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6 FRANCS PAR AN.
fto :{,;{80. Dimanche,
33" ANNÉE.
21 Septembre 1873.
LE PROCBÈS
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQOIRIT ECNDO.
ABONNEMENT PAU AN: Pour l'arrond1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr, 6-00
lilo.m Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85.
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Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lf.ciiein et
Picard, 15, Montagne desAvcugles, A Bruxelles.
Nouvelle* de Tel ranger.
Le dernier soldat allemand a franchi la frontière française
vont-hier malin dix heures entre Doncourt et Gravelotte.
Le territoire français est désormais libre. Cet événement quoi
que prévu depuis longtemps a causé par tout le pays une vive
émotion. La population eu remporte riiouueur M. Thiers et
témoigne sa reconnaissance l'illustré homme ci État par des
lettres et des adresses d'autant plus accentuées que les agents du
gouvernement, dans la mesure de leurs moyens, mettent plus de
zèle empêcher ces manifestations. Sous ce rapport le nontrasle
est frappant entre l'attitude du pays qui acclame M. Tbiers et
«elle des chefs de la ligue des gens de bien quidans leurs jour
naux ne savent pas assez le dénigrer eî l'amoindrir, parce que f
devenu républicain par raison, il n'a pas voulu servir leurs intri
gues monarchistes.
D'après des renseignements de Rome, les partis libéraux qui
favorisent ou rapprochement de plus en plus intime de l'Allema
gne et de l'Italie, recommanderaient de nouveau, l'occasion du
voyage du roi d'Italie, l'élévation de la légation italienne Ber
lin au rang d'ambassade. Le gouvernement dans le temps, n'y
-avait fait que des objectious d'économie. En supposant la
réalisation de ce vœu des libéraux italiens celle-ci pourrait
entraîner aussi les modifications dans le corps diplomatique
allemand dont il a été question depuis longtemps déjà Berlin.
Mais tout cela ne semble être jusqu'ici qu'à l'état de projet.
Les amendes considérables et multipliées auxquelles lés évê-
qnes récalcitrants sont déjà condamnés par les tribunaux en
Prusse ou vont l'être en vertu des lois ecclésiastiques ne sont,
naturel looient pas acquittées par ces prélats qui se prétendeut
indigents et disent vivre en quartier garni. Mais le gouvernement
a l'intention de faire les retenues nécessaires sur le riche traite
ment des évêques jusqu'à concurrence des amendes encourues et
4ai pourraient fort bien absorber la totalité de leurs revenus.
intérieur.
Ypkkm, le 20 Septembre.
Le Journal d'Fpres est toujours également
fort, lorsqu'il parle finances. Voilà qu'il confond
la Société générale avec la Banque, nationale et
attribue cette dernière, ce que rapportera la
Société générale son portefeuille de 1873, sur les
dividendes perçus pour 1872.
La Banque nationale ne possède, en effet, ni des
Est-Belge,ni des Couchant du Flénu, ni des Levant
du Flénu, ni aucune autre action de charbonnage.
Toutes ces actions qu'éngmère le Journal d'Fpres
composent le portefeuille de la Société générale,
dont les actions, dites de réserve, dépassent déjà
4,000 francs et n'ont pas encore dit leur dernier
mot, car on prévoit que le charbon subira de.nou
velles hausses avant la fin de l'hiver, grâce en
partie aux nouvelles grèves qtû commencent
«'organiser en vue de voir augmenter le salaire et
diminuer les heures de travail.
nous écrit de Bruxelles
n prévoyait généralement.ici l'échec subi par
nvert mais cet échec ne décourage
jjen au contraire, il donne içj,
smière élection généra
listes en vigueur 350 faux électeurs et que d'autre
part environ 300 électeurs libéraux y ont été
omison doit être complètement rassuré sur
l'avenir.
Un grand résultat d'ailleurs est déjà acquis dès
aprésent c'est que lescandidats libéraux ont
obtenu une majorité d'environ 400,voix en ville.
Cette majorité est venue confirmer, dans leur
élection, les élus du R Juillet 1872, et prouver
que notre métropole commerciale est enlevée, et
pour de bon, au joug des intriguants qui l'ont
tenue asservie pendant une dizaine d'années.
M. Ernest Vande Mergel.de Sottegem, élève du
Collège communal de cette ville, vient de subir,
avec succèsl'examen de gradué en lettres,
devant le jury de Gand.
Élections «l'Anvers.
Que la presse cléricale chante bien haut le Te
Deurn des élections d'Anvers qu'elle couvre de
palmes les élus des campagnes, cett£ victoire la
Pyrrhus, est la dernière qui lui sera donné de
remporter; on dirait la clarté vive, mais éphémère,
qué jette àvant de moilrir un flambeau qui s'é
teint.
Cette victoire ressemble assez ces combats
après lesquels les deux armées s'attribuent la vic
toire, et remercient Dieu de la leur avoir donnée
mais soit que l'on pèse les votes ou qu'on les
compte, la vraie victoire est de notre côté. Depuis
quinze mois le parti clérical a perdu six cents voix
dans l'arrondissement électoral d'Anvers et il
est battu plate couture dans la villeoù le libé-
ralisme obtient quatre cents voix de majorité. Que
lui reste-t-il donc Deux cents voix "de campa
gnards que le clergé a conduits en pèlerinage
l'urne électorale érigée en châsse reliques.
Que pouvait attendre de mieux le libéralisme
que ce qu'il vient d'obtenir Ses deux candidats
élus ne changeaient rien la majorité ils ne
pouvaient renverser le cabinettout restait en
place comme présent.
Le but était de faire ratifier les élections com
munales d'Anvers. Et Anvers a répondu qu'il ne
voulait plus des hommes du meeting et qu'après
avoir acclamé le Roi des Belges il chassait du
temple politique les hommes qui avaient insulté le
Roi des gueux.
Maintenant, comment vont s'appeler la Cham
bre les anciens députés et les deux nouveaux Les
premiers désavoués par la ville les seconds re
poussés par elle une si forte majorité Peut-on
encore dire en parlant d'eux les représentants
cFAnvers C'est impossible
L'exécution a éti*|^)lMeJ|totïèr^nourla vijle,
ïPo8r nf
Ce résultat consacre l'élection de l'année der
nière c'est le seul et grand résultat que les libé
raux désiraient atteindre.
La presse jésuitique ne pourra plus dire désor
mais que nos magistrats communaux sont les
hommes des billets marqués.
Attendons avec patience les prochaines élec
tions notre victoire est assurée l'avenir est
nous
Voici Ce que public le Précurseur
Pour la première fois les listes électorales
d'Anvers ont été confectionnées par l'administra
tion libérale. Grâce un travail de recherche des
plus consciencieux celle-cimalgré le travail
d'épuration des années précédentesa trouvé que
des centaines d'électeurs figuraient indûment sur
les listes de 1872 et que par contre beaucoup
de censitaires avaient été frustrés de leur droit.
Elle a opéré 640 radiations et 1,280 inscriptions
total1,920 mutations.
Eh bien elles avaient été faites d'une façon si
consciencieuse que pas une seule réclamation ne
lui a été adressée.
De 1869 1872 plus de 2,000 RÉCLAMA
TIONS
En 1873 PAS UNE SEULE
Enfin les feuilles cléricales montrent un brin
de franchise la suppression d'écoles communales
NinoveRenaix, Termonde et leur rempla
cement par des écoles épiscopales sont des faits
sérieux qui montrent bien que, selon la parole de
M. de Decker nos adversaires veulent crétiniser
la Belgique.
Les feuilles cléricales avouent franchement leurs
desseins mais pour les justifier elles emploient
un argument qui pourra valoir un jour son pesant
d'or pour la Belgique. Les catholiques fondent
des écoles, disent ses pieuses gazettes ils ne de
vraient pas être tenus de participer la création
et au maintien d'établissements d'instruction dans
lesquels ils n'ont pas confiance. V
A merveille Mais cet argument ne fait-il pas
penser tous les subsides qu'on accorde chaque
année aux séminaires, aux églises et aux membres
du clergé
Si les catholiques se plaignent de participer
aux charges qu'occasionne l'enseignement officiel,
les libres-penseurs ne sont-ils. pas aussi en droit
d'élever des récriminations quand sous l'empire
d'une Constitution qui ne reconnaît aucune reli
gion d'État, on les oblige payer des prêtres et
participer aux dépenses nécessaires pour la fon- a--
dation l'entretien et la restauration des édifices j
du culte
On écrit de Bruxelles au Journal Je Liège
L'instruction ouverte charge de M. V. Tesch
- - r^ciens administrateurs de la Soei<;f" du
mnbourg sur la dénonciationde M.
Cote libreest terminée elle a de-
faits articulés dans la dénonciation",
3 tout fondement; enconséquenceJ
gil a rendu l'unanimité une
|jeu. L'instru,|Jiori de
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