M. STRASZAK
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Journal de Bruxelles lui-même n'ose pas en parler, et
les militaires ne se gênent pas pour dire qu'il eût été
plus franc et plus loyal de proposer hardiment le ser
vice obligatoire.
les membres de la droite inpetlo maudissent
le ministère de les avoir mis en présence de ces projets
je parle surtout de ceux qui sont soumis réélec
tion én 1874. Que diront-ils leurs électeurs après
leurs bruyantes promesses de 1870 Aussi ce qu'ils
peuvent espérer de mieux, c'est un ajournement de la
question, et le bruit se répand qu'il pourrait bien être
prononcé. Nous voici la fin de mai. Le beau temps
venu, il faudra bien qu'il arrive un jour ou l'autre,
on aura de la peine tenir les députés réunis ou
dira qu'on no s'attendait pas des mesures qui boule
verseraient de fond en comble notre organisation mili
taire, qu'il faut du temps pour étudier des projets aussi
graves, et l'on remettra la difficulté la session pro
chaine. Celle-ci sera courte cause des élections. Il y
aura des budgets discuter, probablement une adresse
et maintes affaires en retard, et la question militaire
deviendra la pâture d'une session extraordinaire, après
les élections, si toutefois elles donnent la majorité au
cabinet. Dans l'hypothèse contraire et fort possible, on
léguera aux libéraux le soin de résoudre le problème
que les cléricaux ont soulevé. En tout cas et en suppo
sant que l'on s'occupe de l'affaire militaire cette année,
je défie bien le ministère de poser sur ce terrain la
question de cabinet comme il l'a solennellement pro
mis, moins, toutefois, qu'il n'ait envie de se ménager
une retraite. On dit tout bas que M. Malou y songe et
que la Société Générale attend avec impaticucc qu'il y
revienne.
Le Comité central de l'Association libérale d'Anvers
a pris l'excellente initiative de publier le remarquable
travail de M. Emile De Lavelcyc, de la Revue anglaise
Tlie forlnightly review. L'auteur a fait précéder cette
étude, augmentée d'importantes annexes, de ces lignes
qui établissent nettement le but de sou écrit
L'écritqui suit est la traduction d'un arliclcpublié,
il y a quelques mois, dans une revue anglaise Tlie
forlnightly review.
Mon but était de montrer par l'exemple de la
Belgique, le danger qu'il y aurait livrer renseigne
ment en Irlande aux évêques catholiques.
Je n'avais pas tort, semblc-t-il, car les évêques
irlandais non encore satisfaits des concessions extrêmes
que le ministère Gladstone leur faisait, ont forcé cet
éininent homme d'État déposer son portefeuille, en
obligeant les membres des communes qui dépendaient
d'eux, voter contre le cabinet.
On a vu ainsi, spectacle nouveau et inattendu, le
privRat d'Irlande renverser, d'un signe de sa crosse
épiscopalc, le ministre de la protestante Angleterre qui
tient sous ses lois deux cent cinquante millions d'hom
mes.
Au moyen-âge les Papes ont essayé de priver les
Rois de leur couronne en les excommuniant ils n'ont
presque jamais réussi.
Aujourd'hui un mot d'ordre part de Rome il est
transmis par les évêques et les curés les électeurs
obéissent et ainsi, par le mécanisme du scrutin, le
souverain pontife élève ou dépose les ministres et gou
verne les États.
Les journaux m'ont reproché d'avoir fait un acte
de mauvais citoyen, en calomniant mon pays l'étran-i
ger.
Je réponds qu'il est toujours utile de faire con-
naître la vérité et que d'ailleurs, en montrant que la
majorité des électeurs belges avaient obéi aux ordres
de leurs curés, je constatais un fait déniable, dont les
enfants fidèles ^dc l'Église doivent plutôt se faire hon
neur.
Les journaux catholiques ni'ont accusé aussi d'être
hostile toute religion.
Mon opinion est au contraire que la speiété ne peut
subsister sans mœurs et que le sentiment religieux est
le fondement nécessaire du sentiment moral.
Si je crois de mon devoir, de combattre l'ultra-
montanisme, c'est - précisément parce que partout où
il domine, il amène la ruine du vrai sentiment reli
gieux.
La raison en e$t simple! Quand on voit le prêtre
se servir de la religion pour se rendre maître du pou
voir, comment les hommes qui veulent rester libres ne
deviendraient-ils pas hostiles un culte dont on se
fait une arme pour les asservir
foliaire a dit Ecrasons l'infâmec'est parce
lait sans cesse sur la robe du prêtre le sang
"ît-Bartbélemy.
{-en J^fcpne le curé de Santa Cruz brûle les
tt fq^B'cs prisonniers, et que les amis du
leurs félicitations et de l'argent,
Tcela augmente le respectdes peuples
lisme au nom duquel se commettent de
Brreurs
état de la religion dans les pays où le
|1 ique a toujours «dominé, et considérez*
est la situation pottliquc est-il un plus
triste spectacle C'est pour que la Belgique ne suive
pas le chemin de l'Espagne et du Mexique, que tout
citoyen dévoué son pays doit combattre de toutes
ses forces l'influence funeste de l'ultramonlanismc.
C'est pour ce motif aussi que j'ai consenti avec plaisir
ce que cette traduction de mon travail fût publiée
et distribuée par les soins du comité de l'Association
libérale d'Anvers, qui j'offre ici mes plus sincères
remerciements. Emile de Laveleye.
20 avril 1873.
Liège,
La Patrie de Bruges a prétendu que le petit-frère
dout le Journal de Gand a annoncé l'arrestation a été
immédiatement mis en liberté.
Or, le petit-frère en question a été conduit la pri
son communale, jeudi dernier, vers 11 heures du soir.
Le lendemain matin les magistrats compétents l'ont fait
transférer la prison cellulaire, et si nos renseigne
ments sont exacts, le mandat d'arrêt provisoire a été
transformé samedi en mandat de dépôt. Nous ignorons
jusqu'ici où eu est l'instruction, [Jde Gand.)
Le directeur de la Société du Bon Marché,
rue de Dixmude, 33, Ypres, annonce sa nom
breuse clientèle, qu'il vient de recevoir un riche
assortiment de confections en cachemire français,
dernière nouveauté de Paris, tel que dolman
capuchon, mantille écharpeetdes tuniques complè
tes depuis 18 francs et' au-dessus.
H II l_
Programme des morceaux qui seront exécutés, le 8 Juin
1873, d 6 heures, la Société de la Concorde, par
la musique du corps des Sapeurs-Pompiers, sous la
direction de M. Ch. Otto.
1° Peter Sehmoll, ouverture.
2° Scène et air de Nabuchodonosor, pour
tromboue.
3° Les boutons de rose.
4° La rcioede Saba, fantaisie.
5° Air varié pour saxophone.
6° La poudre, galop.
(Weber.)
[Verdi.)
(Proch.)
[Gounod.)
(Ch. Otto
(Hamm.)
Sommaire de 'Illustration européenne 3e
année. 7 Juin 1873.
Gravures :.M. J. Thonissen. Un bouquet la Ma
done. Le meurtre de la princesse de Lamballc.
Le trou de Belvaux. (Grotte de Han). Texte Nos
gravures. Une excursion dans une houillère. Le
Joueur d'Orgue. Traduit du flamand d'Aug. Suiedcrs.
Relation d'une course en Ardenne. L'âuon. (Fa-
b|e.) Les v.oies du châtiment. (Roman.)
l'europe illustrée. sommaire dc n° 9.
(7 Juin 1873.)
Grayorks Le buste de Molière aux Italiens, par Chevrrdse.
I.t Cotisée Home, aquarelle île Borio. Côtes de Bretagne,
tableau de Dcrand-Dragbr. Le Printemps. La Vallée d'Intsr-
laken. Aquarelle de A. Ahbrt.
Texte Courrier, [par Fantasio. Le Jubilé de Molière, par
H. Brémond, Les Monuineuts tels qu'ils sont. Le Cotisée, par
Borio. La cliausou du Printemps, par Fantasio. Sonnet,
par Germain Picard. Une Matinée chez Aspasie, par Marc
de moktivadd. Paris la unit. Ce que disent les fenêtres, par
G. Carevail. Une fresque de Raphaël, par le Vicomte Le
Bailly. Bulletin artistique, par A. Braquaval. Chronique
financière, par Ch. Andrillat.
Marché d'ïpres.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 7 Juin 1873.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
vendues.
kilogrammes.
PRIX MOYEN
par
cent kilogrammes.
POIDS M°
dr
['hectolitre
Froment
20,800
fr. .32 50
80
Seigle
10,700
20 75
75
1>
1,400
22 75
80
Féveroles.
3,600
21 75
80
Pommes de terre.
7,000
9 00
260 00
État-civil d'I vres, du 1e Juin au inclus.
Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 2,
total 4...
MabiAges. —Verstraete, Julien, oordonnier, tpDuhen, Louise,
dentellière. De KimpeAugustin, jouruallel^çt Borreman
Sylvie, dentellière. Moinié. Jean, journalier, et Amout,Ocla
vie, (fomêstique. —Calleu<aert, Guillaume, tisserand, et f
Ro&ahaf dentellière. Ctlor, Edmond, journalier, et
Eméreifce, dentellière. —Lesagt, Louis, tisserand, et VlacmA
Céliheydealellière. Garrsin, ^feau, ouvrier de fab'^ i ,'etj
corie, Eugénie, ouvrière de fabrique. Vanoverschelde, Aloïs,
journalier, et Ilugs, Virginie, dentellière.
DÉCÈS, Tasseel, Thérèse, 78 ans, sans profession, veuve de
Jacques Wouts, rue Chevalier S1 Jean. Christinen. Jeau, 84
ans, sans profession, veut de Jeanne Burier, rue de Dixmude.
Diaau, Rosalie, 80 ans, sans profession, veuve d'Ignace Geldhof,
rue de Lille. Rabau, Virginie, 70 ans, sans profession, épouse
de Jean Liebaert, rue de Dixmude. Cnapelgnck, Julien, 79
ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. VgnckePierre,
75 aus, sans professiou, veuf de Barbe Vauhee, rue Longue de
Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1idem
féminin 2, total 3.
Onguent et Pilules d?flolloway. Aide Efficace.— Dans le
cours ennuyeux d'une maladie, il est agréable d'apprendre qu'il
existe on remède certain et qu'on peut se le procurer bas prix.
Les Pilules d'Holloway sont précieuses pour soulager les peines,
diminuer les inflammations et rétablir la marche des fonctions
dérangées. Elles ne peuvent jamais être employées tort, et
dans aucun cas, elles ne peuvent nuire. Prises en doses appro
priées, elles Asont un bienfait pour le riche qui souffre d'une
indigestion, de la goutte,de maladies de peau, etc., et la sauve
garde du pauvre atteint d'une maladie.La médecine d'Holloway
devrait être en la possession des soldats, des marins, et des
émigrants qui seraient ainsi même de soulager eux-memes
leurs douleurs et de se guérir, lorsque l'assistance médicale leur
#fait défaut.
En vente: Pilules etOnguentohez Frtsou-Vab Outrive, rue
de Dixmude, 55, Ypres.
N- B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revalenta
n'exige plus qu'une minute au feu et pour les personnes en
voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons prépare des
BISCUITS DE KEVALENTA, qu'on peut mangbr bn tout
temps; eu boîtes de fer-blanc de 4 et 7 francs.
Santé a tous rkn&ub sans Médecine par la délicieuse Farine de
Santé Revalenta arabica Du Barrt de Londres.
Toute maladie cède la douce Revalenta Du Barryqui rend
santé, énergie,digestion et sommeil. Elle guérit, sans médecine
ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires,
vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, consti
pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la
poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches,, vessie, foie, reins,
intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000 cures, y*compris
celle de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M"" la marquise de
Bréhan, etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise
50 fois son prix en d'autres remèdes.
Cure N° 68,471. Prunetto (près Mondovi), le 27 oolobre 18G&
Monsieur,— Je puis vous assurer que je fais usage de la mer
veilleuse Revalenta Arabica du Barry. c'est-à-dire depuis deux
ans, je n'éprouve plus aucune incommodité de ma vieillesse, ni
le poids de mes 84 ans. Mes jambes sout devenues fortes, pua vue
est tellement bonne que je n'ai pas besoiu de faire usage de
lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 50 ans.
Bref, je me sens rajeuni je prêohe, je confesse, je visite les
malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me'seus l'es
prit lucide et la mémoire fraîche. Je vous autorise doaut^*
cette déclaration toute la publicité que vous voudrez.
Votre très-dévoué. L'abbé Pierre cartellï*
Bachelier ès-théologie, et curé de Prunetto.
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meil et énergie aux personnes et aux enfauts les plus faibles et
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viron 10 c. la lasse. Envoi contre bon de poste. Dépôt
Ypres. c. Becuvve. pliarm.. rue du Verger; ii. Frysou, pharm.,
rue de Dixmude G. Veys, pharm., rue de Lille; H. Mabieu,
boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue
Eeckout, 2 S. Veys-Delcampe, pharm., rue Nord du Sahlon,
9 V. Veys-Fryson, près S1 Jacques, 21, pharm. H. Standaert,
pharm., rue des Pierres, 29 L. Aigoet-Dispersyu, négt., rue
Notre-Dame, 55 De Hondl-Gazet, denrées coloniales, rue des
Pierres, 10; A. Willaert-De Srnet, denrées coloniales, Grand'
Place, 5 A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon,
24.— Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm. L.
Kindt-de-Gheyne, pharm., C. Vauder Espt, pharm. Dix-
uude. —Glaus-Vandenhussche,fabrique de chicorée.— Furnes. J.
Dobbelaere, pharm. E. Duclos, pharm. Mbnin. Veuve Van
Aokere, pharm. Moorslede. Ch. Bostyn. boulanger. Nibu-
port. L. Lefevre, pliarm Vanbaeckel-Focqueur, pharm.
Ostbndk. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise; flay ward. denrées
coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve 'Philips, épicerie et
négociante, Place S* Joseph. Poperinghe. A. Haelewyck,
pharm. Roulf.rs. F. Ameye, pharm. H. Boutens-Degheest,
pharm. Thirlt. J. Buyssens-Byl, pharm. Tiiourout. J.
Vande Gasteele, imprimeur. 5.
Sera Ypres, le Dimanche, Lundi et Mardi de
chaque semaine.
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