M. STRASZAK
Véritable Extrait de Viande Liebig
Paris 1867, Havre 1868. Amsterdam 1869.
Moscou 1872. -- Lyon 1871 - Paris. 1871
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On a beaucoup parlé de l'instinct des pigeons qui
leur permet de trouver leur chemin travers les airs
quel que soit le lieu où on les transporte.
Cet instinct est appelé par les colombophiles l'in
stinct d'orientation. 11 est particulier tous les oiseaux
migrateurs dont le pigeon (ait partie et qu'il possède
aussi bien que l'hirondelle le rossigool la fauvette
la grive, etc.
Cet instinct, qui est un sens dont l'homme n'a pas
conscience parce qu'il ne répond a aucun des siens
s'exerce par les organes de l'odorat de la vue et du
toûcher, car bien qu'il ne puisse voir, ni sautir, ni pal
per sa demeure du lieu où il prend son vol, son sens
d'orientation est pourtant basé sur ces trois organes
dont le concours est iudispeosabie l'exercice de ce
sens.
Quand on procède il un lâcher, les pigeons s'élèvent
en une immense colonne qui tourbillonne un instant
et dont on voit constamment des groupes se détacher,
jusqu'à ce que toute la musse foude et disparaisse.
C'est alors au plus intelligentau plus fort, au plus
énergique que reviendra la palme.
Beaucoup périssent dans la lutte ou s'égarent faute
d'éléments suffisants pour les soutenir et les guider
mais tous partent dans la direction de leurs demeures.
On se plaint souvent du peu d'empressement ou de
la négligence des employés d'admioistration de chemin
de fer l'égard de voyageurs malheureux, comme'
ceux qui, par distraction ou autrement égarent jusqu'à
leur bourse. Voici un exemple du contraire une fois
n'est pas coutume, dit la sagesse des nations.
Dimanche dernier, une personne de Bruxelles oublie
dans un train, Braine-le-Comte, son pardessus. Dans
une poche de ce vêtement, il y avait un portefeuille
contenant des valeurs, des clefs, des lettres, etc. A
son arrivée Brnxellcs, ladite personne informe, par
écrit, de sa mésaventure le chef de station de Braine-
le-Comte, M. Adolphe Muscur. Celui-ci fit des recher
ches immédiates qui aboutirent quelques heures
après la découverte des objets perdus qui furent
restitués leur propriétaire.
La signora Pépita S..., bien connue du high-life pa
risien, vient d'être victime d'un accident tout fait
extraordinaire et qui malheureusement lui a coûté la
vie.
Hier soir, vers onze heures et demie, comme elle
revenait d'une longue promenade faite en voiture avec
le sieur X..., sou amant, une discussion légère s'éleve
eotreeux.
Pépita, naturellement fantasqae et violente, comme
le sont les femmes «de la brûlante Espagne, une
fois arrivée devant la porte de son domicile, laissa
brusquement le sieur X... payer le cocher et s'enfuit
seule jusqu'à son appartement.
Celui-ci voulut la rejoindre, mais la porte inflexible
ment fermée le mit daus l'obligation de revenir, sur
ses pas.
Pendant ce tempsj par un retour tout fait féminin,
Pépitas'élanccsur le lmlcon~pour voir où se dirige X...,
son amant. Comme elle ne l'aperçoit pas tout d'abord,
elle monte sur un grand escabeau, et se penche en de
hors si inconsidérément, que la tête emportant le reste
du corps,la malheureuse femme,en poussant un cri ter
rible, tombe du deuxième sur le sol où. elle se mutile
horriblemeot, inondant l'asphalte d'un flot de sang.
Un médecin aussitôt appelé a contaté que la mort
a dû être instantauée.
On écrit de Tornhout que le premier lieutenant
de la garde civique de cette ville, ayant convoqué les
gardes pour l'élection obligatoire du 22 juin, a laissé
les électeurs en plan.' Ceux qui avaient attendu, par
une chaleur caniculaire, la constitution du bureau, ont'
pu se retirer, après avoir appris que le chef était parti
pour le pèlerinage de Paray-lé-Monial 1
gg
Armand Carrel prétendait qu'il y avait desgens qui
n'avaient d'autres opinions que celles que leur dictait
leur ventre. I! appelait cela de la gastropolitique.
Nous eu avons en jeudi dernier au bal de la Prési
dence un exemple bien curieux.
Un gros monsieur décoré, installé depuis une demi-
heure devant le buffet, mangeait d'une façon tout fait
pantagruélique. Passe un de ses amis il n'y a que les
amis pour vous faire de ces compliments là
Quand on pense, dit-il, que je t'ai vu le même
appétit, il y a quelques mois, l'Elysée. Tes con
victions politiques n* s'opposent donc pas.
Mon cher, répond l'autre, en délactaot une glace.
Le véritable Président
Est lePrésideut où l'on diue.
marché d'vfiies,
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
qrains, fourraqes et autres produits aqricoles, vendus
le 28 Juin 1873.
NATURE
des
grains et dbnrées.
quantités
vendues.
kilogrammes.
prix moy6n
par
cent kilogrammes.
poids m"
DE
l'hectolitre
Froment
12,500
fr. 34 00
80
9,200
20 62
75
i»
1)
Pois
500
23 00
80
Féveroles.
2,900
22 50
80
Pommesde terre.
5,000
8 50
Beurre
1»
1
270 00
État-civil d'Iprem, du 22 Juin au 28 inclus,
Naissances. Sexe masculin 4, idem féminin 6,
total 10.
Mariages.Lebb.e, Isidore-Arthur, sans profession,
et Leclercq, Caroline, sans profession.
Décès. Vanden Bogaerde Théodore 60 ans
ancien greffier du Tribunal de 1° instance Ypres
époux de Mathilde Dehem rue d'Elverdinghe.
Van Doorne, Sophie, 72 ans, journalière épouse de
François Dael rue de Menin. Durnez, Jeanne, 68
ansjournalière, célibataire, rue de Menin. Grim-
monprez Léonard 44 ans époux d'Hortence Van-
Uxem rue de Menin. Verhaeghe Léonie, 21 ans,
.célibataire, rue du Corbeau.
Enfants Au-dessous, db 7 ans sexe masculin 3, idem
féminin 4, total 7.
Pilules <THolloway. Peines d'Estomac et des Intestins.
l'estomac est l'intendant du système physique. 11 fournit l'en
tretien matériel de chaque urgane. S'il est dérangé, tout le
corps languit.mais lors même qu'il se trouve sévèrement affeoté,
son ton et sa force peuvent toujours être rétablis par l'emploi
de ces Pilules irrésistibles. Des milliers de personnes attestent
la vérité de oe'tte assertion et pas un des patients qui en ont
essayé, ne voudrait nièr leur suprême efficacité. Parmi les cas
de maladies d'estomac, depuis cefui le plus bénin de dyspepsie,
jusqu'à l'horrible oaucer, depuis les nausées du foie libre jus
qu'au vomissement qui accumpagûe un estomac ulcéré, ces
Pilules soulagent immédiatement et, en général, guérissent.
13.
En vente: Pilules etOnguent, chez FlfSOU-V»i OoTaiva, rue
de Dixraude, 35. Ypres.
N. B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revalenta
n'exige plus qu'une minute au feu et pour les personnes en
voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé des
BISCUITS L)E REVALENTA, qd'oh peut manger en todt
temps; en boites de fer-blanc de 4 et 7 francs.
Santé a tous rendue sans Médecine pae la délicieuse Farine de
Santé Revalenta arabica Du Barbt de Londres.
Toute maladie cède A la douce Revalenta Du Barryqui rend
santé, énergie,digestion et somiuçil. Elle guérit, sans médecine
bi purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires,
vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, consti
pation, diarrhée, toux, asthme, phtbisie, tous désordres de la
poitrine, gorge, haleine, voix, des bnmehes, vessie, foie, reins,
intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000 cures, y compris
celle de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M»1 la marquise de
Bréhan, etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise
50 fois son prix en d'autres remèdes.
Cure N» 68,471. Pruuetto (près Rlondovi). le 27 octobre 1866
Monsieur,— Je puis voua assurer que je fais usage de la mer
veilleuse Revalenta Arabica du Barry. c'est-à-dire depuis deux
ans, je n'éprouve plus aucune incommodité de ma vieillesse, ni
le poids de mes 84 ans. Mes jambes août devenues fortes, ma vue
est tellement bonne que je n'ai pas besoin de faire usage de
lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 50 ans.
Bref, je me sens rajeuni je prêche, je confesse, je visite les
malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me sens l es
prit lucide et la mémoire fraîche. Je vous autorise donner
cette déolaration toute la publicité que vous voudrez.
Votre très-dévoué. L'abbé Pierre Cartellï*
Bachelier ès-théologie, et curé de Prunetto.
Eu boîtes: 1/4 kil .2fr.25; 1/2kil.f 4 fr.? 1 lui., 7 fr.;« M
32 fr. 12 kil., 60 fr.— Les Biscuits de Revalenta eu boîtes de 4
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rue de Dixmode G. Veys, pharm., rue de Lille; H. Mahieu,
boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue
Eeckout, 2; S. Veys-Deloampe, pharm., rue Nord du Sablon,
9 V. Veys-Frysou, près S1 Jacques, 21, pharm. H. Standaert,
pharm., rue des Pierres, 29 L. Algoet-Dispersyn, negt., rue
Notre-Dame, 35 De Hondt-Gazet, denrées coloniales, rue des
Pierres, 10; A. Willaert-De Smet, denrées coloniales, Grand
Place, 5; A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon,
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Kindt-de-Gbeyue, pharm., C. Valider Espt, pharm. Dix-
mudb. Claus-Vandenbusscbe.fabrique de ohicorée.— Formes. J.
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Ackere, pharm. Moorslede. Ch. Bostyn. boulanger. Nieo-
port. L. Lefevre. pharm Vaubaeckel-Focqueur, pharm.
Ostbndr. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise; Haywanl. denrées
coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve Philips, épicerie et
négociante, Pl*ce S1 Joseph. Poperinghe. A. Haelewyck,
pharm. Roolers. F. Ameye, pharm.; 11. Boutens-Degheest,
pharm. Thielt. J. Buysseus-Byl, pharm. Thourout. J.
Vande Casteele, imprimeur. 5.
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