JOURNAL 1YYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, 3,378.— Dimanche, 33e A HUÉE. 14 Septembre 1873. 6 FRANCS PAR AN. Nouvelles de l'étranger. Intérieur. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQDIRIT EtJNDO. ABONNEMENT t'AU AN Pour Parroiiil'1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr Idem Pour le restant du pays Tout cc qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. 6-0(1 7-00 INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cbez MM. Le^bbin et Picauo, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. Une dépêche arrivée dans la nuit du 7 au 8 Ver sailles, annonce officiellement que l'évacuation de Ver dun qui a dû commencer le 8 au matin sera assez rapidement menée pour que le territoire français soit entièrement libéré le 13 ou le 14 septembre. L'archevêque de Paris vient d'adresser au clergé de son diocèse un mandement qui ne contribuera pas faire cesser l'isolement ou est la France vis-à-vis de l'Italie depuis que Tultrainonlaiiisine joue un rôle prépondérant dans les conseils de la nation. Sous pré texte de parler religion ce mandement n'est qu'un réquisitoire violent contre l'unité italienne et un appel direct l'Europe pour faire cesser le scandale de l'occupation de Rome. Nous avons ce matin d'assez bonnes nouvelles de Madrid. L'union se refait entre toutes les nuances de l'opinion libérale. Le maréchal Serrano et M. Olozaga sont arrivés dans la capitale, M. Sagasta y est attendu. On les dit prêts appuyer M. Castclar dans ses efforts pour en finir avec l'insurrection carliste. Le nouveau chef du gouvernement qui comprend quels services î'hiver peut lui rendre contre les factieux lorsque le froid sévira dans les montagnes de la Navarre cl de la «Catalogne, voudrai', par un effort suprême, constituer au plus tôt les forces militaires qui doivent mettre nu terme aux espérances de "don Carlos. Ses projets ne tendant rien inouïs qu'à appeler sous les drapeaux 1511 mille hommes de là réserve cl armer 500 mille volontaires sédentaires pour refouler les bandes vers îes Pyrénées et les «mpécfter de reparaître' dans les •campagnes dégarnies de troupes. le 13 Septembre. Lorsque nous avons publié, <Ltns notre dernier numéro, la lettre île M. le bourg mestre de Proven, le lemps nous fesait défaut pour I accompagner île toutes les observations qu'elle nous a suggérées. D'abord M. le bourgmestre a fort mauvaise grâce de s'en prendre son secrétaire communal pour les articles que nolis avons publiés; nous n'avons depuis bien longtemps, avec cet honorable fonctionnaire, aucune relation ni directe, ni indirecte, et les renseignements que nous avons publiés,étaient puisé» une toute autre source. Mais voyons! N'esl-ilMone pas bien facile de se renseigner dans un petit village, lorsque durant une réunion du conseil ou du collège échevinal. un membre de ces collèges s'en va quérir le jcuré ou le vicaire pour venir pré sider on diriger ses délibérations. Ils'ne vont pas dans des sacs et le dernier villageois voit Jeur dématyhe qui est assez anormale pour Llirer l'attention. sidérons donc tout ce que M. le nous a dit cet égard comme; yenu. Le but, nr. depuis que nousavous le régime dusoulagement universelMM. les secrétaires sOut livrés un abominable arbitraire deux de ces fonction naires ont déjà été destitués, saus rime, ni raison et sans savoir jusqu'à ce jour pour quoi. Nous reviendrons sur ces odieuses mesures de proscription. En attendant, nous dirons au bourgmestre de Proven que nous ne voyons pas en quoi son secrélaire communal est coupable de ne pas avoir inscrit quelques électeurs qui ont réclamé nous avons leurs noms, parce que nous en avons fait prendre copie sur les listes officielles, et nous avons pu constater que ces électeurs ne payaient pas le cens dans la commune même de Proven or, il nest du devoir de l'admi- uislration ni du fonctionnaire qui prépare les listes, que d'y porter ceux dont les droits résultent des lôles mêmes de la commune; s'il y en a d'autres qui paient ailleurs le cens, c'est eux réclamer et produire lèurs pièces justificatives,et M. le bourgmestre iL Proven nous permettra de lui dire qu'à ce point de vue ses reproches contre son secrétaire com munal, sont tout bonnement ridicules. 11 paraît que l'administration des ponts et chaussées poursuit la suppression de plusieurs entrées de cave existant actuellement dans les trottoirs des rues de grande voirie. Quel ques propriétaires ont de bonne foi fait exé cuter des travaux de consolidation aux portes d'entrée, ignorant l'existence d'une circulaire ministérielle que le gouvernement a eu le grand tort de tenir en quelque sorte secrète. Aujourd'hui, on l'invoque contre eux, et on exige ni plus ni moins la suppression de ces entrées. C'est pour ce motif que nous avons cru utile de publiercette circulaire dans nos colonnes. Circulaire de II. le ministre des travaux publics du 28 mars 1873. Monsieur le Gouverneur, On m'a soumis la question de savoir si, ensuite de l'arrêt de la cour d'appel de Bruxelles rendu le 8 août 1872 et dont plusieurs exemplaires étaient joints ma dépêche-circulaire du 25 octobre der nier, n°s 25,159/207,765, il faut provoquer la sup pression immédiate des entrées de cave qui existent actuellement dans les trottoirs de la grande voirie. J'ai, l'honneur de vous informer monsieur le Gouverneur que cette question doit être résolue négativement: en effetl'administration après avoir toléré,pendaflLimà^LAi^ald^fcL^akaiA'u propriétaire riverain de la grande voirie agissait contrairement ce qui précède, l'administration des ponts et chaussées aurait dresser un procès- verbal, l'effet de faire disparaître l'objet de la contravention. Je vous prie monsieur le Gouverneur, de déli vrer des instructions en conséquence M. l'ingé nieur en chef directeur des ponts et chaussées. Le Moniteur de ce jour nous fait connaître les résultats du concours général de l'ensei gnement moyen du second degré et nous voyons figurer dans le tableau le nom de l'élève Dehem Arthur de l'Ecole moyenne de cette ville avec 61 points sur 100. tw» n ii Anvers vient de donner au pays un grand et salutaire exemple. Toutes les nuances du parti du progrès se sont fondues en une seule, la vraie cou leur nationale, pour acclamer les deux candidats du libéralisme. Donc plus de tiraillements plus d'hésitations, plus de dissidences, tous marcheront compactes vers le scrutin, n'ayant qu'un seul désir, rendre Anvers la place qu'il doit occuper au Parlement un seul butfaire oublier la trop lon gue éclipse de bon sens produite sur la cité des arts, par des astrologues et des alchimistes politi ques de mauvais aloidont toutes les prédictions ont été fausses et dont toutes les démarches n'ont eu qu'un objectiftrouver leur profit la pierre philosophale. Enfin l'ère des brouillons est passée le règne des meetinguistes est fini. L'hôtel de ville est déjà nettoyé. On va procéder au balayage de la Cham bre. Ah nous savons bien qu'il faudra une force herculéenne pour cette besogne mais cette force l'union la donnera ceux qui l'ont entreprise. Il faut bien qu'à un moment donné, le bien l'emporte sur le mal le jour sur la nuit. Dieu mercinous sommes arrivés ce moment de rénovation. Nos adversaires, en exploitant les passions mau vaises qu'elles s'appellent internationale com munisme grèvequestion flamande anti-milita risme fanatisme ou autrementet en profitant de la lassitude que dix-huit années de sécurité de bonheur tranquille de farniente politique avaient produite chez la nation, ontpu escalader le pouvoir, et s'en emparer mai§ ils ne sont pas de force s'y maintenir parce qu'ils n'y sont soutenus par aucun des grands états sociaux la vérité, le - progrès. Le moment de la dégringolade est arrivé et c'est Auvers qui avait fait la courte échelle aux Jtt' cléricaux qui maintenant va aider le pays s'en débarrasser. Juste retour des choses d'ici-bas. Test mardi prochain 16 septembre qu'aura Ll'élection pour deux représentants de l'arron- "nt d'Anvers. M -fet plus parfait règne entre toutes ^sle béralisme anversois pour engager la unanimes sur les candidaftiri De Waelet de M. Y: ItqiJes par,] eut de faueTadi Tournai de s'atj

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1