M. STRASZAE
S'il faut en croire quelques gazettes épiscopales,
et notamment la Patriela question des lois mili
taires est en voie d'arrangement. Les communica
tions de M. le ministre de la guerre la section
centrale ont produit une bonne impression, dit le
moniteur épiscopal.
Il faut en conclure que les représentants de la
droile ont reçu le mot d'ordre et que tout le bruit
qui a été fait finira par une ignoble comédie.
Quelle sale boutique, bon Dieu
La Chambre des représentants vient de recevoir
les derniers documents relatifs la question de
l'emploi des langues devant les tribunaux en pays
étrangers.
En constatant le fait, nous croyons utile, dit
TEcho du Parlement, de faire observer que per
sonne parmi les partisans de la proposition de loi
de M. Coremans, ne parait s'inquiéter de la lan
gue, de l'instruction et des débats devant la justice
militaire, qui a pourtant juger des soldats fla
mands. Cet oubli complet d'une fraction impor
tante des justiciables prouve avec quelle légèreté
a été conçue la proposition sur laquelle la Chambre
sera appelée statuer.
Depuis peu les huissiers sont en campagne.
On fait signifier et exécuter les jugements rendus
par letribunaljde commerce de Bruxelles dans l'af
faire du Crédit foncier internationalune des
fameuses créations du comte romain Langrand, si
souvent béni par le S4 Père.
Les actionnaires sont menacés de saisie de tous
leurs meubles et effets tandis que des hauts per
sonnages qui ont aidé duper le monde se pava
nent en voiture et sont prêts recommencer d'au
tres tripotages.
Le Gutemberg publie une pétition adressée la
■Chambre des Représentants par des imprimeurs des
compositeurs et des papetiers qui réclament la sup
pression du timbre des affiches destinées être pla
cardées sur la voie publique.
Voici îles principaux arguments que font valoir les
pétitionnaires
jiC timbre'des affiches est un impdt injuste qui
frappe deux industries l'imprimerie et la papeterie.
Aucune raison ne peut motiver la perception de cet
impôt.
La presse est libre dit la Constitution. Pour
quoi dès lors entraver sa marche par la perception
d'une taxe qui a été reconnue injuste pour les journaux
et pour les avis non destinés l'affichage
Cet impôt porte atteinte la prospérité de l'impri
merie. En effetsi le contribuable faisant imprimer
des affiches n'était pas astreint au paiement de cette
taxe sans aucun doute il en augmenterait le nombre
d'exemplaires et ne reculerait aucunement devant les
grands formats qui, part de rares affiches annonçant
la vente de biens très-importants, ne sont jamais adop
tés ni par le notariatni par le commeroc ni par
l'industrie.
En pratique les caractères injustes de cet impôt
ressortent d'une manière frappante. Ainsiqu'un con
tribuable affiche une pancarte faite au moyen de lettres
métalliques ou peinte sur toile 'ou écrite sur une
planche il De paie aucune taxe. Qu'il fasse imprimer
les mêmes avis il est astreiot payer l'impôt du
timbre.
Les colossales annonces permanentes peintes et
qui s'étalent sur les murs des principales voies publi
ques de la capitale et d'autres villesles enseignes
peintes ou en lettres métalliques ne paient pas d'impôt.
Seules, les affiches imprimées sur papier sont frappées
par celte taxe. Une petite Maison louer paie
cinq centimes par exemplaire..
D'un antre côté, l'application du timbre ct;la per
ception de cet impôt exigent un grand nombre d'em
ployés. Le produit net de cette taxe doit être relative
ment minime.
Ces raisons sont excellenteset l'on se demande
effectivement pourquoi après avoir affranchi du timbre
les journaux qui publient des annonces et les circu
laires avoir permis les affiches écrites la craie on
peintes sur une porte on laisse substituer cet impôt
pour les seules affiches qu'on colle au mur
Il vient de se former Paris un comité qui s'est
donné pour but d'encourager en France renseignement
commercial. Son moyen est la création de bourses, qui
seront données A ceux qui se deslineut cet enseigne
ment, qui l'exercent déjà, pour leur faciliter des études
spéciales. Les candidats choisis passeront une ou deux
années scion leur degré de préparation dans une
école de commerce de France. Ils iront ensuite l'é
tranger pendant un temps qui pourra varier de six
mois un an. Durant leur séjour en France ils rece
vront une allocation de 2,000 fr. par an, l'étranger
une allocation de 3,000 fr. En échange, ils s'engage
ront d'honneur, se vouer l'enseignement commer
cial.
Grand assortiment de confections pour dames
tel que dolmans capuchon mantilles-écharpes
et marinières, depuis fr. 3-60, au nouveau maga
sin au Bon Marchérue de Dixmude, 33, Ypres.
Sommaire de ^'Illustration européenne 3"
année. 5 Juillet 1873.
Gravures: M. Eudore Pirmez. Le Rommclpot.
Le Matin et le Soir. Bombardement d'Atchin
par les Néerlandais. Texte: Nos gravures. Cau-
seriescienlifique. Étudions la chimie. Littérature russe.
Les courtiers moscovites. Les voies du châtiment.
(Roman.)
Programme des morceaux qui seront exécutés,fefj Juillet
1873, 6 heures, la Société de la Concorde, par
ta musique du corps des Sapeurs-Pompierssous la
direction de M. Ch. Otto.
f° Ouverture S" Cécile. (Chic.)
2° Potpourri sur des motifs des Huguenots, arr. par
Ch. Otto. (Meyerbeer.)
3" Fraises au Champagne, valse. (Klein.)
4° Souvenirs de différents opéras,(arr. par Ch. Otto.)
S* L'olirs, polka. (Max.)
Un phénomène inédit. Oo avait bien vu, jusqu'à
présent, les chats manger des rats et des souris mais
une chatte alaitant des rats en même temps que ses
propres petits voilà un phénomène inédit coup
dur.
Rien n'est pourtant plus vrai. Une fermière d'un
des départements voisins de Paris, inquiète, ces jours-
ci de la disparition prolongée de sa minette favorite
se mil sa recherche et parvint la découvrir dans la
grange moëlleusement étendue sur un lit de foin
entourée d'une nombreuse famille, parmi laquelle elle
aperçut deux ratons aspirant le plus pur du lait de la
trop charitable nourrice.
Réchauffait-elle dans son sein, en vue de les dévorer
plus tard ces ennemis de sa race ou cherchait-elle
ainsi se faire pardonner les innombrables victimes
immolées ses instincts de chatte bien dressée Nul
ne saurait le dire. Ce que nous pouvous assurer c'est
que le fait existe.
Pilules d'ffolloway.— Pas d'Excuse.Lorsque des milliers
de personnes çertifient volontairement que cette médecine les a
débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur santé ou
menaçaient leur existence, il n'y aucune exouse pour les
patients qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Holloway
ont particulièrement destinées remédier toutes les défec
tuosités du cerveau, des poumons» du cœur, de l'estomac, de
foie, de la région des reins et des intestins* Ces admirables
Pilules produisent un effet fortifiant et constringent sur la fibre
animale, aiguisent l'appétit, améliorent la disgestion, donnent
de la vigueur aux neifs, règlent l'action du foie, des pommons,
du cœur et engendrent la boune humeur. Des avantages aussi
étendus n'ont jamais jusqu'ici été connus comme découlant
d'une seule source, mais le Professeur Holloway prie l'invalide,
quelqu'afiligé qu'il soit, de consentir un essai et de juger par
lui même. 15.
Eu vente: Pilules et Onguentobez Farsou-Vap Ogtiîtb, rue
de Dixmude, 35, Ypres.
Marché dYpres.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grainsfourrages et autres produits agricolesvendus
le 5 Juillet 1673. 4
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
vkkdues.
kilogrammes.
PRIX MOYEN
par
cent kilogrammes.
POIDS M"
dr
l'heiHoliite
Froment
19,200
fr. 34 00
80
3,300
21 50
73
A
ii
Pois
300
23 75
80
Féveroles.
3,400
22 50
80
Pommesde terre.
3,000
8 50
Beurre
ii
280 00
N. B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revalenta
n'exige plus qu'une minute au feu et pour les personues en
voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé de*
BISCUITS DE KEVALENTA, qu'on peut manger bn toct
temps; en boîtes de fer-blanc de 4 et 7 francs-
Santé a tous rrnbur sans Médrcinr par la délicieusb Farine de
Santé Revalenta arabica Dd Barrt dr Londrrs.
Aucune maladie ne résiste la douce Revalenta du Barry
qui guérit sans médecine, ni purges» ni frais, les dyspepsies,
gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées,
renvois, vomissements, coustipati »n, diarrhée, toux, asthme,
phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des
bronches, vessie, foie, reius, intestins, muqueuse, cerveau et
sang. 74,000 cures, y compris celles de S. S- le Pape, le duc de
Pluskow, M"1® la marquise de Bréhan, etc eto. Plus nourris
sante que la viande, elle économise 50 fois son prix en d'autres
remèdes.
Cure N° 65,218. Longue ville [Belgique), le 21 septembre.
Je me suis servi de la Revalent», il y a quelques mois, contre
une toux dont je souffrais depuis plus d'un an, et au bout d'un
mois je fus radicalement guéri. Quatre autres personnes qui
j'ai conseillé ce remède, se sont trouvées mieux au bout d'un
certain temps, et sont venues me remercier du conseil que je
leur avais donné. P.-J. I.uberechts, clerc dè notaire.
En boîtes 1/4 kil.» 2 fr. 25; l/2kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 6 kil
32 fr. 12 kil., 60 fr.— Les Biscuits de Hevalenta en boites de 4
et 7 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, som
meil et énergie aux personnes et aux eiifauts les plus faibles et
nourrit dix fois mieux que la viande et que le chooolat ordinaire.
En boîte® de 12 tasses, 2 fr. 25; de 576 tasses, 60 fr., ou en
viron 10 c, la tasse. Envoi contre bon de poste. Dépôt
Ypres. C. Becuwe. pharm., rue du Verger H. Frysou, pharin.,
rue de Dixmude G. Veys, pbarm., rue de Lille; H. Mahieu,
boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue
Eeckout, 2; S. Veys-Delcampe, pbarm., rue Nord du Sahlou,
9 V. Veys-Frysou, près S1 Jacques, 21, pharm. H. Standaert,
pbarm., rue des Pierres, 29 L. Algoet-Dispersyn, négt., rue
Notre-Dame, 33 De. Houdt-GazeJ, denrées coloniales, rue des
Pierres, 10; A. Willaert-De Sœet, denrées coloniales, Grand'
Place, 3; A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon,
24.— Courtrai. H. Bossaert, pbarm. Hiers, pbarm. L.
Kindt-de-Gheyue, pharm., C. Vauder Espt, pharm. Dix1-
mude. —Claus-Vandenbussche,fabrique de chicorée.— Furnes. J.
Dobbelaere, pharm. E. Duelos, pharm. M en in. Veuve Van
Ackere, pharm. Moorsledr. Ch. Bostyn. boulanger. Niru-
port. L. Lefevre, pharm Vanbaeckel-Focqueur, pharm.
Ostendk. F. Kockenpoo, pbarm., rue Louise; Hayward. denrées
coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve Philips, - épicerie et
négociante, Place S1 Joseph. Poprringhe. A. Haelewyckt
pharm. Roolers.F. Ameye, pbarm.; H. Boutens-Degheest,
pharm. Thirlt. J. Buysseus-Byl, pharm. Thoubout. J.
Vande Casteele, imprimeur. 1
Sera Ypres, le Dimanche, Lundi et Mardi de
chaque semaine.