6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
nouvelles de l'étranger.
Intérieur.
H* &.W&, - Jeudi,
4,
33" A PI il KE.
6 Novembre 1873.
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET EE DIMANCHE.
VIRES ACQDIRIT EONDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem
Pour le restant du pays.
7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. U-t5 IUci.amrs la fcgne fr. 0-30
Les annonces do Bruxelles et de l'étranger sont reçues cher. MM. Lsciikin et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, Uiiiixki.i.ks.
i r
AVIS. Les personnel qui s'abonneront
ponr l'année 1874 recevront le journal
gratis, partir de ce jonr. Nous faisons
ainsi an appel nos amis politiques pour
qu'ils nons proenrent de uouveanv abon
nés et surtout de nonveanx lecteurs. Cet
appel, qu'on le croie bien, n'est pas nn cri
de détresse depuis quelque tems eu
effet, le nombre de nos abonnés n'a fait
qu'accroître et le Piiogkès, quoiqu'il arri
ve, a pour de lougues années sou existence
assurée.
La campagne monarchique entreprise par les droites
de l'Assemblée de Versailles vient d'aboutir un mi
sérable échec.
Dans une réunion qu'il a tenue samedi, le conseil
des ministres a résolu d'appuyer la prorogation des
pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon lorsqu'elle sera
présentée l'Assemblée.
Il paraîtrait que le président appuyé par les con
servateurs accepterait la prorogation de ses pou
voirs actuels avec des garanties constitutionnelles,
capables de leur assurer one durée stable mais qu'il
repousserait toute autre combinaison tendante le
transformer en lieutenant-général ou régent de France.
Pour arriver une entente commune les bureaux
de la droite et du centre droit ont dû tenir hier soir
une réunion Paris.
D'après les informations du Journal des Débats il
est certain que le maréchal de Mac-Mahon adressera
un message l'Assemblée.
Nous considérons la déroute des monarchistes de
Versailles comme un fait historique d'une importance
générale, comme un fait heureux non-seulement pour
la France mais pour l'Europe entière et particulière
ment pour la Belgique. L'avènement du comte de
Cliamhord eût été la négation de toutes les aspirations
et de toutes les conquêtes de la société moderne, la
revanche de 89, selon l'expression si juste de M. Léon
Say. C'eût été l'intronisation du Vatican Paris.
L'exemple du canton de Genève adonné en Suisse
l'impulsion une réaction générale contre l'organisa
tion hiérarchique du clergé catholique. A son tour le
grand conseil du plus important des cantons celui de
Berne vient d'adopter par 154 voix contre 29 une
loi nouvelle sur l'organisation des cultes en vertu de
laquelle désormais l'élection des curés-catholiques ou
des pasteurs protestants est conférée aux paroissiens.
Les ministres des deux cultes sont soumis la réélection
de six en six ans. Avant de sortir ses effets celte loi
devra être approuvée par un vote populaire.
ïrnr». le 5 IVovej
irnal TTpres a publié cojj
|on que M. lè Hourgme^
fielques chiffres error
rapports^
trompé de bonne foi, en un mot, qu'il plaidera les
circonstances atténuantes mais ce serait trop
attendre de sa loyauté il redouble, au contraire,
ses lâches insinuatiorfc, absolument, comme si M.
le Bourgmestre n'avait rien rectifié du tout.
On n'est pas plus canaille. Ainsi, Tartuffe
persiste demander quelle est la nature de la
dépense extraordinaire de 50,000 fr. qui a été faite
tantôt en f 863, tantôt en 1861 Il veut faire
croire des détournements Ainsi, dit-iltrois
éclipses totales des comptes des Hospices se pro-
t duisant précisément aux trois époques où le pu-
x blic était le plus intéressé voir la lune et tous
ses rayons.
Ne dirait-on pas, d'après cela, que trois comptes
des Hospices ont disparu ou tout au moins que
trois comptes ont été lacérés ou que des feuillets
en ont été arrachés
Des éclipses de compte mais ou les mots n'ont
plus de sens, ou cela veut dire des disparitions de
comptes
Or comme l'a affirmé la Cour d'appel de Gand
et comme vient de le confirmet M. le Bourgmestre,
la comptabilité des Hospices ne saurait V au con
traire être tenue d'une manière plus régulière et
plus irréprochable. Tous les comptes existent en
triple et au grand complet l'un exemplaire est
déposé l'hôtel de ville, un second au Secrétariat
et le troisième chez le receveur, et aucun ne con
tient la moindre erreur, ce qui n'empêche pas Tar
tuffe de s'écrier Mais l'erreur existe néanmoins,
elle est avouée par M. le Bourgmestre habimus
confttentem reum. Elle existe, et ce qui n'est pas
moins singulier dans cette singulière affaire
t c'est nous en croire le Progrèsnous qui
9 devrions porter la responsabilité de toutes les
conséquences logiques ou probables de cette
9 inconcevable erreur.
Eh bien oui cette erreur existemais elle
existe dans les rapports de la ville, qui ne sont pas
des pièces de comptabilité, et nullement dans les
comptes, seules pièces dont la Commission des
Hospices soit responsable, et lorsque vous écrivez
comme dans le passage qui précède, de manière
jetter la confusion entre les rapports et les comp
tes et semer le doute dans l'esprit de vos lecorri
teurs, tous faites la canailleet vous ne méri-
pour toute réponse que le silence du mépris; aiAU
nous sommes décidés clore cette polémiqi 5
persuadés que l'opinion publique discerne s
samment qui a raison, de Tartuffe ou de nous illei
La Belgique militaire croit justifier de la ma
nière suivante l'augmentation du prix des rempla
çants dont il est bien naturel que les parents se
plaignent
En 1869on a remboursé 274 eten 1870
307 miliciens qui ont dû chercher ailleurs des
remplaçants.
in
9 Pourquoi alors reprocher a crime aujourdhui
au gouvernement ce qu'on trouvait tout naturel
en 1869 et 1870
9 Mais, ajoute-t-on, les remplaçants ont atteint
les prix de 2,500 3,000 fr., et c'est la loi de
milice qui vient d'être votée qui en est cause.
9 Est-ce bien le gouvernement qu'il faut accuser
de cette hausse
9 Les marchands d'âmes ont fait comme les
marchands de charbon et comme bien d'autres
espèces de marchands encore ils se sont coalisés
pour faire hausser le prix de leur marchandise.
9 Ces intéressants industriels se sont dit Com
ment le gouvernement ne se contente plus des
remplaçants que nous lui fournissons d'habitude
il les lui faut maintenant bons, moraux et exempts
de toute tare. C'est trop fort
Nous allons faire un sacrifice, en engageant
l'avance tous les candidats remplaçants auxquels
nous promettrons plus que le gouvernement ne
leur donne.
9 De cette façon le département de la guerre
n'en trouvera que fort peu et les pères de famille
qui comptent sur lui pour exonérer leurs fils se
plaindront très-vivement de sorte qu'on sera forcé
de revenir l'ancien ordre de choses et qu'on
nous laissera continuer en paix notre petit com
merce comme nous le pratiquons depuis si long
temps.
Voilà tout simplement comment les choses se
sont passées car les remplaçants sont des gens
modestes qui n'auraient jamais songé tout seuls
s'attribuer une plus-value aussi considérable.
Si les conditions du remplacement étaient restées
les mêmes si elles n'étaient pas plus rigoureuses
que par le passé les marchands d'âmes au
raient beau provoquer une hausse, elle ne pour
rait pas se maintenir. Mais en exigeant que
désormais on lui fournisse des sujets bons mo-
.raux et exempts de toute tare il est clair que le
■Gouvernement provoque l'augmentation du prix du
{remplacement pour cette bonne raison que les
^remplaçants seront d'autant plus difficiles trou-
M. le ministre Delcour vienf de- placer la
de l'Université de Gand, un ultri
M.w- Tl?-on de Ken
les cri
JVE.V^L
Of^tte augmentation est donc toute naturelle et
invoquée par le gouvernementnon par
tan Is d'âmes.
année ce n'est encore rien et la haussa
factice. Mais attendons l'année prochag
fclle la nouvelle loi faite par les ca:,
aise exécution et l'on verra i
militaire très-distingué qui
de l'intérêt militaire et j
pst très-secondaire nous M
fiée prochaine les remjj
couver