y No 3,383. Jeudi, 2 Octobre 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, hAli Nouvelles de l'étranger. Intérieur. 33" ANNÉE. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQL'IRIT EUNPO. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arroiul.' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Itloni Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. o-l 5 IUclamks la ligne fr. 0-30 Les annonces de Rroxelles et de l'étranger sont reçues cliêx MM. Lkcukin et PiCAitn, t.3, Montagne des Aveugles, Bruxelles. Le prince Napoléon et VAvenir national n'ont pas de chances. Le premier est accusé de trahison par le Pays. La République française répudie l'alliance pré conisée et déclare ne vouloir ui des Bourbons ni des bonapartistes. Les politiques plus habiles qu'honnêtes de la fusion ne font pas école il faut en féliciter la France. Cependant un article du Journal de Paris semble donner entendre que le comte Cbainbord finira bien par s'accommoder du drapeau tricolore. Quelle sera l'altitude du gouvernement en présence de ue gâchis d'intrigues malhonnêtes et de puérilités écœurantes? Les versions sont contradictoires. Les unes affirment que MM. Buffet, de Broglie et d'autres qui avaient résisté jusqu'ici l'entraînement des fu- siounistes pour se contenter de la consolidation du provisoire auraient fini par suivre le mouvement d'antres au contraire affirment qu'ils en sont fort effrayés parce qu'ils en comprennent tous les dangers. Ce qui paraît certain, abstraction faite de la résolution qu'eût pu prendre le inarécharde Mac-Mahon quant la prolongation de ses pouvoirs c'est que cette combinaison est bien compromise par la violence du choc qui se prépare eutre les monarchistes et leurs adversaires de toute nuance. Si les premiers sont vain> eus le cabinet du 24 mai sera euglouti dans la tem pête. Après le départ du roi d'Italiele prince de Bismarck est retourné Varzin. Comme il avait déjà reçu la plus haute distinction des ordres italiens fa '.grande croix de l'ordre de l'Annonciade le Roi lui s 1'' offert son portrait enrichi de diamants avec une inscrip tion des plus flatteuses. Pendant son court séjour Berlin, M. de Bismarck a eu une longue entrevue avec le général Manteuffel, aujourd'hui en disponibilité le corps d'occupation ayant été dissous. Cette circonstance a donné une nouvelle intensité aux bruits qui cou raient déjà sur le remplacement du ministre-président de Prusse, le maréchal von Koon qui persiste vouloir se retirer des affaires par le général de Manteuffel qui est tout-à-fait on le saitdans les bonnes grâces de l'Empereur. Ce bruit se croise avec d'autres qui se rattachent des combinaisons bien différentes eu résumé le public s'aitcud un remaniement du mi nistère prussien. Tpum, le 1* Octobre. Le Journal d'Ypres cherche excuser les nombreuses turpitudes commises,depuis quel ques années, par des Petits-Frères des diffé rentes corporations, en nous opposant les noms dequelques personnes réputées libérales etqui ont eu maille partir avec la justice. Nous rte voyons aucune similitude, ni même aucune analogie enlre ces personnages et les Pelits- Frèrea. Les premiers, en effet, n'ont pas pour mission d'enseigner la morale et la religion lieS, elles n'élèvent aucune prétention au mono- de oie de enseignement il y a là une dislinc- 1 °-de et qui aurait dû empêcher le L-ei de comparer enlre elles des resâJflK>ient pas. [férence essentielle icore dne autre in méfait, nous ns user de me- nous entendons le comme lo [s, vous chercj tout d'abord arracher les coupables la vindicte publique; vous mettez tout en œuvre pour assurer leur impunité et lorsque vous ne pouvez y réussir vous accablez la magistra ture de vos injures de vos invectives et de vos menaces. Ainsi, vous avez fait dans le procès de S' Génois dans les affaires Lan- grand et dans beaucoup d'autres, dès qu'elles touchent un des vôtres.Tenez, vous connais sez l'affaire du vol de Peneranda. Eh bien nous avons déjà entendu de nos champions cléricaux chercher excuser les coupables. Pourquoi? si ce n'est parce qu'ils appartien nent notoirement l'opinion cléricale. Mais, dit le Journal d'Ypressupposons toutes les congréganisles criminelles tous les prêtres prévaricateurs, tous les religieux souillant leur habit, vo-us êtes un sophiste, si vous en inférez condamnation contre notre religion. i» Mais nous ne posons jamais d'aussi sottes prémisses et par conséquent nous ue pouvons en déduire de pareilles stupidités. Il n'y a qu'alors que Ie* Journal d'Ypres est fort, lorsqu'il peut nous faire dire quelque sottise, pour en tirer les conséquences les plus fantaisistes et les plus absurdes. Voici eu effet le seul raisonnement que nous avons parfois leau et que notre adver saire a si cruellement travesti. En présence du grand nombre de crimes commis par les Petits-Frères, avons-nous dit, la criminalité, dans cet ordre religieux, dépasse la moyenne ordinaire donc c'est tort qu'ils prétendent offrir plus de garanties sous le rapport de la moralité et de l'éducation que les instituteurs laïcs et c'est sans droit qu'ils aspirent au monopole de l'enseignement. Que le Journal d'Ypres nous réfuie un peu cela. Très-bien mais qu'il nous fasse dire des choses que nous n'avons pas même pensées c'est un moyen par trop commode de faire de la polémique et qui rappelle com ment le R. P. Loriquet écrivait l'histoire. Ou reste, Bazile est un personnage qui ne périra plus Nous avions cru d'abord que si nos adver saires formulaient chaque année un grand nombre de réclamations contre les listes élec torales, ils le fesajent de:bonne foi et faute de connaître suffît-mment la législation en matière élecUj^^^^iMais nous^rompions, p a r t-e ^HÉkl? CF* tj denotl les trotq or qui se il dof défe foi, nous nous demandons s'il ne devrait pas avoir droit une réparation Au fait, qu'es- père-t-on en réclamant aiosi pour une cin quième fois, et toujours pour le même motif, contre un individu qui a déjà été maintenu cinq fois sur les listes. Nous savons très-bien que la députation est capable de juger blanc en Janvier et noir en Décembre, comme elle l'a fait l'année dernière, mais l'appel est là et il n'y a pas une cour de justice qui revienne, quelques mois de distance des décisions qu'elle a antérieuremehl prises; on ne compte donc que sur une chose, c'est que, de guerre lasse, l'électeur ae réponde plus et se laisse rayer. Comme il faut pourtant que ce système ait une fiu, défaut d'autre peine, nous inflige rons l'avenir celle du tallion et nous inten terons l'année prochaine si on continue ce système, des appels contre une centaine d électeurs, pris au hasard, qui nous pro curerons le doux agrément de lever des piè ces, de rédiger des écrits de réponse et d'aller plaider devant la Cour d'appel de Gand. Cette année on n'a plus trouvé ni meester Deleu ni un boucher Debruyne,comme prête- noms, et on a dû formuler les réclamations au nom de M. Vanderginste, éditeur du Journal d'Ypres. Au fond, c'est plus franc et plus généreux. Nos lecteurs seront sans doute charmés d'apprendre aussi que ces réclamations, pro viennent d'une nouvelle source: ellesémanent celte aunéed'unejeune et nouvelle illustration de notre barreau, qui donne,paraît-il,les plus belles espérances. Fils de l'auguste inventeur des contre-lois,marche sur les traces de son illustre papa, et en attendant qu'il lui succède pour la confection de cootre-lois, il s'évertue faire des exploits contraires la lof au fond cela se ressemble. Toutes les réclama tions qu il avait d'abord fait signifier étaieut, en effet, nulles, parce que la requête n'était pas signifiée en tête de l'exploit depuis ou lui aura fait voir sans doute sa boulette et il a fait renouveler ces exploits nuls par d'autres en règle seulement, si nos renseignements, sont exacts, il aurait oublié de les faire en registrer, ce qui, d'après nous, entraînerait leur nullité absolue. Ce serait, il faut bien l'avouer, jouer de malheur que de faire ainsi deux exploits successifs et les faire tous deux t nuls. Nous engageons beaucoup l'Association' conservatrice, si elle continue confier cet éminent jurisconsulte, ses intérêts électoraux, ttiuL^faire, au préalable, cadeau d'uu Corfq cet^ouvrage ne coûte qu'un frai ^vîte regagné les frais d'exploits) ipo^ée supporter encore ec »s l'avenir. Mais il faut bie< lissiers. ÉLECTIONS D'ANVE^SJ burs nous séparent des Fjà on n'en parle presque p

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1