33" ANNÉE.
9 Novembre 18 73.
6 FRANCS PAIS AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
nouvelles tle l'étranger.
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LE PROCHES
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PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EUNDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrond1 administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
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pour l'anuée 1874 recevront le Journal
gratis, partir de ce jour. Sous Taisons
ainsi un appel nos amis politiques poué
qu'ils nous procurent de nouveaux abon
nes et surtout de nouveaux lecteurs.
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appel, qu'on le croie bleu, u'esî pas un
de détresse depuis quelque teius en
eflPetle nombre de nos abonnes n'a fait
qu'accroître et le Prochès, quoiqu'il «rrl-*
ve. a pour de longues auuées sou existence
assurée. i
ninT.i' put L' ,dU' t "I I
Les fractions monarchiques de l'Assemblée de Ver
sailles ont bien de la peine se remettre du désarroi
où les a mis l'échec de leurs menées. La jûvmière
pensée des chefs du centre droit a été de éons'Kuer
quand même une monarchie constitutionnelle avec un
régent ou un lieutenaut général du royaume i ris parmi
les membres de la famille d'Orléans. La combinaison
qui n'avait pas l'approbation des légitimistes a. été
présentée au comte de Paris et au prince de Jpjinille
par le général de Changarnier. Elle a été rejioussée
par eux au nom de l'honneur de leur maison. Ou s'c6t
alors rejeté sur la prolongation des pouvoirs du maré
chal de Mac-Mahon aux conditions qu'il lui plairait
d'indiquer comme prix de son eoncours. D'après cer
taines correspondances, il aurait exigé la présidence
vie, ou tout au moins pour un long terme, la constitu
tion d'une Chambre des Pairs et le droit de dissoudre
l'Assemblée.
La Cbambre des Députés de Hesse-Darmstadt a
adopté, dans sa séance du 3 novembre, par 41 voix
contre 1 une résolution demandant l'introduction du
mariage civil obligatoire et la présentation d'une lui
ecclésiastique.
L'ex|H)sition universelle de Vienne a été close di
manche sans la moindre solennité Les journaux de
cette ville en fesant le bilan des profits et perles de
cette vaste entreprise qui n'a pas été sans éclat en
considèrent cependant le résultat finalau point de
vue financier comme une faillite. Ils sont bien près
d'attribuer cette déconvenue l'explosion de la crise
qui a ruiné une foule de sociétés d'entrepreneurs et
de spéculateurs A la bourse de Vienneet dont les
effets ont réagi sur le crédit public de l'Autriche.
La crise financière et économique laquelle la Tur
quie est en proie en ce momentparait être beaucoup
plus intense qu'on ne le disait d'abord.
L'Assemblée de Versailles a été saisie de la proposi
tion concernant la prolongation des pouvoirs du Maré
chal de Mac-Mahon. Un message du président lu par
M. de Broglie, lui a servi en quelque sorte d'exposé des
motifs.
Ce document qui insiste très-vivement sur la néces
sité de donner au pouvoir actuel plus d'autorité et de
solidité est singqlièrement menaçant pour la liberté
de la presse et pour la liberté municipale. Il 'y eçt dj^
par exemple, quo l'esprit aiitihiérarcbique des consij
municipaux laisse, sur une grande naÉJipAÀi^prAitc
le gouvernement sa-^s représentâtij
ylences in,
populi
M lions
Inter
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de la comptabilité des Hospices mais puisque M.
le bourgmestre poupse la bouté jusqu'à répondre
aux nouvelles calembredaines du Moniteur de M.
,1e Doyen, nous nous faisons un devoir de publier
les nouvelle^ explications qu'il veut bien donner.
Nous disons la bonté, car,.au fait, de quoi s'agit-
il? Tartuffe a pris prétexte de deux erreurs qui s'é
taient glissées dans des rapports de la ville,lesquels
ne sont pas des pièces de comptabilité, pour accu
ser ^administration des Hospices de ne savoir jus
tifier de l'emploi de 40 50,000 francs or, M.
le Bourgmestre a prouvé que ces erreurs sont tou
tes matérielles et n'existent pas dans la compta
bilité. Tartuffe ne conteste pas les rectifications
faites par M. le Bourgmestre, et c'eut été difficile,
car les documents officiels sont là mais il se
trouve qu'en réalité la dépense de 1863 se trouve
avoir été de fr. 24,214-83 supérieure celle de
1862, et defr. 40,195-21 à.oelle de 1861, et cela
1 parce que sur cet exercice ont été payés notam-
mept de grands travaux (pour fr. 3,344-82)
l'hôpital.
lOr, que fait Tartuffe 1 IL.insinue, l'aide de
toutes sortes d'artifices, que c6ttff"àugmentation de
dépenses n'est pas justifiée le public Yprois est
en quête,dit-il, d'explications sur l'emploi de ces
quarante cinquante mille francsEh
bien nous disons que M. le Bourgmestre a été
bien bon de fournir ces explications. Et, en effet,
depuis quand donc, parce qu'on ne connaît pas
l'emploi de sommes régulièrement dépensées
est-on autorisé accuser une administration hono
rable de les avoir dilapidées, détournées ou volées.
Voilà,en définitive,ce que Tartuffe fait depuis deux
mois et, non content de diffamer ainsi par voie
d'insinuations ses patrons écrivent aux petits
journaux de Bruxelles, au risque de leur faire
avoir des démêlés avec la justice.
Ainsi, nous lisons dans l'Éclair, de Dimanche
dernier
A M. de C.... Ypres. Vous nous parlez
d'un cas grave concernant les Hospices de votre
ville et M. Beke, bourgmestre. Diable, mon
cher correspondant40 50,000 francs du
patrimoine des pauvres dont l'emploi serait
douteux, cela vaut la peine de^gompléter vos
renseignements.
Nous ne voudrions qu'ui^ chàtï
misérable qûi a écrit cette lettr
l'Éclair fit connaître son n,t|
mépris public.
Comment Tartuffe ce
cherché égarer l'opir
Yprojse vous voul
>nt pour le
c'est que
e vouer au
En présence des insinuations dirigées contre
l'administration des Hospices, au sujet des dépenses
extraordinaires faites en 1863le Bourgmestre
de la ville d'Ypres croit de son devoir de certifier
qu'il résulte de l'inspection du compte de 1863
tel qu'il a été arrêté par le Conseil communal, que
les dépenses extraordinaires faites par cette ad
ministration charitable pendant le dit exercice
ont été les suivantes
1° Pour travaux extraordinaires
l'Hôpital de Notre-Dame fr. 33,443-82
2° Idem d'amélioration l'entrée de
l'Hospice de S' Jean4,198-47
3* Pour reconstruction de maison
nettes dans l'enclos des Riches Claires. 2,998-74
4° Pour nouvelles étables la ferme
dite Bellegoed4,654-06
5° Pour travaux de drainage. 1,944-13
Et 6° Pour la construction d'un égout
de l'Hôpital l'Yperlée2,959-35
Total. fr. 50,198-57
Toutes ces dépenses ont été prélevées sur des
crédits régulièrement autorisés.
Il certifie, en outredans l'espoir de mettre un
terme aux injustes accusations dirigées contre
l'Administration des Hospicesque les comptes de
chaque exercice et ceux de 1861 et 1863 tout
comme les autres avec les pièces justificatives
l'appui, ont été examinés, avec le plus grand soin,
par une commission du Conseil communalnom
mée cette fin et il peut affirmer qu'à la suite de
rapports détaillés, présentés par cette commission
et ensuite déposés aux archives, le Conseil, après
mure délibération, a constamment reconnu la plus
scrupuleuse exactitude et la plus parfaite régularité
de cette comptabilité, tant pour les dépenses que
pour les recettes.
En conséquence, il déclare que les accusations,
insinuations ou suppositions contraires ne sont
fondées sous aucun rapport.
Fait l'Hôtel-de—vjlle le 6 Novembre 1873.
le bourgmestre,
P. BEKE.
Qu'y a-t-il dire après cela
En 1863, quelques travaux extraordinaires ont
été payés, ils l'ont été sur des crédits dûment
mtorisés. Quoi de plus naturel et de plus régulier.
5t chaque fois qu'une administration se trouve
ce cas, elle devrait descendre jusqu'à se jus
tifier contre l'imputation d'avoir gaspillé les som
mes qu'elle a ainsi régulièrement dépensées. Mais
d donc peut-on traiter une administra-
Ussion'nàire ou de voleur, par ce qu'on
quelles dépenses il a consacré certaines
N'est-ce donc plus celuiqui aç -
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stations.
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nnaire d'infidélités prouver la ïioli-
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