Ifo 3,307. Jeudi, 33' AIUIKK. FRANCS PAR AI*. 20 Novembre 187ÎJ. JOURNAL IT Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, nouvelles «le l'clranger. Inférieur. 1 LE PROG PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT ECNDO. A BONNEMENT P/Wt AN Pour t'arrond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Ir'ein Pour le rcstniit du pays. 7-00 l'ouï ce ijin cjiiceriie le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. INSISTIONS Annoncrs la ligne ordinaire fr. 0-15 Déclames la ligue fr. 0-30 l.es annénces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lbciibii* et Picxltii, 15, Montagne des Aveugles, 4 Biiuxki.i.ks. avis. Les personnes qui s'abonneront pour l'année 1874 recevront le journal gratis, partir <le ce jour. Nions faisons ainsi t appel nos amis politiques pour v qu'il» nous procurent de nouveaux abon nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'on le croie bien, n'est pas un cri de détresse depuis quelque teuts en effet, le nombre de nos abonnés n'a fait qu'accroître et le PnoenÈs. quoiqu'il arri ve, a pour de longues anuées sou existence assurée. Los résultats des deux élections qui ont eu Leu en France dans les départements de la Seine Inférieure et de l'Aube pour les sièges vacants l'Assemblée nationale, ne nous sont pas encore complètement con nus mais le dép0uillem< nt du scrutin, donnait com plètement raison aux prévisions conçues les deux candidats républicains le général Saussier et le géné ral Valazé avaient déjà une avance considérable sur leurs concurrents, et leur élection peut être considérée comme assurée. Le roi d'Italie dans le discours par lequel il vient d'inaugurer la session du Parlement ,a insisté sur la nécessité de poursuivre avec énergie la réorganisation intérieure de l'Etat et de veiller au maintien de l'ordre et de la sécurité publique qui sont les éléments indis pensables du travail et du progiès national. La question des rapports entre le Saint-Siège et lo gouvernement a été traitée avec beaucoup de vigueur cl de netteté. L'Italie a prouvé qu'elle pouvait prendre possession de sa capitale sans amoindrir l'indépen dance religieuse"du chef de la catholicité. Elle conti nuera respecter cette indépendance mais elle ne permettra pas qu'on porte atteinte aux lois et aux institutions nationales. D'après une dépêche adressée de Washington", le 14 novembre l'Americati Itegister, qui paraît Paris le gouvernement des-Élais-Unis sous la pression de l'opinion publique indignée de tant de barbaries et sur chauffée par les sympathies qu'elle éprouve pour la cause de l'insurrection créole, aurait proposé au cabi net de Madrid de l'aider faire respecter son autorité par les volontaires de l'île. Si cette proposition était rejetée, le gouvernement américain, qui a des raisons de douter que l'Espagne puisse lui faire obtenir les satisfactions qu'il a promises, se ferait justice lui-même. Une occupation de laiba dans ce cas serait dans le contingent des choses possibles. Jusqu'à présent toute fois le cabinet de Washington en est encore aux négociations avee celui de Madrid négociations qu'il fait appuyer par des démonstrations comminaioires de sa marine*. L'esçatre de l'Atlantique du Nord doit par tir pou r la Havane. Le p modifiu est réft st seu Vrai:», les 19 Novembre., <;e i discours royal relali s a >rtéen <v lois d^ vec in ev abje d«(< ,^io( nouvelle, consolider nos 1 forces défensives sans aggraver sensiblement les charcfes militaires im- posées aux populations. Le pays vous saura gré n d'avoir discuté ce problème difficile dans votre der- nière session si longue et si laborieuse. Sans doute, nous apprécions la portée des modifications apportées la loi sur la milice, el c'est juste pourquoi nous les trouvons détestables. Celle nouvelle loi aggrave, eu effet, sensiblement les charges militaires et pour oser proclamer le contraire, il faut avoir une bonne dose de confiance dans l'ignorance de nos populations. Comment! Vous prétendez que la nouvelle loi n'aggrave pas sensible ment les charges militaires, mais voyons et n'écrivons pas pour les imbéciles 1° Le contingent actif n'est-il pas augmenté de mille hommes 2" La durée du service n'est-elle pas pro longée de 27 30 mois r 3° Tout milicien qui veut se réserver même l'éventualité de pouvoir remplacer,s'il tombe ail sort, ne doit-il pas verser, avant le tirage au sort, 200 fr lesquels restejî acquis au Trésor, même s'il obtient un numéro qui l'exempte du service 4° Le remplacement n'est-il pas rendu inaccessible toutes les petites fortunes, par suite des difficultés dont on l'a entouré Aujourd'hui un remplaçant coûte 2,500, 3,000 et jusqu'à 3.500 francs, selon le régi ment, auquel il doit être fourni. El lorsque le gouvernement met, dans la bouche du Roi, que le pays sait gré de ces réformes, c'est une amère ironie et une de ces facéties, dont M. Malou abuse avec tant de sansfaçon. Nous pourrions citer bien d'autres aggra vations encore qui résultent moins de la loi que de la manière dont elle est appliquée. Ainsi, de quel droit incorpore-l-on. les mili ciens, qui ont versé 000 francs l'Étal, pour être remplacés Comment TÉtal lient en core leur argent en mains et ils sont incor porés, sans le savoir, §j ,l Et lorsqu'au mois de Seplemb' l 1 nement leur rend leur 1JQ0 fr. .ns 11 a un mois pour chercher un rer n ^es gpnfe de forbans politiques. Ces condottieri trouvent déjà être militaire*. I1"-'s,x nois i fait d'honneur, ne respectent rien, ni per- usseut tOMjo;»rlitl ,fjn e kg'g^ulatiMfVC ac<lN" 8ajA qu'un membre du Bureau de ire à1^ iatfce. après avoir été violemment atta- Al teur devoir adresser une réponse na Sgge. pei_éricale. Eh bien voici ce je ftcîvtour notre Tartuffe flamanor r"t»au le démentir et Je démev aux pelits e" dtvpoolrer ir sous pre it. t nt>erailîce x gerv. mot i fui ailé 'fr 'Cfitl de celle délesiable loi el de proclamer que nos populations en savent gré on eut beaucoup mieux fait de n'en pas parler. M. Malou a oublié, en celte circonstance, que souvent le silence est d'or. Les organes cléricaux qui ne critiquent pat la harangue royale, se mettent fort l'aise Il y a là, disent-ils, fout un programme de sérieuses et bonnes affaires, qui s'exécutera, au moins en partie, si l'opposition le veut bien. Mais quelles affaires, bon Dieu nous n'en voyons, quant nous, aucune. De la reprise de nos chemins de fer, il n'en est pas question et, en fait de travaux publics, on n'en an nonce aucun. Espère-t-on, par hasard, faire le bonheur de la Belgique, en modifiant quel ques articles du Code de procédure civile ou du Code d'instruction crimiuelle. Nous le répétons, nous ne voyons pas d'autres affaires mises sur le tapis, qui vail lent la peine d'être notées et nous craignons fort que pour ces Codes même#, fa Chambre, telle qu'elle est composée, ne fasse plus mau vais que ce qui existe. Le nouveau Code pénal nous met sur nos gardes s'il réduit les pei nes de manière mieux les mettre en rapport avec les idées et les mœurs modernes, il con sacre, d'autre part, plusieurs innovations que nous qualifions de malheureuses,; [ainsi, les dispositions sur le cumul des peines, celles qui régissent l'injure el beaucoup d'autres sont condamnées, désaprésent, par l'expérience et compensent largement les quelques amélio- ralions qui y ont été introduites. Nous verrons, du reste, nos honorables l'œuvre mais nous sommes convaincu que nous aurons une session stérile el qui restera sans influence sur la prospérité publique. Nous pensions que les drôles qui rédigent le Journal d'Ypres ne pouvaient être sur passés en hypocrisie, en perfidie, ni en lâcheté, mais nous nous trompions, paraît-il, car son sosie le Nieuwsblad est écrit par un autre sans s'en douter, et on lion sache gré de tai merci. jJtijde quel dr n Jeile faM-i;' ÊU«atioj bt

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1