M. STRASZAK
Un gentleman anglais se promenait hier en baillant
sur le terre-plein de la statue de Henri IV quand il
avisa un petit Savoyard portant un singe.
Aoh 1 dit l'Anglais volez-vô vendre votre singe il
moâ Je le payé to de souite. Volez-vô une guinée
L'enfant secoua la tête.
Aoh alors deux livres sterling!
A la vue des deux pièces d'or, le jeune garçon accep
ta.
L'Anglais prit le quadrumane entre ses bras, et par
tit. Il avait peine fait quelques pas que le singe
contrarié sans doute d'avoir changé de propriétaire, se
débattit comme un beau diable, empoignant les favoris
de l'Anglais caressant son nez et ses joues coups
d'ongles et poussant de stridents cris de rage.
L'Anglais chercha vainement le calmer. A bout de
patience et la figure eu sang, il saisit le singe et le pré
cipita dans la Seine.
Sur la berge plusieurs personnes faisaient baigner
des chiens un Icrrc-ncuve se précipita l'eau, et bien
tôt le brave animal tenant cuire ses dents le noyé
revint vers la rive.
Le singe ne tarda pas reprendre ses sens, et il se
précipita en cabriolant vers les massis du Vert-Galant
et grimpa dans les cimes de grands arbres.
L'Anglais et le Savoyard descendirent en même
'temps.
Le pauvre petit rappela son singe puis il voulut
rendre 1rs deux pièces d'or l'Anglais. Mais ce dernier
refusa net abandonna le singe et s'en alla en se frot
tant les mains et disant
Aoh aoh j'avais boaucoup amousé moâ
Une anecdote historique sur le prince Ponialowski.
11 y a une trentaine d'années, ayant décidé de voya
ger en Italie, il arrive Naples sans un sou, son argent
•et ses bagages ayant été volés.
Il écrit, pas de réponse.
Il vil au jour le jour, tantôt d'une redingote, tantôt
d'un pantalon qu'il allait vendre un juif.
Un matin l'hôte qui surveillait depuis quelques
jours les évolutions de celte garde-robe fugitive vint
trouver son commensal et lui dit
Voici 100 francs retournez où vous voudrez
vous me renverrez cet argent plus tard.
A bord,-le prince se rencontre sur le pont avec une
belle femme laquelle il n'ose parler.tout d'abord, tant
elle lui semble nue grande dame et une noble créature.
Cependantil s'enhardit peu peu et pour se faire
bien venir de cette fière beauté il laisse vaguement
soupçonner qu'il est uù gentilhomme voyageant pour
ïon plaisir.
Tout va bien, et l'on arrive Marseille. Mais, con
tre-temps les douaniers manifestent l'intention de
visiter les bagages.
Le prince veut fuir, on le retient on le force de don
ner la clef de sa malle, on l'ouvre...
Elle'contient trois pavés
Pétrification générale
La malle de la belle voyageuse est également ou
verte.
O bonheur elle ne renferme que des oranges.
La grande daine est aussi pauvre que lui double
méprise, tromperie charmante
Ils partent ensemble, et ils viventheureux...pendant
une éternité de quinze jours.
Il n'est point de jour où l'on n'ait déplorer au Jar
din d'acclimatation de Paris la pérte d'un oiseau rare de
la grande volière. Les rats et 1rs loirs y fourmillent, et
tous les moyens de destruction employés pour s'en
débarrasser sont restés jusqu'ici infructueux.
Depuis quelque temps, on remarquait la persistance
avec laquelle le grand pélican du Jardin fréquentait la
volière, et coiqme d'un autre côté le nonlbre des rats
paraissait diminuer, ou surveills ce chasseur d'un uau-
veau genre.
Avant-hier, raconte la LibkrXè, au grand ébahisse-
ment du gardien Plcy, le'pélican, debout sur une patte,
attendait patiemment dans un recoin de la volière
un énorme rat passait en ce moment le pélicau-tond
sur sa proie saisit le rat l'aide de son long bec cl,
avec une merveilleasc dextérité, le lance une hau
teur de plusieurs mèttes,. tend, un bec énorme et le
reçoit au moment de la chute.
Bon gré malgré, le rat,fut précipité dans l'estomac
.on s'attendait voir le rat percer l'enveloppe de l'esto
mac, il n'ai a rien été. Le pélican recommençait quel-
ne^felaiLtS. après cet indigeste festin.
de Liège rapporte que l'épouse d'un
ue Pierreuse qui est accouchée il y a
ois de trois enfants qui sont eu pleine
ndé mardi après-midi être reçue au pa-
ine qui a fait introduire cette,mère avec
nts dans ses appartements, S. M. a admiré
raude attention celte petite famille pbé-
cmressé longtemps les trois enfants et
mère qu'après l'avoir félicitée et srati-
néreux. KsflÉai
Cern'est pas la première fois qu'un sonvftrain persan
vient visiter la France. Paris-Journal rappelle le voy
age rl'un des prédécesseurs de Nasser-cd-Din qui
honora Toulon de Sa présence en 1827.
Mais il y a Chah et Chah comme on va le voir
Ce prédécesseur se nommait Abdul-Mirza. Il élait
entouré d'une foule de nobles persans aux brillants
uniformes.
Néanmoins comme personne n'avait annoncé son
arrivée l'autorité conçut quelques soupçons légitimes
qu'elle ne laissa pas voir.
Le Chah fut traité avec le plus grand respect mais
ostensiblement gardé vue.
Huit jours après, comme il passait dans la rue
Mais c'est lui, mon voleur s'écria un passant.
Le Chah se troubla cl voulut prendre la fuite.
On l'arrêta aussitôt et il se décida alors faire des
aveux.
Il déclara se nommer Acronaris et être originaire de
Corfou. Il s'était babillé lui et sa suite avec le prix
d'un gros-diamant volé un marchand de Smyrne
celui-là même qui l'avait reconnu.
Acronaris était Touion, il y reste an bagne.
On assure que l'identité de la jeune fille empoison
née, qui a été trouvée morte dans une prairie S'-
Mnur près de Liège est enfin constatée sa mère et
d'autres membres delà famille ont reconnu hier ses
vêtements.
Cette jeune fille qui est d'origine française et qui
donnait des leçons de français devait être arrivée
Liège depuis quinze jours elle se rendait en Allema
gne pour rejoindre sa soeur, qui est attachée un éta
blissement d'instruction.
Le plus grand mystère règne toujours sur les circon
stances qui ont amené la fin tragique de celte malheu
reuse jeune fille.
Un testament, celui de feu la baronne Weld, morte
Ostende en novembre dernier, vient d'êlrc attaqué
Londres. Ce testament a dix codiciles, et les plaignants
l'attaquent en alléguant l'incapacité de la testatrice, et
l'influence illicite exercée sur elle par des prêtres de la
religion catholique parmi lesquels figure le célèbre
archevêque Mauning.
Par le testament et les codiciles la baronne n légué
toute sa fortune environ 1,300,000 francs a diffé
rentes institutions charitables de la religion catholique.
Cç sont les héritiers qui attaquent ce testament. Les
débats ont été ajournés mercredi prochain.
11 paraît que la testatrice n légué en outre 75,000
francs l'archevêque Manning aux Pères Gallwey et
Christ ie.
Mort du docteur noir. On se rappelle Vriès
le fameux docteur noir quf fit tant de bruit Paris, il
y a quelques années. Uncctire, opérée sur M. Sax, lui
avait créé une clientèle, et ses salons, meublés avec un
luxe inouï regorgeaient de inonde. En sa qualité de
nègre, il affectait de s'entourer do domestiques blancs.
Cette célébrité africaine vient de s'éteindre dans une
mansarde de la rue Montorgueij quelques pas des
Halles. Le malheureux n'a pas uiéme laissé de quoi se
faire enterrer.
Voulez-vous un excellent moyen d'empêcher votre
chien de causer dans la rue avec tous ses collègues du
quartier
En voici un extrêmement simple
Vous fixez au nez de votre chien une muselière gar
nie son extrémité d'une aiguille bien pointue.
Naturellement tous les chiens qui votre animal
fait une politesse, le reconnaissent au bout de deux ou
trois jours, et fuient la. queue entre les jambes du plus
loin qu'ils le voient.
Cest, paraît-il, Cham que revient l'honneur d'avoir
trouvé ce moyen.
Le procès en annulation du testament de la demoi
selle Zegbers dirigé contre les légataires institués par.
certains des héritiers déshérités, a été reporté après
les vacances.
Le père Tourniquet le doyen des marchands de
plaisir de Paris, est mort âgé de cent deux ans.
Le père Tourniquet était une des plus curieuses célé
brités de Paris, et la génération précédente n'a certai
nement pas oublié le bruit qu'il fit en 1830, alors qu'il
rédacteur de la Sentinelle.
\Conda.mné on 1851 six mois do prison pour poli—
ti<Ne, il partit en Suède, où il fonda une pâtisserie avec
enseigne Au roi Oscar.
•llVobtiut la concession des fournitures pour les bals
de laçour.
Snu en France en 1836, complètement ruiné, il
ine boîte'et se fit marchand de plaisirs. Il vécut
jtw uà faille quatre-vingt-dix-huit aus de cette in
dus rig. $>puis quatre ans, il était nourri par son petit
ement eocher de fiacre.
État-civic. d'Tpres, du 6 Juillet au 12 inclus.
Naissances. Sexe masculin 2, idem féminin 4,
total 6.
Décès- Robyn, Pierre, 62 ans, journalier, époux
de Mélanie Vercecke, rue de Menin. Depuydl
Edmond, 40 ans, cabaretier, époux d'Émérence Swin-
gedauw, S'Nicolas-lez-Ypres. Desnick, Cathérine,
74 ans, dentellière épouse de Jean Michiel, rue de
Menin. Van Elslande, Henri 28 ans, boulanger,
célibataire Nouveau Chemin S1 Martin. Vanheuc-
kelom Virginie 54 ans dentellière célibataire
Petite Place. Vantorre, Reine, 61 ans, journalière,
épouse de François Boudry, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1idem
féminin 4, total 5. v
Marché d'Tpiiei.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le t2 Juillet 1875.
NATtJRE
des
grains et denrées.
quantités
vendues.
kilogrammes.
p#1X moyen
pak
cer.l kilogrammes.
poids m"
de
l'hectolitre
Froment
19,500
fr. 54 55
80
7,100
21 50
75
1»
900
24 25
80
Féveroles.
2,200
25 00
80
Pommesde terre.
400
8 00
280 00
Pilules cf Holloway. La Mortalité provenant de Diarrhée
et de maladies d'intestins est aujourd'hui alarmante un haut
degré. Les fameuses Pilules Hollovray prises par doses approJ
priées guérissent ces maladies ainsi que l'attestent des milliers
dtf personnes dont l'existence a été sauvée au moyen de cet
excellent remède» One le relâchement soit causé par une sup
pression de transpiration, un froid subit, un aliment indigeste
ou des fruits acides, ces Pilules offrent un antidote efficace; elles
feront disparaître l'irritation des intestins, calmeront les tran
chées, feront oesser les flatnosités désagréables et détruiront les
germes mêmes de maladie. Les Pilules d'Holloway, autant que
possible, devront être prises au début des désordres, car elles
procureront, un adoucissement immédiat et empêcheront la
diarrhée de se convertir endissenlerie ou choléra. 17.
Eu vente.: Pilules et 'Onguent,'oliez Prtsou-Vah Outryvb, rue
de Dixmude, 35, Ypres.
IN B. Vendue maintenant en état torréfié, la Revalenta
n^exige plus qu'une minute au feu et pour les personnes eu
voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé de.*
BISCUITS DE HE VALENT A, qu'on peut mangkr bn tout
temps; en boîtes de fer-blanc de 4 et 7 francs.
Santé a tous rendue sans Médecine par la délicieuse Farine de
Santé Kevalbnta arabica Du Barry de Londres.
Santé tous par la douce Revalenta Du Barry, qui guérit, sans
Médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastral-
giés, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomis
sements, constipation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous
désordres de la" poitrine, gorge, haleine, voix, des bronohes,
vessie, foie, reins, intestins, moqueuse, oerveaû et sang. 74,000
cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mme
la marquise de Bréhan, etc., etc. Plus nourrissante que la
viande, elle économisé 50 fois son prix en d'autres remèdes.
Certificat N° 62,812. Liège, le 14 novembre.
Atteint de dartres au bas des jambes depuis 1851 et trouvant
que le uial ne faisait qqe s'empirer sous le traitement de trois
médeoins qui m'assurâfent du réste qu'à mon âge (55 ans) la
gilérison était impossible, je mé suis décidé, mon grand bon
heur, de faire usage de votre Revalenta, qui nj'a parfaitement
guéni en peu de temps et a affermi ma santé eu général d'une
manière surpreuante. Gr. Voos,
Goucierge au banc d'épreiwfes des armes feu.
En boîtes 1/4 kiL, 2 fr. 25; l/tkil„ 4 fr.; 1 kiL, 7 fr.; 6 kit
fr. 12 kil., 60 fr.— Les Biscuits de Revalenta en boîtes de 4
et.7 fr. La Revalenta chocolatée rend appétit, digestion, som
meil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faible*- et
nourrit dix fois mieux que la viande et que le chocolat ordinaire.
En boîtes de 12 tasses, 2 fr.25; de 576 tasses, 60 fr., o«j en
viron 10 c. la tasse. Euvoi contre bon de poste. Dépôi
Ypres. C. Becuvre. pharm... rue du Verger; H. Fryson. pharm.,
rue de Dixtnude G. Veys, pbarm., rue de Lille-, H. Maliieu,
boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue
Eeckout, 2 S. Veys-Deloampe, pharra., rue Nord du Sahlbii,
9 V. Veys-Frysou, près S1 Jacques, 21, pbarm. H. Standaert,
pharm., rue des Pierres, 29 fc.- Algoet-Dispersyn, négt., rue
Noire-Dame, 55 De Hondt-Gazet, denrées coloniales, rue des
Pierres, 10; A. Willaert-De Smet, denrées coloniales, Grand'
Place, 3; A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon,
24.— Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm. L.
Kiudt-de-Gheyne, pharm., C. Vaoder Espt, pharm. Dix-
mudr. —Claus-Vandenbtissche,fabrique de ohicorée.— Formes. J.
Dobbelaere, pharm. E. Duclos, pharm. Menin.'Veuve Van
Ackere, pharm. Moorslede. Gh. Bostyu. boulanger. Nieo-
port. L. Lefevre, pharm Vanbaeckel-Focqueur, pbarm.
OsTeNDE. F. Kbckenpoo, pharm., rue Louise; Hayward. denrées
coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve Philips, épicerie et*
négociante, Place S1 Joseph. Poperingbe. A. fiaelewyck,
pharm. *Roulbrs. F. Ameye, pharm.; H. Boutens-Degheest,
pharm. Thiblt. J. Buyssens-Byl, pharm. Thourout. J.
Vande Casteele, imprimeur. 5,
Sera Ypres, le Dimanche, Lundi et Mar
chaque semaine.