v ]\o 3,404. Dimanche, 33" ANNÉE.' 14 Décembre 1873. 6 FRANCS PAR AN'. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT;.. Nouvelles de l'étranger. Ultérieur. cd ,,anj LE «tilt S'» ;:iij lôq.m i .'f; f f) ''fia i i y fiti *»|1 HC.il l I 1 PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. "rr j !s. .hll,': Vifeteé ÀCOtA^T E0NDO.~,I: kl fin (Il IIII) Mfilii il H1* ABONNEMENT PAR AN: Pour l'anoixl1 ad m i n islralil et judiciaire d'YprUs. fr- 8-00: Jileni Pour le restant du pays. ^-00 Tout ce qui concerne In journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS e Ansosces la lij«vc oi-diiuire fr-, 0-15 JQip.Axiçs, 1» ligue fr-0-,30 Les annooees de ftfuxellçs et de l'eCTaugu* sppt, jçeçy^qs cher Mfb Jubciikin et Picard, t|i, Montagee des Aveugles, RkuxVllrs, F - itti.i ..'i]| i.Tt.Ujt/ «llAU. AVIS. Les personnes qui s'abonneront ponr l'année 1874 recevront le journal gratis, partir de ce jonr. Rions faisons ainsi nn appel nos amis politiques pour qu'ils nous procurent de nouveaux, abon nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'on le croie bien, n'est pas un cri de détresse depuis quelque tems en effet, le nombre de nos abonnés n'a fait qu'accroître et le Puogrès, quoiqu'il arri ve, a pour de longues années son existence assnrée. L'Assemblée de Versailles a voté le budget du ministère des affaires étrangères et celui du ministère de l'intérieur. Il n'y a guère eu de discussion sur l'un ni sur l'autre. Ce n'est qu'après le dépôt du Livre jaune qu'on pour ra sérieusement aborder les questions se rattachant aux relations extérieures. L'une de ces questions et la plus importante de toutes en ce moment a été posée nettementdans la séance d'hier, par M. Du Temple. Nous voulons parler «les rapports du gouvernement de la république fran çaise avec le roi d'Italie. M. Du Temple trouve que ce n'est pas assez que M. Fsurnier ait été dépouillé de ses fonctions de miuistre près la cour du Quirinal. C'est la fonction même selon lui qu'il faut supprimer et c'est sur ce terrain qu'il entend se placer quand viendra le jour de son interpellation. Quelques complications qui ont failli surgir entre l'Angleterre et la Turquie propos d'Aden, sont com plètement aplanies. L'affaire du Virginius est décidément en voie d'ar rangement. Même les dépêches de la Havane venant par New-York, ne laissent plus aucune espèce de doute sur le revirement qui s'est opéré chez les volontaires de Cuba, d'abord fort peu disposés se soumettre aux concessions accordées par le gouvernement de Madrid celui de Washington mais qui depuis sont revenus une plus saine appréciation de. la situation. La dé mission qu'aurait donnée MJovcllar pour se sous traire l'exécution des ordres de la mère-patrie est démentie et tout fait espérer que le différend trouvera une solution au moins provisoire conforme aux arran gements arrêtés entre M. Cwtelar d'une part et M. Fiscb de l'autre. Si l'hiver chasse les loups des bois il semble, au contraire faire rentrer les bandes arlistes daus leur repaire. Elles sont refoulées part<*ut. Les généraux républicains Morionos el Lonza ont oporé leur jonction. me,. lrm:a, le l.'tcite^mbre,, KTIQUE ÉNERVANTF lonflBÉfalnn. an -, i.n fui i' i a .'i Mais le cabinet Malo.u inflige ses amis des. palinodies autrement humdiapbef a.ffn d'ar.q, river 3 1,exécution de son programme'paci fique, il les condamne renier tout lepr passé, abjurer leurs principes politiques, violer énfiu les lois de l'église, dont le main tien, d'après eux, était la cause unique (jej leur opposition ifrilée et parfois factieuse, autrefois Le cabinet Malou ne peut, ea effet! réussir éviter des débats iriitanls qu'en ména geant les libéraùt, càf les clérical)* sont aujourd'hui muets comme des carpes il doit donc uon-seulemeOl maintenir toutes les fdis soi-disant impies et irréligieuses votées part» les libérâtres, mais aussi les exécuter, d'après i la jurisprudence admise par ces eribemis-de l'église. i; ii A ce point de vue, la politique de M. Malou est la photographie de celle de MM. Bara el Frère les cléricaux subissent aujour d'hui rhumilialiop de devoir approuver pub liquement de» principes qu'ils ava1 av»flétris au nom de fa religion et de prouver, par leurs actes et leurs votes, que la politique libérale était irréprochable au point de vue religieux et que l'opposition cléricale n'était qu'une hypocrisie. v Faut-il citer des faits Nous ne parlerons ni devaggravalions des charges militaires, ni de Tirnpôt du sang; tout le monde sait aujourd'hui et uous l'avons démontré comment on a réduit en les augmentant de plusieurs millions par an, les dépendes du budget de la guerre et comment on a allégé le service de la milice, en rendant le remplacement iqj^ccessible la bourgeoisie.Ces questions du reste sont étran gères ce qu'on est convenu dénommer les droits imprescriptibles de Mais le clergé et la l'opposition, proleslère^ contre lobligatipn itnl moines, élèves en ïhéj^ le commua des notre armée, et i citants nosefi ilholique. AV le passé l'enseignemerfl donné apx frais de l*l?lat'. 'b&'ÀtiHùè dÇlre l'objetde la vive (stc). sollicitude'die gouvernement. Jadis, cette phrase eut soulevé des colères et des débals très-irritants,»aujourd hui personne né dit mol', siUrice dans lés rangs Ja i„ .1HiHhUlL Lâîfl |es de la droite, el dans l'adresse votée par les rlu^irtAllv Vat An l'arlnnBO ail itlS— cesse le niveau. A Al| V l S'jll.r.lliil.Jlt i Les liberatres pourraient-ps Faire une meilleure Réponse Et vous, spjt dit en pas- sarit, Vbus/nèrps de,famille, qui envoyez vos .*CtoL\k«l 7i:,L va' enfants aux écoles laïquçs, soyez inquiétude sur l'excellence de l'enseignement dé l'État et sur l'avenir de ce que vous avez de plus cher au monde renseignement donBë aux frais de l'Etat, est l'objet de la vive sollicitude du gouvernement £cléricaf} et son devoir esA «l'en blèver saas cesse le niyejiq. Quel changement quel aveu queïle pali nodie!.... 'mais il faut éviter les débats irritants, dut-on infliger un chagrin qjios seigneurs et leurs Petits-Frères! donc sans Et la loi sur l'administration des bourses et des fondations d instruction Horreur! que d'anathêmes! c'était une loi de spoliation et de vol Les ministres, les législateurs, les magistrats, les administrateurs qui l'exécu taient, étaient proscrits, en général el en particulier, sans miséricorde, ni merci Tou tes les lois divines et huTnaiaës, naturelles et .civiles, étaient violées Mais les cléricaqx arrivent au pouvoir. Le machiniste en chef donne le coqp de sifflet traditionnel Iç déqor change vue, avec la ûluation politique un temps et deux Mouvements et tout est dit ou plutôt, on ne [it plus rien Silence, M. de Hemplinne, :nce M. Casier, on ne tue pas daus les «les cléricaux tLandlshepre, le cœur léger.applique tement comme cet affreux d'hyène;» de bons jeunes se faufiler dans les com- p, chargées d'administrer it. afiu <UÉku- lenr^^Bfa-

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1