COMPAGNIE FERMIÈRE DES HALLES, Intérêt annuel 12 fr. par bon LA SOUSCRIPTION SERA OUVERTE Le froid l'ayant saisie, (Mm" X... est d'assez faible complcxion) elle s'assit sur une des marches et remit sa chaussurece que voyant la religieuse i'iulcrpella brutalement et la força k continuer sa marche. En entrant dans sa cellule, M"" X..., épuisée par les cruelles émotions qu'elle venait d'avoir subir, se laissa tomber sur le carreau. Tu as trop bu lui cria la mégère qui l'accom pagnait. Mais cela ne fait rien. Allons, qu'on se dés habille, et vite Elle prétendait faire subir la prisonnière une vi site corporelle laquelle celle-ci se refusa. Le médecin de la prison vint lui examiner les bras et les poignets, et se retira. Mm0 X..., désirant écrire son mari, demanda du papier. La religieuse ne voulut pas lui en donner. Se sentant défaillir, elle réclama un verre d'eau même refus. Le soir venu une autre religieuse une inspectrice probablement, entra dans sa cellule. M""1 X..., se plai gnit elle des procédés dont elle avait été l'objet de la part de la première sœur. Bah! se borna k répondre l'inspectrice ce n'est pas si terrible que vous le dites. Puis elle partit probablement pour aller prévenir sa chère sœur des plaintes de la prisonnière, car le lendemain matin la religieuse arriva comme une hyène furieuse, l'injure k la bouche et les traits contractés par une colère bestiale. Allons dit-elle M"° X..., prends-moi ce balai et nettoie. M"« X...stupéfaite du ton de cette femme et de l'ordre qu'elle recevait Je ne balaierai pas dit-elle. Ah tu ne veux pas balayer. Je saurai bien t'y forcer. Apprends qu'ici c'est moi qui suis la maîtresse et loi qui est la servante. La religieuse voulut ainsitour tour la faire ba layer plier la couverture fermer une fenêtre Mn,° X..., indignée de l'insolence de cette femme, s'y refusa absolument, se bornant k opposer un mutisme complet aux injures de sa gardienne. Les choses en étaient là quand un prêtre entra dans la cellule. Bonjour petite dit-il k Mmo X Qu'est-ce que c'est que cette petite, fit-il en s'adressant k la religieuse. Dn oiseau de passage. Une Allemande. Ah une Allemaude Eh bien, quand tu sortiras d'icifais bien mes compliments Bismark. Tu le connais ton Bismark Puis après quelques lazzis du même goûtle digne ecclésiastiqne s'éloigna. M""1 X... ne resta qu'un jour k la prison cellulaire d'Anvers fort heureusementcar elle y fut devenue folle. Pendant toute la nuit qu'elle passa dans la - cellule 265 elle entendit tout autour d'elle des san- glots, des plaintes, des éclats de voix aussitôt étouffés. Je n'ai jamais ressenti, dit-elle, une pareille im pression d'horreur. Des frissons me passaient jusque dans la moelle des os en attendant ces bruits lugubres sortir des ténèbres. On se serait cru en enfer, en réa lité, que cette prison où des prêtres, des religieuses, des êtres qui font profession de charité et qui préten dent se dévouer k leurs semblables, martyrisent de malheureux prisonniers au lieu de leur apporter aide et consolation dans leur misère. Parce que j'ai souffert pendant le peu de temps que j'ai passé là, parce que j'ai entendu la nuit, je puis apprécier le supplice in fligé aux hôtes delà prison cellulaire et je vous jure qu'il n'en est pas de plus épouvantable. C'était mercredi dernier que Mm X... était entrée en prison. Elle en sortit le jeudi et fut conduite k la gare entre deux gendarmes qui l'accompagnèrent jusqu'à Vcrviers, en compartiment de première. Elle fut entendue le lendemain par le juge d'instruc tion, qui l'a fit immédiatement remettre en liberté, en lui exprimant ses regrets de n'avoir pas eu tout d'abord une plus complète connaissance des faits qui avaient motivé son arrestation. M. X... s'étant présenté dans l'intervalle chez le juge et ayant été interrogé k son tour, put enfin ramener sa femme Anvers, après quatre jours d'absence, qua tre jours pendant lesquels les pauvres enfants, restés seuls au logis, seraient restés sans secours si les agents de police présents la visite domiciliaire n'avaient apprécié la situation de M°" X... et, touchés de com passion, n'avaient eu soin de sa petite famille. 1 Je n'ajouterai rien ce pénible récit dont, je vous le répété, l'exactitude est absolue. nLLUST^TION EUROPÉENNE, 38 Ire. ker.e Chambord. Vue d'Es- lc retour la maison. Le Comment on étudiait il y ^vant voyage de noces. Une [teuf. La Tache au Front. /uvé a*- :it PRÉJUGÉS NATIONAUX VAINCUS. LES TRIOMPHES D OSE GRANDE DÉCOUVERTE. La magnétique influence de l'Or attire le peuple de toutes les régions sur notre sol. Hommes de toutes les nations et parlant tous les langages civilisés, sont agglomérés dans nos plaines aurifères.Difîérents en toutes choses, dans leurs coutumes, habi tudes et religion il est un point sur lequel leurs opinions coïncident.Anglais et Américains, Français, Suisses, Allemands, Nofwégiens, Italiens et Chinois admettent d'un commun assen timent, que les grauds remèdes introduits daus le monde, il y a vingt ans, par Professeur Holloway, le médeoin distingué et pharmacien universel, sont mieux appropriés la guérisou des maladies de notre climat que toutes les autres préparations exis tantes, cela paraît être, en fait, l'expérience de l'humanité dans toutes les parties du monde, delà la popularité universelle de ses médecines. Nous considérons dono, que la confiance sans bornes dans leur efficacité qui leur est accordée par les repré sentants de tant de natiousaux mines, est le phénomène le plus considérable dans l'histoire médicale.Beaucoup de ces individus, dans leur jeuue&se et même dans l'âge mûr, étaient habitués l'usage de médicaments et remèdes secrets, particuliers leurs différentes contrées. Ces remèdes, dans leur esprit, faisaient partie des choses de la famille et cette idée se fortifiait, pour ainsi dire, par leurs préjugés nationaux. Ces préjugés ont été rejétés de coté et répudiés résolument, aussitôt que les Pilules et l'Onguent d'Holloway ont été adoptés, par uue impulsion commune d'un bout l'autre de la région aurifère. Il n'y a qu'un seul moyen d'expliquer ce mouvement. C'est le résultat de la conviction -« conviction basée sur l'tibservatioQ et l'expérience personnelle. L'Onguent a été employé avec un succès si étonnant dans je pausement des blessures, des ulcères et des maux de jambes et pour toutes les maladies externes et accidents auxquels sout si particulièrement exposés les chercheurs d'or,qu'il est presqu'im- possible de renoontrer un campement dans ces vastes plaines aurifères, qui ne soit approvisionné de oette préparation guéris sante, adoucissante, et rafraîchissante. La vie dure du Mineur et quelque fois ses habitudes tendent vicier le sang et dévelop pent des maux qui courent et des ulcères virulents, dans le corps et les membres. Maux de jambes spécialementsont très-fré quents dans les mines et entravent les travaux des mineurs. Les cas les plus fâcheux dans cette olasse, se guérissent avec une rapidité extraordinaire au moyeu de l'Onguent. La meilleure méthode de guérir les maux de jambes, maux et ulcères en gé néral, est de frotter l'Onguent sur les parties enflammées autour de l'orifice, en ouvrant d'abord les pores et en adoucissant la peau avec des fomentations chaudes. La partie affectée est alors dressée avec de la charpie ou du linge saturé avec l'Onguent/ Tel est le traitement externe, mais il est aussi très-convenable de donner au patient quelques doses des Pilules pendant le trai tement, attendu qu'elles servent purifier le seng et expulser les matières morbides du Système, pendant que l'Onguent agit la surface. The Southonian. Marché d'îpres, ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 4 Octobre 1875. NATURE DBS GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VEKDOES. kilogrammes. PRIX MOYEN PAR cent kilogrammes. POIDS M" DE l'hectolitre. Froment 56,400 fr. 43 25 80 7,000 26 50 75 500 24 00 44 Pois 1,100 25 00 80 Féveroles. 1,400 23 25 80 Pommesde terre. 2,500 - 7 25 340 00 V État-civil i»'¥pbes, 28 Septembre au 4 Octobre inclus. Naissances. Sexe masculin 4, idem féminin 4, total 8. Mariages. Decroix, Gustave tonnelier et Van- denbussche, Pbilomène, dentellière. Salomé,'Henri, jardinier et Leroy Félicie journalière. Décès. BataliePierre, 67 ans, boulanger, veuf de Marie Bol le rue de Dixmude. De Coninck Amélie 75 ans sans profession célibataire rue de Dixmude. De Bouck, Bruno, 75 ans, marchand de bois époux de Marie Goddyn rue des Bouchers. D'Huyvetter Hélène, 51 aus, cabaretière, céliba taire rue des Bouchers. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem féminin 2 total 5. Onguent et Pilules d'Molloway. Rédemption des.Maladiçs. La cause cachée, la-'.-op-'-V non soupçonnée de Beaucoup de maux rongeurs oifleg persCKS "Ut été mises jbur par ces admirables Pilules ,,nrnmnr'ff>!/e cel Ongueut^enaintçs occasions, a prése," c <-u,1J,1,u,lt>>iécieuses d^B COU- tinaelles et d'unt pas TequΣ_^^es_Lj|^^^H| dans toutes les fortherr H le genre humain, te. ulcérations internes "6. amenées' prOmpteméni l i: puis guéries d'une remèdes sont d'uuetittfe lOll et fortifiante. T- r et l'autre toujo 4 r >-■L—1 connues de ICCrédiler, Eu wer les financier de Dlsus n'allons pas au- aine; mais si nous re Souscription 20,000 des 40,000 BONS PRIVILÉGIÉS EMIS DE LA MARCHÉS ET ABATTOIRS 1)E LA VILLE DE NAPLES, SOCIÉTÉ ANONYME FRANÇAISE au capital de 6,000,000 de francs. TAUX D'ÉMISSION: 100 francs nAM REMBOURSABLES A 150 francs AK i3UiN' EN 15 ANS A PARTin DU 1r AOUT 1876. PAYABLES PAR SEMESTRE 1rs 1" février et 1' août de chaque année. AMORTISSEMENT PAR TIRAGES ANNUELS. Tous les paiements d'intérêt et d'amortissement seront effectués Paris et Bruxelles. CetEmprunt est GARANTI EN PREMIÈRE LIGNE par les recet tes provenant du Fermage des HALLES ET MARCHES (le la ville de Naples, concédé en vertu des délibérations municipales en date du 6 octobre 1868, et des délibérations provinciales en date du îr mars 1869 et aussi par les recettes provenant du Fermage des ABATTOIRS de la ville de Naples, concédé en vertu des délibérations municipales et provinciales en date du 15 juin 1864 et du 15 septembre 1868, et ratifié par Décret Royal. La COMPAGNIE FERMIÈRE DES HALLES, MARCHÉS ET ABATTOIRS DE LA VILLE DE NAPLES a créé ces Bons afin de compléter le capital nécessaire pour achever la construction des Halles et Marchés, ainsi que des Abattoirs, le tout formant les concessions accordées par la Municipalité de Naples, CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION. Les 20,000 Bons privilégiés sont émis 100 francs. Ils ^rap- portent 12 francs par an, payables par semestre, le 1 février, et 1r août de chaque année ils sont remboursables 150 fraucs chacun, en 15 années, par tirages annuels, partir du lr août 1876. L'émission des Bons est faite au prix de 100 francs par Bon, payables comme suit En souscrivant25|fr. Le 20 octobre 1873. 25 Le 20 janvier 1874. 25 Le 20 avril 1874. 25 Total. .100 lr. Le premier coupon de 6 fr. pourra être déduit du versement k faire en souscrivant, et le second, égale ment de 6 fr., du versement effectuer le 20 octobre 1873. 11 sera délivré lors de la répartition, des titres pro visoires au porteur échangeables, après libération complète, contre les Titres définitifs au porteur. Les sousoripteurj qui voudront se libérer complètement au ront la faculté d'anticiper les versements aveo bonification d'un escompte raison de 5 p. c. par an. Les versements en retard portent intérêt raison de 6 p. c. par an avec droit réservé de faire vendre le titre la Bourse ou pardevant notaire vingt-trois jours après cette échéance et sur publication au Moniteur belge du numéro du titre en retard. En tenant compte du prix d'émission de 100 francs par Bon et du remboursement 150 francs en 15 anuées, ainsi que de l'intérêt annuel de 12 francs le rendement du Bon dépasse lfi pour cent par an. les 2, 3, 4, 5 et 6 octobre 1873, PARIS Chez MM. Eugène ALART et C« Banquiers 8rue Méuars. A BRUXELLES Chez M. Emile van DANTZIG, rue Neuve 5. Et chez ses correspondants: A Bruges, M°>< Veuve Devos efP. Vanderhofstadt, banquiers Gand, M. Louis Dupré, banquier Louvain, Langhendries et Mertens, agents de change MalinesH. Op de Beeck agent de ohange Mons M. Clerfayt-Foncart agent de change Saint-Ghislain Ch. Léman, banquier, et Amsterdam (Hollan de) chez M. F. Vauderlindenbanquier. Les souscriptions pourront être également reçues chez tous les autres banquiers agents de change changeurs et commission naires en fonds publics, de la Belgique et de la Hollande et cen tralisées Bruxelles par les soins de M. Ëmile van DANTZIG. Les souscriptions seront reçues directement ou par correspon dance. Elles devront être accompagnées du premier versement effectuer par Bou privilégié. Dans le cas où les demandes excéderaient le nombre de 20 000 Bons, les souscriptions seront soumises une réduction propor tionnelle. VERSEMENTS Santé tous par la douoe Revalenta Du Barrgqui guérit, sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastral- gies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomis-é sements, constipation, diarrhée, toux, astbme, pbtliisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des brouohes.ij vessie, foie, reins, intestins, mijqueuse, cerveau et sang. 74,000 enres, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M»1" marquise de Bréhau, etc., etc. Plus nourrissante que lande, elle économise 50 fois sou prix en d'autres remèdes. V» gtrtifical N» 02, Liège, le 14 novembr teint de,darjj|u<>u bas des jambes depuis 1851 çt trous.,.. Ile jnal ne *r (jue s'empirer sous le traitement de troi ;l, s (îeut do reste qu'à mou âge (55 aus) kosibltSiflbspU décidé, mou giajrd hom «val< nta, qui m'a parfailemtuL et (V dfertni ma santé eu général d'uni •Ga.Vops, yau banc d'épreuves des armes feu. .v.

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3