M. Surmont ne doute vraiment de rien et il ne lui en coûte rien de laisser voir qu'il ne connaît pas le premier mot de la question. Les travaux de l'Yser ont été décrétés en 1850.et ils ont été entrepris l'année suivante; or, tous ceux qui sont tant soit peu au cou rant de la question, savent que, pendant plusieurs années, ils n'ont eu pour objet que d'augmenter les voies d'écoulement vers la mer. A. cet effet, on a ouvert cl recreusé la crique de Nieuwdarame qui est tout près de Nieuport puis, oo a élargi et approfondi toute la section de l'Yser entre Dixmude et Nieuport enfin on a entrepris des travaux considérables au canal de Loo. Tous ces tra vaux ont coûté au-delà de 1,400,000 francs, et ils constituent l'exécution d'un plan com plet, qui a été approuvé par les hommes de l'art, les plus compétents.11 est vrai que l'ex périence de cet hiver tend prouver que ces travaux seront insuffisants, mais qui la faute? si ce n'est des circonstances de force majeure. L'Yser reçoit de jour eD jour de la France, une plus grande quantité d'eau, de sorte que des travaux qui soot suffisants la veille, de le sont plus le lendemain. Comme Ta dit M. l'ingénieur Crépin, si nous avions eu, passé quelques années, une crue d'eau comme celle que nous avons eue l'biver pas sé,tout le Furnes-Ambachl aurait été inondé. Ce que l'on peut faire de plus efficace au jourd'hui, c'est de poursuivre, avec plus d'activité et de célérité, les travaux au canal de Loo. Le gouvernement en a les moyens, car la Chambre vient de voler dans ce but un crédit de 800,000 fr. Eh bien qu'il l'affecte immédiatement sa destination, et nous pourrons espérer, grâce ce nouveau débouché vers la mer, d'être préservés pen dant quelque temps, de nouvelles inondations. Nous donnons ici la réponse de M. l'ingénieur en chef, qui confirme, en tous points, les ap préciations que nous avons si souvent émises sur celte question M. l'ingénieur en cbef. J'ai l'honneur d'exposer au Conseil que l'honorable M. Surmont ne parait pas bien renseigné sur les travaux qui s'exécutent l'Yser. Ces travaux sont ^'exécution d'un projet complet parfaitement étudié seulement ils s'exécutent par parties. L'honorable M. Surmont a parlé d'un entonnoir en amont de Dixmude c'est une erreur les travaux exécutés pour l'amélioration de l'Yser en amont de Dixmude, ne sont pa$ de nature aggraver la situation de la vallée de l'Yser car on n'a travaillé qu'en aval de Rousbrugge qui forme un véritable barrage auquel on n'a pas touché dès lors, la vallée de l'Ysef ne peut recevoir que les eaux venant de Rousbrugge, qui s'é- tcudent dans le vaste bassin d'inondation situé sur la rive droite de l'Yser. Le travail de l'amélioration de l'Yser est en bonne voie d'exécution, malgré sa durée. Une entreprise importante s'exécute dans le canal de Loo jusqu'à Fortlicm et le gouvernement va adjuger prochainement une entreprise de 490,000 francs'en continuation vers Furncs. Le cahier des charges est l'impression et l'adjudi cation a été déjà annoncée dans le Moniteur. Un travail également très-important et sur lequel tout le monde est d'accord a pour objet l'élargisse ment des écluses de Nieuport Monsieur le Ministre des Travaux publics demandé les projets. La crue de l'Yser de l'hiver dernier a été des plus menaçantes; si une pareille crue s'était produite en 1867 je ne sais comment on aurait pq la combat ire mais la situation des digues était bien meilleure qu'en 1867 el on a pu conjurer le danger qui menaçait le Furncs-Ambacht elles autresAvalcringucs Avec les crédits dont le gouvernement dispose il est probable que l'indigoçmcnt du canal de Loo sera bientôt exécuté jusqu'à Fornés, et, avec l'augmentation des débouchés dç Nieuport, on aura réajisé un grand soulagement pourla vallée de l'Yser eu aval de Dix mude. lae Conseil provincial. ..Certes la ville d'Ypres ne se doutait guèrw Devant l'invitation que nous a adressée par Monseigneur l'évêque et en présence de la dépêche de M. le Gouverneur, je de- mande que le Conseil décide de se rendre au Te Deum. Joli n'est-ce pas. Pourquoi M. Iweins,demanda un conseiller son voisin, tient-il tant ce Te Deum? C'est, répondit le voisin,pour pouvoir étaler, aux yeux des Brugeois, sa croix de S1 Gré- goire-le-Grand, qu'il a si noblement conquise l'époque des élections sénatoriales de 1868, auxquelles il n'a point pris part. Le crédit affecté la construction des pres bytères et édifices religieux a été porté en trois années de 15,000 35.000 francs. M. Iweins a trouvé qu'il était encore insuffisant et a proposé de le porter 40,000 fr. Sa proposition a été rejelée. mais il aura gagné au moins quatre bons points auprès de MM. les curés ses appuis électoraux. Et ce bon M. Breyne a essuyé bien d'autres déconfitures lui qui avait promis, pour se faire élire de faire construire un trottoir de la porte de Dixmude jusqu'au village de S' Jeanson projet a été piteusement rejeté paraît-il, comme tous les projets du reste qui intéressaient la ville d'Ypres. res ne se doutait guer^ d'èlVe représenté au Conseil pfiovincial un,aigle comme M. d'Eeckhoul; nous repro- luisons ici un de ses discours, tel qu'il a été ecueilli par 1a sténographie On nous demande, de divers côtés, une analyse de projets de travaux publics qui ont été volés par le Conseil provincial. Nous n'avons pas reçu les procès-verbaux des dernières séances, mais d'après les rensei gnements qui nous sont parvenus, aucun projet, sauf l'emprunt,n'a été voté el tous les projets de travaux publics ont été ienvoyés la session de 1874. On dit que ce procédé fait partie des me sures prendre pour garantir la bonne exé cution des routes et équilibrer les finances de la province. La Chambre s'est occupée hier du projet de loi sur la milice. Répondant l'interpella tion de M. VIeminckx M. le ministre de la guerre a reconnu que les évêques ont réclamé la messe obligatoire et que la musique du 6e régiment d'artillerie a donné une sérénade au couvent des Jésuites. La Chambre a ensuite abordé la discussion générale du projet de loi sur la milice. M. le ministre a insisté sur la nécessité de réorga niser l'armée et il a protesté contre l'inten tion d'arriver indirectement la suppression du remplacement. Après avoir entendu MM. David, Lelièvre, Lehardy de Beaulieu et De Baillet-Lalour contre le projet, et M. Simonis pour, la dis cussion générale a été close. M. Simonis était un anti-militariste tous crins, qui n'a dû son élection Verviers qu'à son antimilitarisme. La Chambre coulinue au pas de course le vote du projet de loi sur la milice. Tous les représentants de la droite votent pour et ceux de la gauche contre. C'est pour nos adversai res une représentation par ordre et comme l'a très-bien dit M. David ils voteront le projet de loi contrairement leurs convic tions, mais parce que tel est l'ordre des évê- ques. L'on peut considérer le projiêAcomme adop té el j^osjjharges militaires s*egulièrement ^^es>r ceux-là même, qu. ont conduit le? él«teurs ruraux surtout au sèrutin atMty. cris dft A bas la conscription et Diminyd- lion j^t£haryes militaires. ipalinodie Le Tribunal de première instance de Gand vient de condamner le Bien public 2,000 fr. de dommages-intérêts, du chef de diffa mation envers M. le docteur Vandermeersch- Grandjean. Les journaux cléricaux jettent feu en flamme propos de celte condamnation. Naturelle ment ils doivent pouvoir diffamer et calom nier leur aise. Comme dit Bazile, il en reste toujours quelque chose. Nous apprenons l'instant que dans une commune des environs de Couitrai uu groupe de flamingants s'est réuni pour récla mer que les messes se disent en flamand. Ces fidèles se plaignent que, ne compre nant pas le latin, il leur est impossible de suivre ponctuellement le curé ou l'officiant. - D'autres, se rappelant les malédictions que le vicaire Van Eecke a appelées sur les libéraux de sa commune, ne sont pas sans inquiétude sur le sort qui leur serait réservé, si un prêtre tout aussi bien peu inspiré que ce charitable ministre du seigneurS' Génois, glissait dans sa messe quelques prières en latin pour attirer les colères du ciel sur ceux qui ne sont pas précisément ses enfants chéris. Cette conjoncture les met mal l'aise, car, disent ces bons flamingants, en mêlant nos prières celles de ce vicaire malavisé, nous pourrions, sans le savoir, conspirer contre nous-mêmes. Le tout n'est pas de dire amenencore faut-il savoir pourquoi on le dit. Pour des flamingants, pas mal raisonné. Qu'en pensent MM. Delael et Coremans Sommes-nous menacés d'une crise alimen taire pour l'hiver prochain Aucuns le crai gnent. Il paraît que la récolle du froment ne répond pas aux espérances. L'épi est peu fourni et le grain est petit. Ajoutez cela que la maladie des pommes de terre fait de rapides progrès e" beaucoup d'endroits les tubercules sont atteints, et tout fait prévoir que cette récolte aussi sera beaucoup moins bonne que l'année dernière. Nous apprenons qu'aujourd'hui 3 Août l'occasion du concert populaire organisé par la Société des Chœurs, la partie des Halles, dite Nieuwwerk, sera brillamment illuminée aux verres de couleur et on nous assure que plusieurs habitants de la Grand'Place imite ront cet exemple en éclairant leurs façades. On lit dans la Chronique du 29 Juillet Dans les rangs de la presse catholique de province brille le Journal d'Ypres et dans les colonnes du Journal d'Ypres brille la prose d'un critique musical comme il n'y en a pas beaucoup. Il n'y a que les plumes guidées par l'Esprit Saint pour écrire les jolies choses que l'heureux Journal d'Ypres a la chance de servir ses heureux abonnés. Ces jolies choses il tant que nos lecteurs les dégus tent leur tour nous alions doue leur eu offrir une petite tranche. Le critique du Journal d'Ypres rend compte d'un concert donné Poperinglie. Ecoutez Le concert de la musique de là ville avait attiré de son côté l'élite de la population et de nombreux étrau- gers; Le Parc regorgeait de monde. Ou s'y sentait en J bonne société. C'était une fête d'amis. Chacun se félicitait. La pureté de l'atmosphère, la fraîcheur des ombrAgcs ,1e choix et l'exécution charmant^ des mor| ceaux, l'harmonie des cœurs, .tout cnchaj Voilà qui est entendu les nombij ont déserté l'exposition de Vienne pg ringhe entendre le concert de la réunion de tous ces élrar d'amis o. Chacun se félicita quoi car un concert qui. 1 atmosphère priétahe.J l'idéal desj Confis

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2