N'o 3,376. Dimanche, 33° ANNÉE. 7 Septembre 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelle* «le l'étranger. Intérieur. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRA1 ECNDO. ABONNEMENT PAU AN Poiii- Carrimil'administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays.7-00 Ttnit ce qui concerne le journal, doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSER TIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkcukin et Picaéo, 13, Montagne des Aveugles, A Biujxrllbs. La colère des feuilles monarchiques de France contre les journaux qui ont signalé les dangers où la restau* ration d'Henri V précipiterait l'Europe ne connaît pas de bornes. Ceux qui ont ainsi donné l'éveil sont qualifiés de traîtres et de suppôts de Bismarck. Le coup n'en a pas moins porté. Pour s'en convaincre il suffit de suivre l'antagonisme de jour en jour plus marqué entre les organes légitimistes de la fusion et le gouvernement qui, bon droit, ne se soucie pas d'être compromis dans l'échec de ses alliés. A propos de l'éventualité d'une prolongation de pouvoirs du maré chal de Mae Mahou, 1 ''Union prononce le mot d' in trigue mesquine et désespérée. Elle fait observer que le 24 mai n'a pas été fait pour fonder la république et que si l'on voulait néanmoins instituer cette forme de gouvernement, il vaudrait mieux laisser accomplir cette ceuvre par les républicains. C'est le cri du boa seps qu'il ne faut pas désespérer de voir triompher eu France. Le 31 août, il y a eu Lucerne une importante dé monstration politique en l'honneur de M. Thiers. Les négociants français établis en Suisse lui ont offert un album. Faisant allusion aux rubans tricolores qui fermaient ce cadeau Voilà, a dit M. Thieis les seules couleurs que je reconnaisse et auxquelles je res- tefti fidèle. On autre propos plus significatif en core lui est attribué J'ai consacré ma vie fonder la liberté en France et j'ai essayé de la fonder sous la monarchie. Je n'ai pas réussi. Je me suis aperçu què a l'une excluait l'autre. Je tue suis alors franchement a rallié la république. La Gazette de Cologne annonce que tous les mem bres du clergé catholique de Fuida se sont rendus auprès de l'évéque Kœtt de cette villeetluipntremisune Adresse dans laquelle ils le félicitent du martyre que lui fait endurer le gouvernement prussien et se décla rent prêts suivre son exemple. L'évéque Kœtt a répondu que l'union des évêques avec le Pape et des prêtres avec les évêques était une sûre garantie pour l'avenir. On affirme, en.outre, que l'évéque aurait dé claré ne vouloir payer les 400 th. d'auteude que s'il y était contraint par la force. Yn»:«, le 6 Septembre. Le Journal d'Ypres ne trouve pas un simple mot répondre la réfutation si pé- remptoire que nous avons faite île ses impu tations contre les Hospices seulement, il ne, comprend pas que nous épousions ainsi la cause de celte administration. La raison en est pourtànt bien simple nous défendons l'administration des Hospices, comme nous défendrions le Conseil communal ou le Bu reau de Bienfaisance, parce que la mission que nous nous-tjommes imposée, est de dé fendre le pouvoir civil partout où il est atta- tqué telle est DOlre raison d'être, et nous suivons noire tache avec d'autant plus -lance, que nous ne relevons jneçous n'obéissons dance quand on se respecte, on ne s'enca naille pas avec des gens qui sont convaincus, en justice, d'altérer la vérité. Le Journal d'Ypres nous demande encore pourquoi nous avons signé notre premier article la bédaction. La raison en est simple nous avions vu que le Journal d'Ypres attribuait nos articles, concernant celle affaire, un rédacteur extraordinaire, et comme il semblait préparer son égard des moyens d'intimidation et peut-être de vengeance, nous lui avons dit, vous êtes dans l'erreur car nos articles émanent d'un de nos rédacteurs ordinaires, qui n'a rien de commun avec les hommes que la Cour de Gand a déclaré appartenir l'élite de la société et qui n'a lhabilude décrire que d'après ses propres inspirations. Le Journal d'Ypres feint de ne pas com prendre et revient son rédacteur apparte nant l'élite de la localité. Eh bien pour couper court ces insinua tions, et nous exprimer de «tanière ne laisser aucune équivoque, nous déclarons que tous nos articles concernant le procès des Hospices, émanent de la même personne et que cette personne est étrangère au barreau, la magistrature et l'administration des Hospices. Du reste nous engageons le Journal d'Ypres ne pas perdre son temps, car rien, quoique l'on fasse, n'empêchera ce rédacteur d'écrire avec une entièreindépendance et sans autre mobile que d'obéir ses convic tions politiques. Il paraît qu'un auguste magistrat de la frontière vient de prendre un arrêté qui in terdit la danse dans sa localité. Si nos'rensei gnements sont exacts, cet arrêté serait conçu comme suit Voulant être agréable notre curé et faire acte de soumission absolue Notre Mère la Sainte- Eglise Considérant que la danse est une source d'im moralité et la cause occasionnelle de tous les maux qui affligent l'humanité Arrête La danse est interdite dans tous les lieux publics de cette commune. Les contrevenants seront punis etc., etc. El depuis que notre auguste magistrat pro tège ainsi les mœurs, une grande partie de la population va passer les dimanches et jours de fête en France, où, entre paranthèse,'la danse n'est pas encore un xsékhjMbMA^Aon s'opposer l'érection de la statue de Léopold I, sur une des places publiques d'Anvers cela nous rappelle qu'aux yeux de nos cléri caux, a le eboix des moyens légaux et hon nêtes est une affaire tout fait accessoire, qui jamais ne doit, ni ne peut tourner au détriment du but priucipal. Anvers, le lr septembre 1475. M. le rédacteur en chef du Journal d'Anvers. A propos des dernières fêtes communales, vous vous êtes selon moi, un peu trop oepupe de M. l'écheviu Van der Taelen, surtout, et de i'Internatiouale. Je ne dirai pas comme M. Vau Put, l'ex-bourgmestre que je ne lis pas votre journal, tandis que je le lis, au contraire, pres que journellement, avec grande attention, veuillez le croire. Ma petite personnalité ne ponvaut servir couvrir, pas pluj M. Van der Taelen aveo lequel je n'ai jamais eu de relations que toute autre personne, je n'avais pas intervenir dans ce débat personnel mai», jngeant cependant qu'il y a un moment où tout doit avoir son déuoûmentqu'il y a une limite tout, j'ose croire que vous jugerez aveç moi, M. le rédacteur en chef que comme membre de l'Internationale il peut m'étre permis, aujourd'hui, d'intervenir dans le débat, et pour le clore, je l'es père. Je suis un des plus anciens membres de l'Internationale Ce n'est pas ici le lieu de m'exprimer sur ses tendances, ni encore moins de faire la critique ou l'approbation de certains de se* principes. Je puis en parler avec connaissance de cause. Je déclare donc que, ni Messieurs les échevins Vander Taelen et Allcwaert, ni aucun membre de l'administration communale, n'ont fait et ne font partie de l'Internationale; que oelle-ci n'a jamais eu d'autres rapportsavec n'importe quelle association politique de la villeque celles dont il est question dans l'Opinion du août dernier c'est-à-dire avec l'Association conservatrice et le ATederduilsche Bond représentés par R1M. Van Boghout, Beausart, oonseillers provinciaux Meeus Boeks et quelques autres personnes dont le nom m'échappe et aveo quelques membres de la Libre Pensée, dont j'ai toujours critiqué la conduite en cette circonstance. A propos encore d'nn rapport de M. le commissaire eu chef Cornet, sur les affaires de 1870, vous accusez M. Van der Taelen d'avoir pactisé avec l'Internationale paroe quedans la foule «'est trouvé un M. Vauden Abeele, commis, auquel vous donnez la qualité d'un des chefs de l'Internationale et qui a, cela n'est pas contesté, criéî o Vive la République Je dois vous décla rer qu'il n'y a que quelques m is que monsieur en fait partie. Veuillez monsieur le lédacteur en ohef par respect pourla vérité iusérer la présente dans v,otre,ptus piochain numéro et agréer l'assurance de nia parfaite considération. (Signé) J. Ten Voordbn Md de oharbôns, eto. Les faits relatés par l'Opinion le 3 aoûtet auxquels le signataire de la lettre précédente ren voie le clérical Journal d'Anvers, sontles suivants Quelque temps «vaut l'iuaugpratiou de la statue de Léopold I'en 1868, les di itèrent» fa rjis politiques anveesois, hostiles celte réclame dynastiquerésolurent d'organiser une cuntre nu*ifestatiou dite de l'abstention et déléguèrent oet effet quelques personues influentes Chargées de s'entendre pour me ner la chose bonne fiu. Ces messieurs se réunirent au Cafi de la Bourse, rue des Douze Mois. La réunion fut assez nombreuse.' A côté de M. Meeus. secrétaire de V Association remarquait MM. Victor Artiould et Mattionf, i Libre Pensée, Buitrmans et Coeuen délégués de temaiionaleBausart, Van Bogbout (actuellement cpMiaJJers pra. f r iauxt et Ba~kx représentants du A'ederduilsche Bond, du et du Vrije ffoordet plusieurs autrés i h,t t. s clé-^ m discussion fut assez longue et asrez nr.geusç, mais ''jt ■fc-vrsislerent furent d'avis qu'il .plein air, afin de protesl en l'honneur du iioi. de- yAseo du l

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1