UM ÉCOLE LAMOTTE. N° 3,350. Dimanche, 33° ANNÉE. 8 Juin 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. nouvelles «le l'étranger. Intérieur. La Cour de cassation, par arrêt du 5 de ce mois, vient de trancher, en dernier ressort, la question soulevée par l'arrêté royal du 19 Janvier 1869. Le pourvoi contre l'arrêt de la Cour d'appel a été rejeté, de l'avis conforme de M. le Procureur-général, par la Cour suprême, et les droits de la ville se trouvent ainsi définitivement consacrés. RÉSUMÉ. Ont donné tort la ville Et c'est l'argent des p- Ont donné raison la ville: LE PBOGRÈS VIRES ACQUIRIT ECNDO. ARONNEMENT PAR AN Pour fur rond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce <|ui concerne In journal doit être adressé l'éditeur, tue au licurre, 85. INSERTIONS Annonces'; la ligue ordinaire fr. 0-1 b Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces du Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lecbein et Picaho, 15, Montagne des Aveugles, A Iîiujxkllks. Peu de nouvelles de France aujourd'hui. Les minis tres de M. le maréchal Mac-Malion profilent du calme que les vacances de la Pentecôte ont fait autour d'eux pour continuer le remaniement du personnel adminis tratif et judiciaire. L'impression produite dans tous les pays d'Europe par la couleur cléricale du nouveau gouvernement français, a donné naissance des bruits qui le préoccu pent juste titre et contre lesquels il réagit de son mieux. Déjà les paroles du président de la république auxquelles nous venons de faire allusion, en est une preuve. Ou peut en trouver une seconde dans uii dé menti que les journaux officieux opposent certaines allégations fort hasardées, eu effet, du Times, et d'a près lesquelles les gouvernements étrangers hésite raient reconnaître le nouvel état de choses. Ce qui est vrai, c'est que de nouvelles lettres de créance de vront être données aux représentants de la république française, mais il ne s'ensuit pas qu'il doive en résulter la moindre altératioojdans ses rapports avec les puis sances étrangères. îpbm, le 1 Jtuln. Tous les journaux nous apprennent que les sections ont rejette le nouveau projet de loi sur la milice nous venions de parcourir le compte-rendu des travaux des sections et nous y voyons qu'en effet le projet de loi a été rejette dans tel bureau par 1 voix contre 1, dans tel autre par 4 contre 3 et ainsi dé suite, mais la majorité s'est abstenue; elle est donc expectanle et semble attendre le mot d'ordre. D'où viendra-t-il Sera-ce des évêques qui voudront sauver le ministère ou des Jésuites qui voudront sauvegarder leur po pularité et les future^ élections. Le fait est que nous assistons en ce moment un singulier spectacle Gand, Liège et partout, où il y a des élections en 1874, les organes'cléricaux'dpnnent le toQ et vont jusqu'à organiser un pélitiçnnejxrent général contre l'aggravation des charges militaires Bruxelles, B'ruges et partout, où il n'y a d'élections qu'eo 1876, ils font, au contraire, le mort, et semblent* se recueillir et résignés passer partout, ou l'on voudra, persuadés que, pour 1876, les votes de leurs patrons seront oubliés et qu'ils pourront de nouveau inscrire sur leur bannière bas la conscrip tion bas les charges militaires Quant nous, quelques soient nos sym pathies pour l'armée, nous ne pouvons mé- Von1 re la profonde répulsion que rencoo- s populations, les nouvelles milice certes, si elles directement* au vote du elles ne réuniraient qu'uoe monté et si le gouvernement fâ'TAU éclairé sur l'esprit public, ëi|^as retirer son projet. tléjà retiré tant d'autres pour le élections, ce c'en serait jamais lus. La Patrie de jeudi annonçait que M\l. les ministres des finances, de la guerre et des affaires étrangères avaient donné leur démis sion. Mais cette nouvelle paraît au moins pré maturée, puisqu'elle est démentie par le Journal de Bruxellesqui trouve qu'Une pa reille résolution ne serait justifiée aux yeux d'aucun homme de bon sens. Nous croyons qu'aucune solution n'est encore arrêtée. Deux éventualités se présentent où l'on se mettra d'accord par voie d'amendements, ou la ma jorité passera sous les fourches caudines. Nous ne savoas quelle issue choisir, car nous n'ad mettons aucune des dispositions du nouveau projet sur la milice. Le Journal d' Ypres jure ses grands dieux qu'il est toujours anti-militariste cela peut être vrai aussi longtemps que les évêques ne donneront pas coulre ordre; quant nous qui sommes accusés de palinodies par Yorgane sacristainnous croyons au contfaire, avoir toujours été trop inflexibles peul-êlre dans nos con viciions. C'est un reproche que des amis nous ont parfois adressé. L'organe de M. le doyen est très-inquiet de la manière dont votera M. Vandenpeereboom. La réponse est facile: comme il l'a fait depuis viogt-cinq ans qu'il est la Chambre, selon sa conscience, et nous ne doutons pas que son vote ne soit, comme toujours, conforme aux vœux et aux intérêts de nos populations. Que le Journal cTYpres le sache bien, M. Vandenpeereboom occupe la Cbambre et dans l'opinion publique une position qui le met au-dessus de ses quolibets, et le Mo niteur de M. le doyen avant de se montrer si crâne, devrait parfois se rappeler que si l'honorable ministre d'élat doit son siège la reconnaissance de ses concitoyens, ce qui nos yeux est un titre très-hooorable, il l'occupe aussi eu dépit des prêches et des pélérinages même extraordinaires qui avaient été organisés par Sa Grandeur de Bruges, dans le but unique de le renverser. On com prend, après cela, que le Journal d'Ypres éprouve quelque dépit de n'avoir pas réussi dans celle belle campagne. Tout est bien qui finit bien. Le Courrier de Bruxellesorgane des Jésuites, nous ap prend que le mioistère serait disposé accep ter des grands changements qui feraient droit aux réclamations qui ont surgi de toutes parts contre les nouvelles dispositions sur la milice. D'après nos renseignements particuliers, on se contenterait des millions en plus et on renoncerait aux dispositions concernant les volontaires et le remplacement. Quelle recu lade Le Moniteur du 20 Mai publie un arrêté royal qui approuve la reconstitution d'une nouvelle Banque de l'Unionsous la forme anonyme. On sait que celte forme offre encore moins de garanties que celle en commandite, attendu que les gérants ne sont plus respon sables que jusqu'à concurrence de leur mise de fonds. Malgré celte diminution de garanties, on a trouvé, de nouveaux amateurs, au nombre des quels nous trouvons 1° Biebuyck, membre de la Chambre des représentants, domicilié Ypres. 2° Pantaléon-Hubert-Charles Spillebout- Druon (sic, c'eut été dommage de l'oublier celui-làpropriétaire Ypres. 1° M. Biebuyck, président, et candidat aux élections communales. 2° M. Iweins, juge, père du candidat aux élections communales. 3° Le Journal d'Ypres et sa coterie 4° Les. bigotes. et *%i i Vlaom M f'Vcl j 1° M. le Procureur du Roi, Ypres. 2° M. l'avocat-général près la Cour d'appel de Gand. 3° La Cour d'appel de Gand. 4° M. le Procureur général près la Cour de cassation. 5° La Cour de Cassation. 6° Le gouvernement libéral. 7° Le gouvernement catholique. 8° Le corps électoral. *9°. Le bon sens public. pot

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1