S® *^.«191. Jeudi,
30 Octobre 1873.
6 Flt.ASCS PAK V>.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
J
Nouvelles de l'étranger.
^Intérieur
33* iiiée.
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
vires acquirit eondo.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays.7-00
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Picard, 15, Montagne des Aveugles, Biiuxkllrs.
-*
AVIS. Ica personnes qui •'abonneront
pour l'année 1874recevront le journal
«rat la, partir de ce jour. Houx faisons
ainsi u» appel nos amis politiques pour
qu'ils nous procurent de nouveaux abon
nés et »urtout de nouveaux lecteurs. Cet
appel, qu'un le croie bleu, n'est pas un cri
de détresse depuis quelque tcans en
«flRetle nombre de nos abonnés n'a fait
qn'aecroltre et le PnoenÈs, quoiqu'il arri
ve, a pour de lougnea années son existence
assurée.
Les nouvelles de Paris qui se résument en un
pointage de voix des membres de l'Assemblée, pour ou
contre la royauté, sont rie moins en moins favorables A
sa proclamation. Elles deviendraient tout fait mau
vaises ponr la cause henriquinquiste si les bruits qui
prêtent 4 M. de Cbambord l'intention de protester
prochainement contre le langage tenu en sou nom
par M, Ciiesnelong, venaient se confirmer. La Liberté
se croit en mesure de publier une analyse de cette
protestation mais se» informations ont une telle gra
vité que nous devons lui eu laisser toute la responsabi
lité.
La République française croit savoir que le gouver
nement compte présenter 4 l'Assemblée nationalele
jour de sa rentrée, un projet de loi mutilant les libertés
dont les communes furent dotées 4 l'origine du régime
actuel.
En attendant c'est la presse que la réaction légiti
miste prend plus que jamais pour objectif.
<Un chanoine du chapitre métropolitain de Posen et
'Guesen a écrit au gouverneur de celte province une
-lettre dans laquelle il annonce que par suite de son
refus designer comme président du chapitre, dès réso
lutions qu'il désapprouvaitil avait été grossièrement
insulté par l'évéque suffragant puis réprimandé par
l'archevêqueM. Ledocbowski. Il s'agissait d'une
adresse que le chapitre devait présenter 4 l'archevêque
pour le féliciter de sa résistance au gouvernement et
l'encourager 4 persévérer dans cette voie. La lettre du
chanoine Dulinski écrite avec beaucoup de franchise
et de modération, a fait un grand bruit dans la presse.
L'incident jette un singulier jour sur les procédés tyran-
niques et les intrigues qui s'agitent au seîu du clergé
catholique de la Posnanie.
Décidémentl'Autriche-Hongrie tient 4 être repré
sentée auprès du Saint-Siège. Le comte Paar, minisire
plénipotentiaire 4 Copenhague vient d'après une dé-
pêelie de Vienne de se rendre 4 son poste pour
présenter ses lettres de rappel, l'empereur François-
Joseph l'ayant nommé son ambassadeur près la cour du
Vatican. L'Autriche, dit la dépêche veut être repré
sentée 4 Rome dans l'éventualité du décès du pape Pie
IX et de l'élection de son 6uccessei)r.
Ici
lui sera payée. Cette rémunération est fixée
1,600 francs mais nous ne voyons nulle part
combien le remplacé devra payer l'État on
réserve cela paraît-ilpour la bonne bouche
c'est cependant un point capital et qui intéresse
assez de familles, pour qu'il reçoive, sans retard,
une solution.
Ce qui frappe tout d'abord c'est que les rem
plaçants ne sont plus des remplaçants on les a
rebaptisés et ils s'appellent dorénavant volon
taires avec prime. En voilà un de progrès et
qui fera que tous les remplaçants seront l'avenir
des petits anges de vertu, d'ordre et'de moralité.
Volontaires avec prime mais c'egt magnifique,
et nous réclamons au moins un brevet en faveur
du grand génie qui nous devons bette sublime
invention.
Malheureusement, toutes les autres innovations
ne sont pas au niveau de celle-là et,'sous prétexte
que les agents de remplacement actuels sont
d'infâmes trafiquants de chair humaine on les
supprime et on convertit du même trait de plume
en trafiquants de chair humaine tous les se
crétaires communauxles autres employés des
administrations communalesles Employés des
commissariats <Tarrondissement, ceux des chemins
de fer et des postesles gendarmes et tous les
autres agents subalternes. Et, en effet, on promet
des gratifications tous ces fonctionnaires pour
les volontaires avec prime c'est-à-dire pour
les remplaçants qu'ils auront procurés l'État.
Mais y a-t-on bien réfléchi
On déclare ce trafic honteux et dégradant on
le stigmatise et du même coup de plume on en
courage tous les fonctionnaires subalternes des
différentes administrations s'y livrer. Mais on
ne comprend donc pas que l'on place la plupart de
ces fonctionnaires entre leur devoir et leur inté
rêt Mais parmi les secrétaires communaux par
exemple, n'y en a-t-il pas qui songeront bien plutôt
faire leurs affaires que celles du public Les
gendarmes ne feront-ils pas bien plutôt la chasse
aux remplaçants qu'aux voleurs? Et quelle con-<
fiance pourront inspirer l'avenir les pièces déli
vrées par tous ces agents, intéressés avant tout
faire prendre leur ours afin de toucher le plus
de primes possible. A quelles fraudes et quelles
tromperies ne faut-il pas s'attendre
D'autre parton sait comment se fontinter
pacula, les engagements des remplaçants voyez-
vous tous ces agents de l'État et des communes
ribottant des journées entières afin de faire plus
efficacemenhla^-aite des blancs
compris que. cet», était de
;rave atteinte et
sûts du
rabilité et le prestige de plusieurs catégories de
fonctionnaires, au grand détriment, d'après nous,
de la bonne administration et de la moralité pu
blique. "•c",
aoo
On a recours aux moyens les moins avouables
pour battre monnaie en faveur des Lamotte et
l'on s'en va de porte en porte colporter toute sorte
de rumeurs ainsi MM. Carton auraient signé
pour des sommes assez considérables et d'autres
personnes connues pour leur attachement au libé
ralisme auraient i mité leur exemple. Nous n'avoDs
pas besoin de dire que ces rumeurs, non-sëulement
ne sont pas fondées, mais qu'elles n'ont aucune
raison d'être, car ces messieurs ont toujours con
sidéré l'École Lamotte comme une exploitation des
enfants pauvres, au profit d'une congrégation reli
gieuse.
Et c'est pourtanten propageant des bruits
aussi absurdes et aussi mensongers, que l'on par
vient escroquer des aumônes.
Hieron nommait un quasi-libéral ministre
catholiqueaujourd'hui M. Malou nomme une
commission de huit membres chargée d'étudier la
question monétaire elle se compose de deux ca
tholiques et de six libéraux dont deux anciens
ministres.
En lisant cet arrêté, un membre de la majorité
s'écria Nous ne sommes donc bons rien du
tout Pas grand'chose, répondit M. Dumor-
tier.
Au moment de mettre sous presse nous rece
vons une réponse au dernier article du Journal
d'Ypres nous regrettons devoir en ajourner
l'impression.
Yphes 27 Octobre 1873.
Monsieur Véditeur du Progrès.
Je viens d'envoyer au Journal d'Ypres la lettre
dont copie ci-jointe, vous priant de vouloir l'insérer
votre tour dans le prochain numéro de votre
journal.
Recevez, Monsieur, l'assurance de.ma parfaite
considération.
Gravet Av'.
Ypiifs 27 Octobre 1873.
v A Monsieur l'éditeur du Journal d'Ypres.
Monsieur
^'article inséré dans votre numéro du 25 c'
sous la rubrique la guerre aux catholiques
et le crime du Nieumsblad et dans lequel
vous Refaites l'honneur d'occuperla première place,
nécess^g-un mot de réponse. Garder le silence
en effortpourrait convaincre vos lecteurs que les
menées et la contrainte auxquelles vous y faites
ail, ion existent en réalité. Vous prétendez
qjrenviron soixante élèves ont quitté l'École des
^ènBs pour entrer l'École communale que cl
.résultat serait dû des menaces exercées sur^LJ
parents de la part des administrateurs du Bur
y -bienfaisance et notamment de ma par'. Or
plulj contraire lA vérité aussi mes
reau et nui in^. vous mettons en
<!>m familles
vous dénonc
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auxquelld