N° 3,401. Jeudi, 4 Décembre 1873. 6 FKANCS PAU AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, 33* imti. nouvelles «le l'étranger. Intérieur. OU SONT LES MENSONGES m LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQDIRIT EBNBO. ABONNEMENT PAR AN Pour t'aiTouil' administratif et judiciaire ii'Y(ires. fr. ti-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce <|iii concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-t5 Réclames la ligne fr. 0-511 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chet MM. Lscrsin et Picaiio, 13, Montagne des Aveugles, Biioxkli.es. AVIS. Les personnes qui m'abonneront ponr l'année 1874 recevront lé journal gratis, h partir de ce jour. Nous faisons ainsi un appel nos amis politiques pour qu'ils nous procurent de uoiiveuux abon nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'on le croie bien, n'est pas uss cri de détresse depuis quelque tems en effetle nombre de nos abonnés n'a fait qu'accroitre et le PnoGnés, quoiqu'il arri ve, a pour de longues auuées son existence assurée. Samedi l'événement de la séance a été la lecture d'une lettre de démission du général Ducrot qui abandonne son mandat de député pour garder son commandement de Bourges. On se demande si MM. d'Aumlle et de Cissey qui sont dans la même situa tion que M. Ducrot, vont suivre son exemple. Quant aux généraux Letcllicr, Valazé et Saussier, le ministre de la guerre dès le lendemain de leur élection les a mis en disponibilité. Le conseil national de la Suisse continue la discus sion du projet de la nouvelle Constitution fédérale. Dans sa séance du 28 novembre après trois jours de débats, il a adopté l'article 48 concernant la liberté de conscience et l'article 49 concernant le libre exercice des cultes et l'abolition de la juridiction ecclésiastique, l'interdiction des jésuites et la défense de fonder ou de rétablir des couvents. Les deux articles ont été toute fois renvoyés la commission pour qu'elle eu iixe la rédaction définitive. Le Grand-Conseil du canton de Saint-Gall a adopté, par 84 voix contre 32, on projet de loi portant que les ecclésiastiques qui sèmerbnt la discorde entre les membres des différentes religions seront punis d'une amende de 100 fr., d'un emprisonnement d'une sus pension de leurs fonctions ou de la dcsliUiiion. Un télégramme officiel de Madrid confirme l'arran gement intervenu entre l'Espagne et les États-Unis au sujet du Virginius. Yimakm, le 3 Décembre. Lorsque le Journal d'Ypres se sent assez rotilè et ne sait plus que dire, il [taie d'audace et prétend n'avoir pas écrit ce qui se trouve imprimé, en toutes lettres, dans ses colonnes; on appelle cela écrire pour les niai» aipsi, il n'aurait jamais dit que l'infanterie serait libérée désormais la quatrième année. Nous parlions, dit Tartuffe, de la libération des rappels réglementaires, mais nullement des appeM^^ordinaires déterminés par de véing^^^HL l'extérieur ou de l'intérier M 'hypothèse rr^ ^e au fait, vous continuez être dans votre rôle; depuis dix ans, vous n'avez fait que tromper le corps électoral au sujet de la question mi litaire cinq fois déjà vous avez conduit les citoyens l'urne électorale,en promettant de réduire le contingent, de diminuer la durée du service et d'alléger les charges militaires. Vous faisiez plus vous écriviez, eu toutes lettres, sur votre drapeau Abolition de la conscription Dégrèvement des chdryes mili taires Et c'est l'aide de ces fallacieuses promesses que vous avez vaincu. Il n'est pas étonnant, d'après cela, que vous ayez de la peine expliquer vos palinodies d'aujour d'hui aussi, nous ne cesserons de vous arra cher le masque et de vous mettre au pilori de l'opinion publique, comme des fourbes, qui avez foi fait toutes vos promesses, pour vous mettre eu possession du pouvoir. Tartuffe n'a pas trouvé un mot répondre au sujet des nombreuses illégalités que nous avons signalées propos de l'exécution de la loi sur la milice, et sur tous les points, il passe condamnation. Quant aux exigences extra-légales qui se manifestent administralivement, nous som- mes pleinement d'accord avec tout le monde pour nous en plaindre et pour en réclamer la cessation. Et il y a tout lieu de croire que satisfaction sera doonée. Quand cela Pâques ou la Trinité En attendant, de nombreux jeunes gens doivent marcher par suite de ces exigences extra légales. Nous le répétons encore, la nouvelle loi est assez détestablp, pour qu'on ne l'ag grave pas encore dans l'exécutiou ainsi lorsqu'un milicien a fait le versement voulu, on ne peut pas l'incorporer de l'avoir prévenu que le ministère deM^^Brre ne peut pas fournir de' remplaçan^^^Bunf de lui avoir donné trois mois (ju^^^^^^lanvier, dit la loi,) pour en chercb^^^^^^lineor- porant auparavant et g son^^^^^^^K^ela se pratique, on le dtuimLA HÈ. lui accorde de se,, fait même de militaire et si, rejoint pas est dés r Toutes les prétentions qui vont au-delà, sont vexatoires et illégales et contribueront, si l'on n'y met fin, élever le prix du rem placement 4,000 franc» et au-delà. Nous savons que c'est précisément ce que veulent les partisans du service obligatoire, pour aboutir indirectement leur fin. Ma'* nous ne pouvons admettre que Von veuille ainsi transforma la législation par des moyens détournés et rencontre du texte formel de la loi. Nous ne sommes pas anti militaristes, nous voulons une année orga nisée sur un pied respectable, mais nous repoussons, de toutes nos forces, le service obligatoire. Nous ne sommes pas en Prusse. Nos mœurs diffèrent essentiellement et notre armée n'est pas d'ailleurs composée de la même manière; par suite nous ne voulons, aucun prix, des institutions prussiennes. mai III is Le Journal d Y près nous accuse de nou veaux mensonges, parce que nous avons sou tenu que tous les capitaux, que possédait ta fondation Lamolte, ont été donaés pour le service même de la fondation. Eb bien nous défions notre adversaire de prouver le contraire qu'il cite donc les titres, qu'il peut invoquer l'appui de ses étranges prétentions. 11 invente, il est vrai, toute une fable quarante mille francs ou au-delà, dit-il, destinés des services religieux ont été donnés après la mort de la fondatrice, par M,le Wyvekens, et les dits services religieux ont été, partir de cette fondation, régulièrement exonérés, mais il n'y a pas un mot de vrai dans tout cela, et nous défions Tartuffe d'apporter ua seul titre l'appui de ses allégations les quelques capitaux qui ont été donnés par M"e Wyvekens, tout comme ceux donnés par M'1" Vanzuytpeene, pour desservir la fonda tion l'ont été de fait, les intérêts de tous les capitaux, sans distinction d'origine, ont été consacrés exclusivement l'école jour- ière et graiuile qui fesait l'objet de la >hpn. ÏVins les comptes en font foi, |s réservons de le démontrer, ml les revenus de tous les ^aucune distinction entra affectés des services rtv,;: Seat jù le

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1