straszak
le
Nouvelles diverses.
I
naïve propre l'enfance les unes un souvenir de
l'année scolaire, les autres la récompense spéciale
accordée au mérite. A gauche et derrière cet
essaim de fleurs se trouvaient les mères les pa
rents et les autres personnes que l'intérêt de la
cérémonie avait réunies dans cette vaste enceinte.
Au fond de la salle étaient étalés les ouvrages con
fectionnés par les jeunes filles pendant l'année
scolaire. Deux chœurs ont été chantés ou plutôt
gazouillés par ces charmantes enfants, aux applau
dissements répétés de tous les assistants. Puis
s'est avancée, sur l'estrade, une des élèves de la
classe supérieure, M"8 Vandelannoite, qui a adressé
(au Magistrat d'Ypres) sur un ton des plus sym
pathiques un compliment aussi bien conçu
qu'élégamment dit.
Comme nous l'avons narré plus hautil a été
distribué, chaque élève un livre titre de sou
venir de l'année scolaire mesure très-utile et
ayant pour but d'engager toutes les élèves faire,
pendant leurs vacances, une lecture la fois agré
able et instructivé.
En somme deux belles et bonnes journées
pour les élèves de nos écoles communales et pour
leurs parents. Belles et bonnes journées aussi pour
leurs instituteurs dévoués, pour leurs excellentes
institûtriceset pour les autorités communales.
Tous dans le cercle de leurs attributions pour-
suiventavec persévérance et courage, la grande
œuvre de l'émancipation intellectuelle et morale
des classes ouvrières. Les applaudissements de la
population intelligente le sympathique appui des
classes éclairées de la société, et l'augmentation
constante du nombre des élèves dans les écoles si
sagement dirigées par la ville, ne sont-ils pas, avec
la satisfaction que donne la conscience du devoir
accompli, les meilleures récompenses que puissent
ambitionner des hommes qui consacrent leur exis
tence, au milieu de mille obstacles, lutter contre
l'ignorance et l'obscurantisme.
Convocation dn collège électoral de l'ar
rondissement d'Anvers pour l'élection
de denx représentants.
Le collège de l'arrondissement d'Anvers est convo
qué pour.le mardi, 16 septembre prochain, 9 heures
du matin l'effet d'élire deux représentants en
remplacement de M. Gerrits, décédé, et de M. d'Hane
de Steenhuyse, démissionnaire.
Le Précurseur d'Anvers suggère l'idée de perpétuer
le souvenir de la visite royale notre métropole
commerciale par l'érection d'uu are de triomphe et il
indique comme modèle l'arc éphémère en bois et en
toile, qui pendant les fêles, décorait d'nne façon si
grandiose la place de la Commune.
On lit dans le Journal de Gand Il parait que
sur le chemin de fer de Turnhout on use de singuliers
procédés. Un de nos amis. M. X... faisant ce voyage
il y a quelques jours fut tout étonné de s'entendre
apostropher par le garde-convoi parce qu'il avait
déposé un paquet sur le banc, tandis' qu'un inoine qui
se trouvait dans le même compartiment en compagnie
d'une jeune religieuse avait pu impunément déposer
une foule de choses sur le même banc. M. X...,
ayant fait remarquer au garde-convoi cette façon diffé
rente d'agir cclui"-ci répondit qu'il n'avait pas de
compte rendre aux voyageurs.
Le moine et la religieuse, peu satisfaits de l'obser
vation de M. X..., descendirent la première station
et ils allèrent se placer dans un compartiment pour
dames seules.
Un voyageur, trouvant qu'un moine n'est pas tout
fait une dame en fit de nouveau la remarque et il
fallut l'intervention du chef de train pour faire déguer
pir le frocard.
iiogramme des morceaux d'harmonie qui seront exécu
tés, par la musique du ,tr régiment de ligne, sous
la direction de M. Ch. Simar, Dimanche, 31 Août,
187
aresla Société de la Concorde.
PREMIÈRE PARTIE.
jre. '(De Flotow.\
m
erj
Sommaire de ^'Illustration européenne, 38
année, n" 41. 30 Août.
Gravures La pèche la baleine dans les mers du
Nord. A Greenwich. La jeune fille au perroquet.
Le bibliophile.
Texte Nos gravures. Causerie. Comme quoi l'on
apprend trop et mal la grammaire. Tard mais pas
trop tard. Episode de la guerre de sept ans. La Ta
che au Front. Roman. Rébus 6.
On écrit d'Alleur Depuis cinq six semaines, une
dissension religieuse règne au village de Ham'broux
commune d'Alleur. Elle proviendrait de l'absence de
prêtres dans ce village et de l'animosité qui y règne
contre le curé d'Alleur qui dessert les deux localités.
Depuis quelque temps un pasteur protestant se rend
tous les dimanches après-midi Hambroux et y prêche
dans une prairie où on a élevé une estrade et où il y a
une réunion nombreuse venant même des villages
environnants. Le soir, descramiguons, drapeau un tète,
parcourent la commuue pour protester contre les ordres
du curé, qui a voulu empêcher les danses.
Évasion d'un pendu et d'un bourreau.
11 nous arrive d'Angleterre une histoire qui semble empruntée
un roman d'aventures d'Alexandre Dumas.
Le bourreau chargé d'une pendaison a pris la fuite avec le
condamné.
A peine le peudu fut-îl élevé d'un yard (environ l'ancienne
auue de France) que le nœud coulant se défit et que le pendu
retomba sur ses pieds. Celni-ci profitant du trouble que cet ihdi-
dent avait produitse coucha a plat ventre sur l'estrade et se
laissant glisser, disparut avec la rapidité de l'éclair.
Le bourreau se mit d sa poursuite. On prétend qu'ils ont été
vus depuisà Mercfield petit village deux lieues et demie de
VLondres, assis dans une taverne et riant comme deux bossus.
On ne dit pas si ce bourreau facétieux a donné au^pendu ho
noraire sa fille en mariage mais tout fait présager ce joyeux
dénouemeut une aventure <^ui pourrait faire, l'objet d'une
comédie de mœurs intéressante.
Le village de B..., possède*uli.curé charmant, un cœur d^or
que les pauvres connaissent bieu pour être encore plus utile a
ses paroissiens, le brave homme a appris un pèu de médecine, et
qu-md quelque paysan est malade c'est toujours lui qu'on fait
appeler. Il est vrai de dire que ses remèdes réussissent mer
veille, et qu'il aime tant son art, que le médecin du corps et celui
de l'âme ne font plus qu'un.
Un dimanche qu'il donnait la communion ses paroissiens i
il arrive devant «in grand garçon agenouillé la sainte table
celui-ei ouvre la bouche le prêtre, redevenant médecin, regar
de sa langue et lui dit Toi je te purgerai apres-demaiu
Puis il redevient curé etjpasse un autre fidèle.
On connaît l'origine de la fortuné de? Turlupin Latour
XJn jour a l'église le comte de Turlupin offrant de l'eau bénite
la comtesse Latour, celle-ci s'oublie et... un point d'orgue I
Le comte qui l'aimait sauva la situation en s'efforçant de rou
gir et en disant son entourage:
N'accusez personne c'est moi
La comtesse épousa par reconnaissance M. de Turlupin *qui
devint millionnaire,
Cela se passait eïl 1788»
11 y a quelques jours un Turlupin dînant chez une grande
dame, commit la même étourdqrie que la femme de son ancêtre.
Les million? de l'aïeul apparurent ses. yeux éblouis et
prenant immédiatement un de ses amis intimes par le bras il
lui murmura
Dis que c'est moi.
L'ami fit la commissionle descendant fut mis la porte.
Les Turlupin-Latour font décidément fi.de la tradition
Une histoire vraie
C'est au théâtre de Nantes. On jouait dans la même soirée
opéra, comédie et drame. Le lever du rideau c'était la Cuisinière
bourgeoiset un vieux vaudeville gaudrioles et naturellement le
décor représentait une ouisine les marmites fumantes et les
oasseroles ta niées les fouiueaux rouges et les bouillottes ali
gnées.
Ce soir-là, eucore, on devait jouer Charles VI.
La petite pièce terminée on s'apprête attaquer l'ouverture
d'Halévy Par uu malencontreux accident (les machinistes
étaieut-ils tombés dans les fourneaux on ne le saura jamais),
voici que la toile se lève sur le fond de déoor du petit acte,
Le spectateqr ahuri revoit la scène de la Cuisinière bourgeoise.
Jusqu'ici c'est un accident ordinaire et banal. Mais voici le plus
drôle Charles VI, un air de deuil el de folie répandu sur tous
les traits, s'avance vers la rampe et commence le récitatif obligé
du premier acte. Il rugit avec dignité
J'ai faim
Rite dans toute la aalle. L'acteur ne bronche pas, il çiroit avoir
mal lancé sou si naturel, il rçprend avec uu faux-boùrdon
superbe:
J'ai faim j'ai faim
Cela devient <1 u délire. On se tord sur les banquettes.
Le parterrç jette des petits cris de bouheur; le paradis glousse,
le malheureux Charles VI se retourne enfin et apperçoit au lieu
de la forê^pbscure, les ragoûts et les rôtissoires de la Cuisinière
bouf':\\' v j
Wfflfcez d'ici le tableau....
Décès. Deleye Aimée 26 anssans profession
épouse d'Alphonse Liégeois rue de Dixmude.
Boucq,Gustave 37 ans, tailleur de pierres, époux de
Marie Vandamme rue de Menin. Schmid, Joseph,
75 ans, militaire pensionné, veuf d'Arnolde Maréchal,
rue de Menin. r— Deckmgn 'Rosalie 50 ans sans
profession, épouse de Léonard Debusschere rue S'
Jacques.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe ftasculin 8, idem
féminin, 3, total 11
Marché d'Vpres.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus
le 30 Août 1875.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
vendues.
kilogrammes.
PRIX MOVEN
par
cent kilogrammes.
POIDS H"
DI
l'hectolitre
Froment
15,100
fr. 42 00
80
Seigle.
5,400
25 75
73
1,300
25 25
44
Pois.
300
26 00
80
Féveroles.
600
20 75
80
Pommesde terre.
5,800
7 50
1»
330 00
Pilules d?Hollo\0(iy. Peines d'Estomac et des Intestins.
L'estomac est l'inteudaut du système physique. 11 fournit l'en
tretien matériel de chaque organe. S'il est dérangé, tout le
corps lauguit,mais lors même qu'ilse.trouvesévèrement affecté,
sou ton et sa force peuvent toujours être rétablis par l'emploi
de ces Pilules irrésistibles. Des milliers de personnes attestent
la vprité 4e cette assertion et pas un des patients qui en ont
essayé, ne vomirait nier leur suprême efficacité. Parmi les cas
de maladies d'estomac, depuis celui le plus bénin de dyspepsie,
jusqiTà l'horrible cancer, depuis les nausées du foie libre jus
qu'au vomissement qui accompague un estomac ulcéré, ces
Pilules soulagent immédiatement et, eu général, guérissent.
15.
En vente: Pilules et Onguent^ chez Frtsou-Vab Outitvb, rue
de Oixuiude, 55, Ypres.
N B. Vendue maintenant ed état'torréfié, la Revalenta
n'exige plus qu'une minute au feu et pour les persouues eu
voyage, ou qui n'ont pas de cuisine, nous avons préparé des
BISCUITS DE REVALENTA, ftu'ort peut manger en tout
temps; eu boites de fer-bianc de 4 et 7 francs.
4'
Santé a tocs rendue sans'Médrcine par la délicieuse Farine çe
Santé Revalenta arabica Du Barrt de Londres.
Toute maladie cède la douce Revalenta Du Barrg, qui rend
rfanté, énergie,digestion et sommeil. Elle guérit, sans médecine
ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies^ glaires»
vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, consti
pation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la
poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins,
intestins, muqueuse, cerveau et sang. 74,000 cures, y compris
celle de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mmc la marquise de
Bréhan. etc. Plus nourrissante que la viande, elle économise
50 fois son prix en d'autres remèdes. f
Cure N° 68,471, Pruuetto (près Mondovi), le 27 octobre 1866*
Monsieur,— Je puis vous assurer'que je fais usage de la mer
veilleuse Revaleuta Arabica du Barry. o'est-à-dire depuis deux
ans, je n'éprouve plqs aucune incommodité de ma vieillesse, ni
le poids de mes 84 ans. Mes jambes sont devenues fortes, ma vue
est tellement bonne que je n'ai pas* besoin de faire usage de
lunettes mon estomac est robuste comme l'âge de 50 ans.
Bref; je me sens rajeuni jé prêche, je confesse, je visite les
malades, je fais des voyages assez longs pied, et je me sens l'es
prit lucide et la mémoire fraîche; Je vous autorise donner
celte déclaration toute la publicité que vous voudrez.
Votre très-dévoué. L'abbé Pierre CartbllÏ,
Bachelier ès-théologie", et ouré de Prunetto»
En boîtes 1/4 kil.. 2 fr. 25; l/Skil., 4 fr.; t kil.» 7 fr.; 6 kil.
32 fr. 12 kil., 60 fr.— Les Biscuits de Revalenta eu boîtes de 4
et 7 fr.'— La Revdlenta chocolatée rend appétit, digestiou, som
meil et énergie aux personnes et aux enfants les plus faibles et
nourrit dix fois mieux que ia viande et que le chocolat ordinaire.
En boîtes de 12 tasses, 2 fr. 25; de 576 tasses, 60 fr., ou en
viron 10 c. la tasse. Envoi contre bon de" poste. Dépôt
Ypres. C. Becuwe. pharm., ruq du Yerger II. Frysou, pliai m.f
rue de Dixmude G. Veys, pharm., rue de Lille; H. Mahieu,
boulanger, rue du Verger Bruges. Veuve De Grave, drog., rue
Eeckout, 2 S. Veys-Detcampe, pharm., rue Nord du Sahlon»
9 V. Veys-Frysou, près S1 Jacaues, 21; pharm. H. Staildaert,
pharm., rue des Pierres, 29 L. Algo'et-Dispersyn, négt., rue
Notre-Dame, 35 De Mondt-Gazet, denrées coloniales, rue des
Pierres, 10; A. Willaert-De Sœet, denrées coloniales, Grand*
Place, 5; A. Delplace, imprimeur-éditeur, rue Nord du Sablon,
24.— Courtru. H. Bossaert, pharm.; Biers, pharm. L.
Kindt-de-Gheyne, pharm., C. Vauder Espt, pharm. Dix
mude. Glaus-Vandenbusiche,fabrique deohicorée.— Furnbs. J.
Dobbelaere, pharm. E. Duclos, pharm. Mknin. Veûve Van
Ackere, pharm. Moorsledk. Cb. Bostyn, boulanger. Njeu-
port. L. I.efevre, pharm Vaubaeckel-Focqueur, pharm.
Ostcrde. F. Kockenpuo, pharm., ruè Louise; Ray wârd. denrées
coloniales, 68, rue de la Chapelle Veuve Philips, épiêerie et
négociante, Place S1 Joseph. Poperinghe. A. Haelevvyoki
iarui. Rodlers. F. Ameye, pharm.; H. Boutens- Degheest,*
1- Thirlt. J. Buysseus-fiyi, pharm. Thqoroot. J.
lasteele, imprimeur. 5,
_Ypres le Dimanche et le Lundi de