nouvelles diverses. sud-néerlandais de fréquenter une université nord-néerlandaiseLe prix des cartes pour le Congrès sera de 5 fr. dans la Sud-Nêer- lnnde et de2 fl. !50 dans la Nord-Néerlande. Bref, le nom belge est mentionné d'une façon accessoire une fois ou deux dans ce pro gramme de 19 pages in-8°. Puisque la Belgique est devenue le Zuid- JVederland et le flamand le néerlandais, que d'ailleurs M. Delcour a consacré ce mot, qui révêle une arrière-pensée facile comprendre dans un récent arrêté royal pourquoi MM. Coremans et Van Wambeke en présentant aux Chambres leur projet de loi, n'ont-ils pas déclaré qu'ils voulaient régler l'emploi du néerlandais devant la justice répressive C'eut été se conformer aux errements des Congrès et fournir l occasion de débattre une question dont l'importance n'est pas contes table. La Patrie ayant abusé du cliché n'ose plus réclamer la démission immédiate de M. Vrambout mais elle se fait envoyer d'Anvers la nouvelle que l'arrêté royal qui met le Gou- verneurde la Flandre occidenlaleà la retraite, est soumis la signature du Roi. Comme fiche de consolation ce haut fonctionnaire recevrait une promotiondans l'Ordre Léopold. Là-dessus ce journal se gausse du ruban. Cela se conçoit. C'est le cordon que lui et ses amis veulent pour M. Vrambout. Il serait trop curieux cependant que le ministère punît celui-ci d'avoir rappelé ses adversaires au respect qu'ils devaient au Commissaire du Roi et de les avoir amenés déclarer publiquement que son honorabi lité était intacte. Le cabinet quelle que soit son audace n'oserait braver le sentiment public, si favo rable M. Vrambout, en obéissant servilement ceux qui veulent faire du pouvoir l'instru ment de leurs convoitises. La guerre contre le Gouverneur peut se résumer en ce peu de mots Ote-toi de là que je m'y mette. La commission des servitudes militaires d'Anvers prend de temps en temps la parole pour faire croire qu'elle existe encore. C'est ce qu'elle vient de faire, sans s'apercevoir du ridicule dont elle se couvre, propos des fêtes brillantes que prépare notre métropole commerciale et de la réception significative qu'elle veut faire au Roi. Elle déclare qu'elle s'abstiendra et ajoute celle abstention n'a rieh de blessant pour le Roi. Certes non (Indép.) Quelques membres du Sénat ont déclaré que la question flamande est close et bien close, par suite du vote de la loi sur l'emploi de la langue flamande <en matière répressive. S'il en est ainsi que devient donc le projet de loi relatif la traduction Aes" Annales Parlemen tairesIl est l'ordre du jour depuis le commen cement de la session, et pas un membre des deux Chambres y compris les-plus fougueux flamin gants, n'a daigné s'en souvenir. Et cependant nous croyons que ce projet a une utilité incontestable et que les intérêts flamands ont beaucoup plus gagner la traduction des débats de nos Chambres qu'à cfelle des dossiers judiciaires que jamais un accusé ou un prévenu .ne consulte. Mais ce projet émane de M. Bara! voilà 1 ehicl... Lorsqu'on a parlé MM.NDelaet et Coremans de la mise l'ordre du jour de la traduction des A nnflles, ils auraient répondu Nous n'en avons -que faire Nous avons taillé suffisamment de be sogne et créé des places pour nos amis par la"loi v >tée lé reste nous importe peu Et puis c'est une proposition libérale Voflà bien nos flamingants Et on se laisse tnener par de pareils apôtres Sommaire de ^'Illustration européenne, 3° année, n" 39. 9 Août. Gravures Lu fontaine du Barisart Spa.L'arbre étranglcur. Le veilleur de nuit et l'orphelin. M"* Christine Nilson. Texte Nos gravures. Causerie. La résurrection dcTabarin.La princesse d'Yvctot.Une invitation au thé. Portrait de la race Espagnole.Le Refrain de Chariot l'Irrésolu. Tard, mais pas trop tard. Episode de la guerre de sept ans. On peut se procurer les volumes parus de l'Illustra tion Le volume broché se vend 10 francs. Le volume relié richement revêtu de fers spéciaux se vend 1 3 frs; Mort du contrebandier Delannoy.L'Eclio du Nord raconte que le célèbre contrebandier Delannoy a été tué samedi Fliues, sur le théâtre même de ses laineux exploits. La maison était bien connue de la gendarmerie, qui avait été instruite de sa présence dans ces parages. Une série d'embuscades fut organisée pour s'emparer de ce malfaiteur au moment où il sortait, il rencon tra sur le pas de la porte lin gendarme, qui croisant la baïonnette lui intima l'ordre de s'arrêter et de se rendre. Delannoy essaya encore une fois de se tirer d'affaire par un de ces coups d'audace qui d'ordinaire, lui réussissaient si bien.Il saisit vigoureusement l'arme du gendarme qu'il renversa en mémo temps. Puis il se mit fuir cherchant gagner la campagne. Mais il se trouva bientôt-en face d'un second gen darme qui le couchait en joue il lui fallut rebrousser chemin, il sauta dans un enclos cependant le premier gendarme qu'il avait renversé avait eu le temps d'ac courir, et il barrait la route l'habile contrebandier. Delannoy était acculé devant un mur assez élevé il se prépare le franchir, et .s'il y parvient, il échappe encore une fois aux agents de la force publique. Mais au moment où il prenait son élan, un des gen darmes fait feu, le contrebandier pousse un cri, fait deux ou trois pas en chancelant et tombe lourdement sur le sol. La balle lui avait fracassé la colonne verté brale il est jport presque sur le coup. Nous tenons, ajoute \'Echo du Nord, a signaler le sang-froid du gendarme Chauvcnct, qui a débarrassé le pays de ce hrigand d'un nouveau genre. L'impunité qui semblait acquise Delannoy était d'un exemple funeste et ne pouvait qu'encourager la contrebande, qui ne s'est que trop développée dans ces derniers temps. Delannoy était depuis longtemps condamné mort. A propos de la condamnation récente d'un nommé Doutry, soldat an 43" de ligne, pour désertion avec emport d'effets, le Journal de Roubaix publie Jes détails suivants Cette affaire a révélé une singu lière maison de commerce organisée Mouscron pour faciliter et aider la désertion des soldats français. Les correspondants de cette maison caharetiers établis dans les villes frontières de garnison française, les en gagent déserter et les envoient Mousoron s'ils ont de l'argent, la maison étant un cabaret ils l'ont vite dépensé s'ils n'en ont pas, comme c'est aussi un bureau de placement on les place et on fait une retenue sur leurs salaires. En tous cas, on place leurs effets militaires dans une case avec un numéro d'ordre, et on les leur rend lorsqu'ils veulent rentrer en France ce qui diminue toujours leur peine d'un an. Mais voyez la fatalité? un nommé Dussap qui avait déserté le même jour que Boutry s'était trompé de CBse et était déjà rentré avec les effets de Boutry qui dut revenir avec les effets de Dussai». Cette confusion fit découvrir le pot aux roses. {Echo du Nord.) Encore un drame mystérieux dont les causes reste ront sans doute jamais inconnues. M"" Hebrebi Marie, âgée de 02 ans, arrivait samedi matin, Paris, venant de Constantinople, et se mettait en quête d'un logement qu'elle ne tarda pas trouver, dans un hôtel garnisitué au n" 41 de la rue de l'Ar cade. Cette dame qui paraissait devoir demeurer long temps cet endroits'était installée dans un apparte ment spacieux et avait fait déposer ses nombreux' bagages dans une chambre côntiguë la sienne. On remarqua qu'elle écrivait beaucoup, et qucloutes ses lettres étaient adressées Constantinople. A partir du moment où elleavait occupé sa chambre, on ne l'avait presque plus vue. Cependant elle était sortie une ou deux fois pour faiçé~f]tMk[ues emplettes. Hier ihtfin veÈs onze hewés p ^"çur îrsonnes causaient eiis<;ii>fflc sur le pas de la r ".A fl'hôtel dorsiJsieJBBaiVi une ombre étrange s~"°|33WL?urJe mur d^^Hjgon d'en face et au même i ris ta t d'une vint se briser sur le trottoir quelquS Saisies d'horreur, plusieurs se sauvèrent ne pouvant supporter la vue d'un tel spectacle tandis que d'autres, parvenant dompter leur émotion s'approchèrent de la malheureuse pour lui porter secours. Majs comme on s'apprêtait la relever, on s'aperçut qu'elle avait cessé de vivre. Le cadavre, après constatations légales, a été trans porté la Morgue. Madame Guyard demeurant 41 rue Mcslayavait l'habitude de se servir de lampes au pétrole. Sa provi sion d'essence étant épuisée, elle voulut la renouveler, et commanda une touric de dix litres chez un négociant en produits chimiques, 134, rue d'Aubervilliers. La tourie lui fut apportée avant-hier soir le charre tier un pauvre diable nommé Lescalicr fit une chute en descendant la touric la cave. Le pétrole s'échappa au même instant, Mm" Guyard, qui éclairait le charre tier laissa choir son flambeau dans un mouvement d'cflroi. En une seconde tous deux furent environnés de flammes. Ils se précipitèrent en haut leurs vêtements brûlant sur leurs corps avec tant d'intensité que les deux malheureux ont dit les voisins disparaît raient an centre d'une colonne flamboyante. On se jeta sur eux avec des couvertures; mais c'était trop tard. Tous deux étaient mortellement brû lés, De larges plaies s'ouvraieut sur tout leur corps, et partout le sang inondait leurs chairs' grésillantes... C'était épouvantable. On les transporta l'hôpital S* Louis. Lescalicr mourut en y arrivant. Mm" Guyard a rendu le dernier soupir hier matin après nnc agonie auprès de laquelle les supplices les i plus raffiués de l'Orient ne sont rien. Sous ce titre Un Dieu vendre M. Philibert Audcbraiid raconte une jolie anecdote. Un jour que j'emportais de l'ivoire en assez grande quantité je vis venir moi un vieux noir orné d'une balafre c'était le grand-prêtie. 11 passait non sans raison pour l'homme le plus sage du payfc- Pauvre petit blanc, dit-il, tu vas partir, je le sais. Eli bien, tu peux nous rendre un grand service. Prends - notre Dieu, Psaô, et emporte-le avec toi dans tes baga ges. C'est cause de lui que nous nous égorgeons de père.en fils depuis des siècles. Tant qu'il sera ici ce sera comme ça. J'ai cherché le brûler le feu s'est retiré. Je l'ai jeté dans l'eau il a surnagé. Prcuds-le emporte-le. Pendant qu'il sera absent nous aurons la paix nous nous y ferons nous nous y habituerons. Plus lard si tu veux tu nous le rapporteras et alors ce sera une fête dans tout le Congo. En parlant ainsi, il prit l'idole et me la remit. L) voilà reprit N... en la posant sur un guéri-: don. Combien pensez-vous qu'on m'en donne l'hôtel des Ventes Vingt-cinq francs, tout au plus, répondis-je. Vingt-cinq francs un dieu qui date du commen cement du monde!... vingt cinq francs un dieu, pour lequel a coulé le sang de plusieurs millions d'hommes on voit bien que tout s'en va Une plaisante historiette racontée par le Paris- Journal. La scène est Vienne au pleiu cœur de l'Exposition. Le plus célèbre serrurier de la capitale de l'Autriche a inventé un système de fermeture pour les coffres- forts. Ses serrures sont incrochetables et défiient les voleurs les plus adroits. Notre serrurier obtient naturellement un immense succès l'exposition, et désireux d'avoir une consécra tion officielle, il a prié l'empereur d'Autriche de vouloir bien assister une expérience. L'empereur se rend l'invitation. Notreserrurier met tous ses rivaux au défi' d'ouvrir un coffrç-fort qu'il ferme devant.cux. Les Huret et les Fichet viennois s'escriment qui mieux mieux, mais en vain. Enfin, ils s'avouent vaincus. r— C'est pourtant bien simple, dit l'inventeur. Il s'approcha.du coffre-fort., met In clef dans la ser rure, etne peut venir bout le l'ouvrir. On vient de découvrir, (lit-on, un antidote certain d'un poison terrible le phosphore. On sait que celte substance corrosive une [ois'introduite dans I écono mie continue y brûler et y produit <tej rapidement mortels. Le hasard a joué ici rôle.le plus efficace. Un malheureux avàit l'intention de se suicider du phosphore l'action du poison trop lente iUÉiit la pij buvant 15 grammes environ dej,éj L'essenic lc.s me. £W

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2