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n'est inscrit sur les listes électorales, s'il ne
paie le cens pour l'aonée de l'inscription et
qu'il a effectivement payé le cens pour l'année
antérieure.
Or. le frère Svmoen n'a rien payé du tout
en 1872, il ne figure au rôle pour aucune
contribution et la côte de fr. 118-66. y figure
au contraire sous le nom du frère Vande-
broucke, décédé depuis lors: le frère Syrooen
n'a donc rien payé l'année antérieure et. la
réclamation est, d'après nous, frauduleuse
au premier chef, et devrait tomber sous l'ap
plication de l'art. 121 du Code pénal.
lin miracle.
Dans la lutte que soutiennent, en notre
pays, les deux partis qui se disputent le pou
voir.comme dans toutes les luttes, quelqu'elles
soient, chacun cherche mettre en usage les
moyens les plus propres s'assurer la victoire.
Mais il s'en faut que l'un soit aussi habile que
l'autre, et il faut bien l'avouer, l'avantage est
largement du côté de nos adversaires. Serons-
nous éternellement victimes de notre indis
cipline.de notre apathie etdecedédain affecté
des moyens les plus simples que cultivent,
sur une grande échelle, les cléricaux et qui
font toute leur force
Tout le monde a lu le discours prononcé
par M Dewael, lors des élections d Anvers
mais s'est-on bien pénétré de l'urgence et de
I efficacité des sages conseils que le chef de la
métropole commerciale donne aux libéraux,
s ils veulent établir, sur des bases solides, le
libéralisme, beaucoup plus aûcré dans l'esprit
de nos populations que ne feignent de le croire
no» adversaires Ces conseils sont simples et
pratiques et doivent nécessairement mener
au but désiré le tout est de les suivre, non
un jour, non un mois, mais avec persévé
rance et sans discontinuer. Il suffit tout sim
plement de l'union et de la solidarité entre
tous les membres de la famille libérale. Là
est le salut.
Voyez les catholiques, dit le Bourgmestre
d'Anvers, vit-on jamais une armée mieux
organisée, vit-on jamais un régiment plus
compacte Tous les membres s'y serrent les
uns autour des autres tous s'y prêtent un
mutuel appui et tous se soutiennent l'ex
clusion de tout ce qui n'est pas des leurs.Cet
esprit d'agrégation se manifeste jusque dans
les choses, en apparence les plus indifféren
tes ils sont insupportables pour tout ce qui
n'appartient pas leur parti, mais ils sont
d'un dévouement absolu pour ceux qui com
battent leurs côtés.
Au contraire, les libéraux se connaissent,
et se comptent au jour de la lutte, et encore
faut-il qu'il y ait danger, mais l'orage passé,
chacun va de son côté, lun de ci, l'autre de
là, et comme l'enfant prodigue, il oublie qu'il
y a encore un lendemain. A peine a-t-on ra
massé les cadavres ou rentré les lauriers,
qu ils font déjà les affaires des cléricaux ils
sont si larges, ces trop confiants libéraux
Bjfl
On dirait les voir l'cquvre, pendant la
trêve des partis, qu'ils cherchent mériter
|es éloges des cléricàux. Mais les sacristains
t les congréganisles et tous ces beaux jésui-
se soucient-ils beaucoup dés éloges des
béraux 0 Les premiers se graissent la
omme dit Scapin, ils for^j^s JVasseif
curs adversaires etjCeuxJ
iMjSOlil tout bonc i
Avant"de cesser d'ètn
lèic, trop noble pour'
libéraux auront encore beaucoup appren
dre des catholiques. Ils devront commencer
par se constituer un peu plus solidaires les
uns des autres et par comprendre, par
exemple, que le café libéral est aussi bon que
le café catholique tandis que les catho
liques trouvent le premier détestable aussi
ils n'en boivent point. Mille fois mieux les
noires eaux du Styx. Les libéraux avalent
tout. Première faute, selon M. Dewael.
En suivant M, Dewael sur ce terrain on
pourrait faire une jolie élude de mœurs et
on verrait toujours le catholique faire pièce
au libéral. Ayant hâte d'en finir nous ne
signalerons plus qu'un nouveau truc, importé
en notre ville par ces experts catholiques,
pour faire revenir régulièrement dans la ber
gerie et pour maintenir sous la boulette du
pasteur les moulons qui ont brouté l'heibe
de leurs champs.
C'est aussi simple que sentimental. On
fonde la Société de» anciens élèves du Collège
S1 Vincent de Paul et cette société n'a d'autre
but que de réunir, de temps en temps, tous
ces petits saints qui sont sortis de la rue de
Menin, afin qu ils aient l'occasion de se revoir,
de se serrer la main, de se dire une masse de
choses agréables de se sourire et de s'épan
cher avec effusion, mais vertueusement, dans
le sein l'un de l'autre. Ce louchant spectacle,
auquel nous n'avons rien redire mais que
nous notons, rién que pour faire voir l'adresse
de nos maîtres en stratégie électorale aura
lieu au moins une fois l'an en présence on
devine de qui et pourquoi
Le début,comme toutdébut,est tout cp qu'il
y a de plus modeste. On cherche d'abord un
Victor et un Oscar, puis un Oscar cl un Vic
tor et encore des Oscars et des Victors et tous
ces Oscars et ces Victors réunis sont placés
autour d'une table où on leur sert en com
pagnie des fortes têtes du parti des mets
exquis assaisonnés de pain sans levain et de
doux vin de Jésus après quoi ces Oscars et
ces Victors prononcent des discours qu'on ne
rapporte pas. mais qui sont admirables. M.
l'abbé Sampers en pleure.ee qui n'est pas peu
dire. (Voir le Journal d'Ypres du 2 c'.)
Ils ne sont pas encore leur dernière bou
chée, que déjà ces futurs défenseurs de la
religion, de la morale et de la vertu sont des
hommes d'importance on le leur dit, ils se
prennent au sérieux et pour ne pas laisser
craquer le tréteau sur lequel ils viennent de
jeter les bases de leurs exploits futurs, ils
deviennent zélés, entreprenants, dévoués. Ils
font de la propagande pour rétablissement
qui a donné le jour leur gloire Ils sont
choyés, caressés l'établissement a de nou
veaux étais et les jésuites restent les maîtres.
Cela se pratique Bruges et dans beau
coup de collèges épiscopaux cela se fait
l'Université de Louvain qui a ouvert la marche
et qui sert de modèle. El on s'étonnerait que'
les cléricaux nous dament, de temps en temps,
le pion Mais le contraire devrait nous éton
ner. Comment, les libéraux existent encore,
rmfluèî4ables, et
tumeurs, s aisé de
également 'iquer
en présence de moyens
d'engins aussi meur
le dire. Il n'y a qu
c est que le bon D
ses ejtfants et pro
Par arrêté royal du 25 Septembre dr la
décoration de seconde classe des travailleurs
industriels, est accordée M. Jean Van Eyde,
d'Ypres
M. Van Eyde, Jeanincrusteur domicilié
Bruxelles. Possédant une habileté rare dans
l'exercice de sa profession, Van Eyde est parvenu
donner au travail des incrustations fines, dites
l'antiqueun cachet de perfection que peu
d'ouvriers ont atteint jusqu'ici. Il a fait les fines
marqueteries (ivoire et bois) des meubles de styl«
Louis XV qui garnissent les salons de S. A. R. le
Comte de Flandre. Sa conduite est excellente.
On écrit de Bruxelles au Journal de G and
L'affaire Langrand est dans une nouvelle
phase l'expertise laquelle la comptabilité a
donne lièu a fourni un premier résultat. Elle a
permis de préciser les chefs de prévention. L'in
struction qui jusqu'ici avait porté sur toute la ges
tion des sociétés Langrand se spécialise elle ralève
divers chefs dont elle impute la responsabilité
des prévenus nominativement désignés. Ces pré
venus sont tous les administrateurs et tous les
commissaires de XInternational. Ils sont prévenus
de faux bilans sachant qu'ils étaient faux.
s> Les administrateurs de l'Internationalqui
avaient été entendus au début de l'instruction en
qualité de témoins sont de nouveau entendus par
le juge d'instruction en qualité de prévenus M.
Alph. Nothomb a comparu plusieurs jours de suite
l'un de ses interrogatoires n'a pas duré moins de
cinq heures.
On a comparé la position des administrateurs
Langrand celle des anciens administrateurs du
Grand-Luxembourg avant l'ordonnance de non-
lieu dont ceux-ci ont été l'objet.
L'analogie n'est pas complète. Les anciens
administrateurs du Grand-Luxembourg n'ont pas
été poursuivis d'office, il y a eu leur charge une
•dénonciation relatant des faits précis dont le dé
nonciateur offrait de rapporter la preuve. Cette
preuve il n'a pas su la fournir l'instruction judi
ciaire a démontré que les faits imputés par les
dénonciateurs étaient contraires la vérité. La-
dénonciation était fausse et comme le dénonciateur
était de mauvaise foielle était calomnieuse.
Dans l'affaire Langrand la mise en prévention
résulte d'un réquisitoire du ministère public, arti
culant sous sa responsabilité les charges qui pèsent
sur les administrateurs et commissaires de l'Inter
national et les articulant après s'être entouré de
tous les renseignements que lui ont fournis une
longue expertise et une non moins longue instruc
tion. Maintenant il se peut que l'instruction abou
tisse un non-lieu. Ce seraà la chambre du conseil
ou la chambre, des mises en accusation appré
cier les éléments de la prévention.
On écrit de Bruxelles la Meuse
L'on s'occupe énormément aujourd'hui et
beaucoup plus qu'à aucune époque des affaires
Langrand. Quoi qu'il en soit de la petite polémique
qui s'est élevée tout récemment sur la question de
savoir s'il y avait prévention ou mise en accusation
des administrateurs, il paraît certain que la justice
a mis la main sur un déficit des mieux carac
térisés et qu'un renvoi devant la justice est tout
fait inévitable.
Un journal a déjà dit qu'il s'agissait de la si
gnature collective d'un faux bilan imposé par Lan
grand ses hommes dans le but de tromper le
public sur la situation réelle de l'une de ces Socié
tés. On raconte ce propos que la preuve du fait
a été fournie par Langrand lui-même qui, se voyant
personnellement perdu sans rémission, ne songe
plus qu'à tirer vengeance de ceux qui l'ont renié
aprqs lui avoir dû des avantages considérables.
On "lit dans la Meuse
Vous savez que depi/a, %uelqu|
naux anglais recommemuen^eàâ"
commis'sur nos voies fer®8"
pustules, et
asthmes, palpit.
on trouve un prom;
excellente préparât.
Prendra les Pilules tomme que acco\
S» vendent chez les Pharmaciens 1 fr. 60 c., 3 fr. 76 c., ét 6 fr. le f
vente en gros, s'adresser chez le propriétaire, le Pi
633, Oxford Street, Londres.
déposés. f
LaaiiiN, vils, éditeur, rue a» tju'iia