruade, lui fracassa l'épaule droite. Celui-ci tomba en poussant un cri et s'évanouit pres que aussitôt. Plusieurs personnes accourues son secours, le transportèrent chez un marchand de vins voisin où il reçut les soins d'uu médecin qu'on avait envoyé cher cher. Le docteur, après un premier pansement, fit recon duire en voiture M. Dauphin son domicile. Son état est des plus graves. Dévoré par un tigre. Les journaux de Madras racontent que M. Joseph Gay, fils de M. Gay, contrô leur des travaux publies du territoire de Nisarn, a été dévoré par un tigre. Voici dans quelles circonstances Un de ces terribles animaux répandait la terreur autour d'Hyderabad. Plusieurs personues avaient été tnangées par le monstre, lorsque M. Marret, ingéoieur du dis trict, résolut d'en débarrasser le pays, et engagea M. Joseph Gay l'accompagner la chasse du tigre. M. Marrot se plaça, avec un chicari (serviteur indien), au pied d'uu arbre. M. Gay s'établit sur une des bran ches inférieures, tandis que les rabatteurs parcouraient la jungle. Tout coup, le tigre bondit devant les chasseurs. M. Marret lire et le blesse la mâchoire inférieure le tigre s'élance sur lui et le cbicari, et tous les trois Toulent ensemble terre. t A ce moment, M. Gay, en cherchant une bonne po sition pour viser l'animal, perd l'équilibre et tombe sur le tigre. M. Marret était évanoui ce moment. Le tigre se retourne vers M. Gay et le mord avec fureur. A ce moment, les rabatteurs parvinrent l'effrayer et le faire rentrer dans la jungle. M. Marret, heureu sement, en a été quille pour des légères blessures, ainsi que le chicari mais, en moios de six heures, l'infortuné M. Gay est mort des siennes. On lit dans la Liberté, du 5: La villa que Napoléon 111 possédait Vichy a été mise le 3 en vente publique au tribunal civil de la Seine. Sur une mise prix de 50,000 fr., il y a eu une seule enchère, et c'est 50,050 fr. que l'adjudication a été prononcée. Le châtet y attenant, construction identique, mis prix 33,000 francs, a été acquis 35,050 fr. Enfin, l'ancienne villa de I'empereGit bâtie près dans le même goût que les deux praid pas eu plus de chance et a été adjugéiaf soit toujours 50 fr. de plus que la mise pr Ce dernier lot devient la propriété de M. de Corréard. Bien de plus simple, au deirf^ l'ensemble de ces résidences. Du crépi 8* parements en rocaille, des tableaux de rente, des encadrement de pierre avec t ces les. t.,ru>. Dixav

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2