Y JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, V N° 3,346, Dimanche, 33" année. 25 Mai 1873. oW. 6 FRANCS PAR AN. i^ioï a\> itooVX -, wiuwbU »i#itfç mol PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. k1 A ticittlq elrtfi. -j? I *i} i'htj i nia olunrijifr-i-j, slin'tuiB j li"u|) i i iJ ;lli,,, il' 11 il J i i i i vires acobirit eondo. ABONNEMENT PAR ANt Pour l'»n'<mvl»aAiirii»isU-aUf et judiciaire d'Ypres. fr. C-00 Pl.mii Pour le restaùt du pays. 7-00 Tool ec 11 i 'concerne le journal doit être atli'CfSsë l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Anmomcks la ligne ordinaire fr. 0-15 RécLxàes la ligue fr. R-3n Jfj Lès aèiièirees'tle Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lsciisii» et Pioakd, 15,"Mnutuglic des Aveugles, A Bhoxkixks. «a Noiiiellpii «le l'élrangcr. L'interpellation dcposcè A l'Assemblée de Versailles, par la droite, et le centre droit, n'H^été arrêtée et Si gnée qu'une heure avant la séance elle porte 503 si gnatures. Les députés composant ces groupes sont toujours très-animés, plus même que nè lé voudraient quelques-uns de leurs chefs. Ainsi, M. de Broglie eût préféré que l'attaque projetée ne portât point directe ment contre M. Thicrsainsi que cela résulte de l'interpellation déposée, mais contre les projets consti tutionnels où l'on eût trouvé un meilleur terrain pour réunir des nnjorités hostiles an gouvernement. Ces conseils n'ont pas été suivis parce que le voyage de M. la Rochefoucauld Vienne aidant, on espere que non- getilcinenl on parviendra renverser M. Tliicrs du du siège présidentiel, mais qu'on réussira encore lui substituer le duc d'Aunia!o.(Cciui-ci garderait la place jusqu'à la proclamation d'Henri V, ayant pour héritier légitime le comte de Paris, Tels sont les projets qu'on caresse sur les bancs Je la droite ils donnent aux dé bats qui vont s'engager leur véritable signification. Le préambule des lois constitutionnelles pose d'ail-i leurs la question sur cet inévitable terrain république ou monarr.hje. Il y est d|t que la république est la for me légale du gouvernement, mais qu'ij fajit l'organiser pour lui donner la force de triompher des épreuves qu'elle doit traverser et lui permettre de donner satis faction tous les besoins «lu pays. A cet effet le gou vernement propose rétablissement d'un Sénat et (Tune Chambre élus, l'un et l'autre, par le suffrage universel, mais avec cette différence .que les éligibles au Sénat seraient pris parmi certaines catégories de citoyens, raison de trois sénateurs par département. Le mandat des sénateurs serait de dix années, mars l'Assemblée se renouvellerait par cinquième. Pour la Chambre, l'élection se ferait par arrondissement sans scrutin de liste. Le présjàeiit, enfin, nommé comme la Chairibrc pour un 1er- 'de cinq snnées, serait élu par un con grès présif' iiiel romposé des deux Chambres réunies et des conseils généraux, raison de trois délégués par département. Moyennant ces dispositions, le gouver nement croit que la république serait conservatrice et viable. Intérieur. VrnK*, le 34 Mal. M. le Ministre de la guerre a déposé, dans la séance de la Chambre, de mercredi, les projets de loi dont il avait annoncé la présen tation dans son discours du 24 Avril. L'un de ces projets modifié la loi de milice, l'autre modifie l'organisation des différents services de l'armée. Nous ne nous occuperons pour, ,1e momént que du premier projet et d'abord nous ferons remarquer qu'il est assez difficile d'eo appré cier l'a portée une première lecture il faut ou bien connaître la loi actuelle sur la milice, |Ou rapprocher chaque paragraphe du texte Ja IRt en vigueur c'est ce que nous avons fus trouvons dans la langue fran- Oiression pour qualifier le dou- v 'iS '/est détestable. Nos lecteurs u'il aggrave les char- Içe (jD'^qu'i prolonge la durée de - de «étiit un système de remplace nt pas susceptible d'exécution |cdes dernières années l'a assez îsle gouvernement n'est parvenu 'remplacements qui lui étaient demandés, et ce sera a plus forié raison dans l'avenir comme par le passé; mais, nous dira i-on, dans ce<caa;jl rendra l'^rgegil et les particuliers pourront se procurer autrement uii remplaçant, oui mais quelle époque le gouvernement sera-teil tenu.de rendre l'argent et pourquoi les remplaçants dearortl- ils réunir toute» les conditions et qualités exigées des volontaires prime. l'our quiconque comptât, la législatif," sur la milice, il est évident que le iemplaeem«nl est entouré de conditions si rigoureiigesiquïl deviendra impossible pour 'le plus gtàtod nombre et qtVfl <créera utle ttiIle iWégalité, qUû la bourgeoisie^ elle-même qui. pe pput/ai pius y avoir recours, réclamera île service obliga-, toire. Voilà où l'on vêtit en venir, sans «sep l'avduer, mais le nouveau1 projet -contient bien d'autres vices. Certes, la loi de 1IJ70 n'était pas une rouvre parfaite, mais elle avait apporté dlimpoi tantes améliorations la lé gislation antérieure depuis cette loi, les volontaires Comptaient en déduction du coutingenl, lorsque leurs numéros étaient passibles du service et le milicien remplacé n'était plus responsable de son remplaçant, après qu il avait fait les versements prescrits. Ces deux dispositions avaient reçu l'appro bation générale. Eh bien- le nouveau projet les abroge et remet en vigueur la législation antérieure, en l'aggravant encore or, celle législation consacre une révoltante injustice. Comment les volontaires sont comptés pour fixer le contingent et ils ne comptent plus dans ce contingent, lorsque leurs numéros sont passibles de service. II est évideat qu'en pareil cas, d'autres miliciens marchent eu leur lieu et place pour parfaire le contingent; d'autres sont, en un mot, leurs remplaçants forcés. Oui ils doivent servir, parce qu'il a plu leur voisin de s'enrôler. Eh bien nous le demandons, n'est-ce pas là une criante injus tice Et la responsabilité sans limites, que l'on impose, est-elle bien équitable Nous con naissons des miliciens qui, sous la législation antérieure celle de 1870, après s'être ruiné mettre trois remplaçants, ontencore été obli gés de servir en personne. Il faut, nous sem- ble-t-il, des limites toùt, et dès qiie le légis lateur autorise le remplacement, celui qui se conforme" la loi, doit être censé y avoir satisfait. Nous pourrions critiquer bien d'autres dis positions, mais celles qui précédent sont, nous le répétons, les plus détestables, et il sera assez curieux de les voir voler par tous ceux qui ont sollicité leur mandat aux cris de: A bas la conscription et Diminution des charges militaires Nous sommes curieux aussi t^e^savoir ce qu*fen pensent les journaux antimilitaristes La discussion du budget des affaires étiai. ouvcjte samedi la Chambre. Il n'y a pas eu de discussion générale. La discussion dès articles a soulevé la questiort de notre représentatimi diplomatique près le Pape, ques tion de droit public, question constitutionnelle. Quand noire ambassade au Vatican sera-t-cllc supprimée? Renvoi aux calendes grecques. MM. Dcmeur, Guiflery, Orts, Frère et Jottranrl re venant sur les observations qu'ils ont présentées l'an née dernière ce sujet, ont de nouveau proposé la suppression d'un crédit qui n'a plus de raison d'être, puisque en Belgique l'Etat est séparé de l'Eglise et pulsqu'à Rome nié.ne l'Eglise n'est plus un Etat. Il va sans dire que M. le ministre des finances a d,étcpdu .le crédit, et cela, chose assez plaisautc, dans rjpterét même.du gouvernement italien, qui pourtant ne s'en soucie .guère, malgré la loi des garanties, in voquée par M. Malon. L'honorable ministre a parfaite ment rgison de considérer celte loi comme une preuve de la modération de l'Italie, de son respect pour le siège ponjifiçal, de l'gsprit.ilc justice et d'impartialité qui anime la poljjique italienne et nous constatons avec plaisir que sur ce point il est en complet désac cord avec les. feuilles cléricales. Mais cette loi n'oblige en aucune façon la Belgique se payer le Juxe d'une légation inutile, de l'aveu de M. Duutortier lui-même. M. Deineur a cité un dis cours prpnoncè par M. Dumorlier en 1859 et qui ne laisse aucun doute sur celle inutilité et qui pis est une légation inconstitutionnelle. M. Guillcry a demandé communication de la corres pondance de notre ministre pontifical avec le départe ment des affaires étrangères. Avant de la déposer, il faut d'abord que M. Malou s'assure qu'elle existe. C'est trop juste. Le crédit a été maintenu par 51 voix contre 20. Par arrêté royal du 20 mai, sont nommés agents de la'Banque Nationale A Courtrai, M. Smaelen, actuellement agent Turnhout A Ypres, M. Van Daele, actuellement agent Roulers A Roulers, M. Vande Walle, employé l'agence de Bruges. Nous apprenons que l'assemblée générale annuelle de la Société des fabricants de sucre de Belgique se réunira mercredi, sous la présidence de M. le baron de Lafontainc, ia salle Marugg Bruxelles, 1 heure. A la veille de l'expiration des traités internationaux, celte assemblée a une importance toute particulière. Voici le texte du projet de loi modifiant la loi de milice Article unique La loi du 9 juio 1870 sur la milice est modifiée aiusi qu'il suit 1Le 3 de l'article 5 est abrogé. (Ce paragraphe compte dans le contingent les jeunes gens qui ont con tracté un engagement volontaire avant le tirage a"ù sort.) 2. Le numéro suivant est ajouté l'article 27 7" Celui qui fait un terme de huit années de service. J 5. Au 12 de l'art. 33, le mot analogue est I remplacé par ceux-ci déterminé par arrêté royal 4. Sont intercalés la suite de l'article 57 les dis positions suivantes I. Les intéresses et l'autorité militaire peuvent exer cer leur recours devant les conseils supérieurs'de révision contre les décisions des députatioos sut- les questions d'aptitude an service. II. Il y a trois conseils supérieurs de révision sié- géant A Bruxelles, pour les provinces de Brabant, de Ilainbvt et de Namur st -,oik

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1